Salut tout le mond. Voilà le nouveau chap de cette petite histoire. Pour la suite il faudra faire preuve de patience parce qu'elle est en cour d'écriture. En ce qui concerne ce chapitre là je dois vous dire que je n'en pas vraiment satisfaite mais j'ai eu tellemnt de mal à l'écrire pour que ça suive le scénario dans ma tête que je ne peux pas faire autrement que de le garder. Alors toute mes excuses à l'avance s'il ne vous plaît pas. (Nightsky ou comment plomber l'ambiance).

Aller j'arrête dénigrer mon travail et je vous laisse vous faire votre propre idée.

Bonne lecture 

Chapitre 4 :

POV Harry :

    Aller Harry on se calme et on monte les escaliers, après tout ce ne sont que de bêtes marches de marbre et tout le monde sait que les marches de marbre n’ont jamais mangé personne. Alors cesse immédiatement de trembler comme une feuille et affronte cet escalier comme un homme fort et courageux.

    Je veux pas y alleeeerrrrr !!!! Y a trop de gens j’ai peur !!!

    Ben pour l’homme fort et courageux on repassera. Bon aller j’y vais sans me presser. Un pas après l’autre. Pas trop vite. Voilà j’ai trouvé mon rythme de croisière. Assez rapide pour arriver en haut avant demain matin et assez lent pour que je puisse regarder tranquillement le château.

    Très beau château soit dit en passant. Tous ces reliefs sculptés un peu partout et cette aura mystique qui se dégage des lieux c’est magnifique. En plus avec la lumière du soleil couchant la magie des lieux est accentuée. Je crois que je pourrais rester des heures à profiter du spectacle. Mais bon là j’ai un peu autre chose à faire.

    A commencer par reprendre le contrôle de mes jambes qui, sous l’accélération des battements de mon cœur, ont commencé à trembler et semblent sérieusement envisager l’éventualité de se dérober lâchement sous moi pour observer le résultat de la rencontre brutale entre mon postérieur et les marches de marbre qui, je l’espère, ne se sont pas découvert de penchant anthropophage depuis tout à l’heure.

    Alors concentration. Le pied droit puis le pied gauche et ainsi de suite jusqu’au sommet de l’escalier. Bon je vais aussi essayer de prendre un air moins constipé je voudrais pas non plus faire mauvaise impression. Il me semble que j’oublie quelque chose d’important…hum…Ah ! Oui ! Respirer. Ça peut toujours être utile si je veux survivre à cette ascension.

    C’est ainsi pensant que j’avance tant bien que mal dans ma spectaculaire ascension des escaliers de Poudlard. Mes pieds semblent avoir compris tous seuls comment agir, je laisse donc mes yeux errer alentour. Je ne reconnais pas cet endroit mais il m’est tout de même familier et un petit quelque chose au fond de moi a l’air très intéressé par l’option « exploser de joie et danser la macaréna sous le coup du bonheur ». Le poids que j’avais sur l’estomac depuis ce matin s’allége un peu tandis qu’une certitude m’envahit progressivement : je suis de retour à la maison.

    Une multitude de sensations m’assaillent en même temps mais aucun souvenir concret ne réussit à se frayer un chemin dans les méandres de ma mémoire. Cependant je ne m’en inquiète pas vraiment, je ne m’attendais pas à retrouver tout ce que j’avais vécu ici simplement en y remettant les pieds. Je sais que je vais devoir être patient et réapprendre mon passé petit à petit.

    J’arrive enfin au bout de l’escalier et m’arrête sur la dernière marche n’osant plus faire un mouvement. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à un tel attroupement pour moi. Une foule de gens se tient dans ce grand hall ne semblant attendre qu’un signe de ma part pour se ruer sur moi.

    Est-ce que j’ai le droit de faire demi tour là, maintenant, tout de suite ? Je suis vraiment très tenter par cette éventualité mais le sourire bienveillant d’un vieil homme à la longue barbe argentée et aux yeux bleus malicieux me retient. Enfin ça et le bras puissants d’Issam qui s’écrase sur mes épaules et m’entraîne sans grand ménagement vers le groupe.

    Le vieil homme plante son regard dans le mien et parle d’une voix douce :

    « Harry je suis ravi de te revoir parmi nous. Je suis Albus Dumbledore, directeur de cette école. Ici sont réunis tous tes amis ainsi que les professeurs de cette école ayant été tes alliés pendant la guerre. »

    Je serre plusieurs mains dont celle d’un grand homme brun et austère dont le regard me donne des frissons dans le dos autant que sa voix froide et sarcastique.

    -Bon retour Mr Potter. Heureux de vous revoir.

    Euh est-il normal que je ne sois pas convaincu par la sincérité de ces paroles ?

    Un homme immense, Hagrid si j’ai bien tout compris à son discours ému, me serre si fort contre lui que je crois entendre les os de mon dos rendre grâce.

    J’ai à peine le temps de me remettre des marques d’affections du demi géant, que je reçois une baffe monumentale de la part d’une jolie brunette aux yeux noisettes qui me hurle littéralement dessus des choses comme « morte d’inquiétude », « imbécile qui disparaît sans prévenir » et encore bien d’autre mais je vous passe les détails c’est déjà assez difficile pour moi. Quand elle a enfin fini de s’égosiller sue moi, elle se jette à mon cou et y sanglote bruyamment en répétant inlassablement que je lui ai manqué. (Je crois que je ne comprend rien aux filles).

    Un grand rouquin éclate de rire derrière elle et vient se joindre à l’étreinte m’empêchant définitivement toute respiration correcte.

    Lorsque les deux me lâchent et que l’air emplit à nouveau mes poumons, je m’autorise à les regarder plus attentivement (avant c’était un peu difficile pour cause d’agression agressive sur ma personne). Je n’ai absolument aucune idée de leur identité mais le petit quelque chose au fond de moi (celui qui voulait danser la macaréna souvenez vous) me fait battre le cœur de joie et me remplit d’euphorie.

    Je réponds à leur sourire franc et plante tour à tour mon regard dans les leurs essayant de leur faire comprendre sans mots que je suis heureux de les voir mais que je ne sais pas qui ils peuvent bien être.

    Le roux est le premier à réagir. (NdA : je trouve Ron très réactif dans cette histoire pas vous ?)

    « Oh pardon mon pote ! Bien sûr tu te souviens pas de nous. Moi c’est Ron. Ron Weasley. On s’est connu en première année dans le train. Et elle c’est Hermione la fille la plus intelligente de toute l’école, elle est un peu flippante parfois mais on s’habitue. On est tous amis depuis qu’on est à Poudlard. Nous appartenons à la maison Gryffondor. »

    Je les observe à nouveau gravant dans ma mémoire leur nom avec la ferme intention de ne plus jamais les oublier. C’est vrai quoi je vais pas m’amuser à perdre la mémoire tous les ans non plus.

    Tout à mon petit travail mental, je ne remarque pas l’ombre noire qui se rapproche dangereusement de moi. Deux pattes noires se posent sur mes épaules tandis qu’une gueule de couleur identique s’approche de mon visage en s’ouvrant doucement. Ah ! Au temps pour moi sa gueule n’est pas de la même couleur que ses poils puisqu’une rangée de dents pointues d’un blanc éclatant vient de faire son apparition.

    Je sent le souffle chaud du chien contre ma joue et ferme les yeux dans l’attente d’un coup de dent. Mais celui-ci ne vient pas. Le souffle a disparu et la pression sur mes épaules s’était faite différente. Prenant mon courage à deux mains, je décide de faire face à la bête féroce et de mourir dignement (NdA : Harry est un peu tragédien dans l’âme). Cependant, lorsque je soulève les paupières, il n’y a plus trace de l’animal sombre digne du sinistros et à la place se tient un homme brun aux yeux noirs profonds et pénétrants.

    « Harry j’ai eu tellement peur qu’il te soit arrivé quelque chose ! s’exclame-t-il en enroulant ses bras autour de mon cou. Ne refais jamais une chose pareille ou ton pauvre parrain n’y survivra pas. »

    Je suis encore un peu sous le choc lorsqu’il me lâche et plante ses yeux dans les miens avec un air de profond bonheur sur le visage.

    -Je te promets qu’à partir de maintenant je veillerai sur toi mieux que je ne l’ai fait pendant ces 17 dernières années. Déclare-t-il avec un sérieux inattendu. »

    Ne trouvant rien à répondre, je me contente de lui sourire gentiment. Cela semble lui suffire et il s’écarte de mon champ de vision. Ce que j’aurais largement préféré qu’il évite de faire !
Derrière lui se trouve un groupe de personnes qui ont l’air toutes plus pressées les unes que les autres de me sauter au cou. J’évalue rapidement la situation dans laquelle je me trouve : il y a du monde devant moi, derrière moi et sur mes côtés. En gros je suis encerclé sans aucun moyen de fuir. De toute façon je n’en aurai pas eu le temps vu la rapidité avec laquelle ils ont fondu sur moi.

    Dans la confusion qui suit il me semble vaguement être simultanément pris en sandwich par deux tornades rousses, frappé vigoureusement dans le dos par une main halée, pratiquement étouffé (décidemment c’est une mode de serrer les gens au point de leur couper la respiration) dans les bras d’une rousse tandis que mon épaule est sur le point de se déboîter sous la poignée de main nerveuse d’un brun à l’air timide. Mais pire que tout je commence à sentir percer en moi le début d’une de ces crises si douloureuses qui ne se calment que sous l’effet du sort d’Issam.

    Je jette un regard de pure panique à mon ami nomade et tente de l’appeler au secours mais l’enthousiasme de mon entourage ne me laisse pas le loisir d’ouvrir la bouche.

    Fort heureusement Issam a compris que quelque chose cloche et la foule se trouve soudain éloignée de moi de plus de deux mètres. Je sens en moi les effets du sortilège apaisant et la douleur disparaît comme elle est venue. Mes membres tremblent un peu mais tout va bien. Je fais à mon ami un petit signe de remerciement tout en poussant un soupir de soulagement.
Les autres me regardent avec étonnement puis semblent vouloir revenir à la charge mais quelque chose les en empêche. Merlin merci.

    « On aime toujours autant les entrées fracassantes, n’est-ce pas Potter ? Décidemment tu ne te lasseras jamais d’être le centre de toutes les attentions. Déclare une voix traînante dans mon dos.

    Peut-être que j’aurais du attendre un peu avant de remercier Merlin.

    Je me retourne pour faire face au propriétaire de la voix… et reste bêtement con devant cette apparition.

    Un ange !

    Il est tout bonnement magnifique, grand et mince avec des cheveux d’un blond pur que la légère brise du soir fait ondoyer. Sur son visage fin est plaqué un air moqueur et ses yeux gris bleus expriment quelque chose de profond et indéchiffrable.

    Il s’approche de moi en me fixant dans les yeux, et je me rend compte avec stupeur que je suis bien incapable de faire le moindre mouvement pour échapper à ce regard qui semble vouloir transpercer mon âme.

    « Eh bien Potter, c’est tout ce que tu trouve à dire ? Pourtant ce n’est pas dans tes habitudes. Oh j’oubliais, tu as perdu la mémoire. Tu ne te trouvais plus assez stupide et tu as voulu en rajouter une couche c’est ça ? Franchement bravo je n’aurais jamais pensé que tu puisses faire pire qu’avant.

    -Je… j’essaie maladroitement de me défendre.

    -Tu as touché le fond. C’est ce que tu allais dire je suppose. Quand on pense que tu n’es même plus capable de gérer trois bêtes belettes, un semi-cracmol et un serpentard trop gryffondor pour son bien. Tu me ferais presque pitié Potter.

    Le blond continue à cracher son venin sur moi et je sens doucement mais sûrement l’envie de lui foutre mon poing dans la gueule monter en moi. Je m’étonne tout de même que personne n’intervienne mais ils semblent tous figés et clignent des yeux d’un air incrédule. Je décèle quelque chose d’étrange mais je n’ai pas le temps de m’y arrêter, le blond me saoulant de paroles venimeuses.

    Lorsque mon vis-à-vis commence à parler du « bouseux du désert qui m’accompagne » je perds définitivement tout contrôle sur ma capacité à réfléchir de manière intelligente.

    Mais qu’est-ce qu’il me veut lui ? Il cherche le conflit ? Je vais te lui clouer son joli bec moi !!! Attends un peu blondinet tu vas voir de quel bois je me chauffe !!! Je vais lui faire ravaler son sourire il va pas comprendre ce qui lui arrive ! Mais d’abord…

    « La ferme Malfoy !!! »
    C’est moi qui ai dit ça ?

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POV Draco :

    J’ai réussit je suis le meilleur !!! Je m’aime, je m’adore !!!

    Et les chevilles ça va ? Pas trop dur de les soulever gonflées comme elles sont ?

    Laisse moi donc profiter de ma victoire sur la perte de mémoire de Potter !

    Ouais ben justement t’as pas encore gagné la guerre alors poursuit ton effort.

    Potter me regarde comme s’il ne croyait pas lui-même à ce qui vient de se passer. Je lui fait mon plus beau sourire appréciant au passage l’air ahuri des personnes présentes qui ne pouvent toujours pas bouger. C’est fou ce que je peux aimer ce sortilège d’entrave totale moi. Mais revenons à nos Potty.

    « Bravo Potter je suis heureux de voir que tu te souviens des choses importantes.

    -Ben euh… répond-t-il avec intelligence.

    Il semble chercher quelque chose dans son esprit et en grand seigneur que je suis, je n’ajoute rien afin de ne pas gêner la reconnexion visiblement pas évidente de ses neurones. Il faut bien avouer que le spectacle est assez intéressant pour que je le prive de ma merveilleuse conversation pendant quelques secondes. Le Potter qui réfléchit intensément est un évènement rare que je recommande à tous pour sa drôlerie, le susnommé semble complètement déconnecté du monde qui l’entoure, les sourcils froncés sur des yeux perdus dans le vides, la bouches légèrement ouverte et l’index tapotant sa lèvre inférieure.

    Lorsque j’estime avoir laissé à Potty le temps nécessaire, pas trop long non plus faut pas poussé Merlin dans les Feuillekipiks, je reprends de ma voix traînante made-by-me-and-me-alone :

    -Ben euh… C’est tout ce que tu trouves à dire ?

    -Ben euh…

    -Je vais prendre ça pour un oui. Tu es désespérant Potty.

    -Et toi Malfoy tu es usant.

    -Que voilà une constatation rapide. Pourtant tu ne te souviens rien de moi, n’est-ce pas ?

    Et voilà le retour du regard profondément intelligent. Je commence à m’impatienter. Bon d’accord je savais que Potter était long à la détente et que le cerveau gryffondorien n’est pas ce qu’il y a de plus performant (quoiqu’on pourrait se poser des questions quand on connaît Granger) mais je m’attendais tout de même à ce qu’il me regarde autrement qu’avec des yeux bovins et un air complètement perdu quoique adorable.

    -Bon laisse tomber Potty, ne grille pas les éventuels neurones qu’il te reste ça pourrait quand même te servir.

    -Si tu te préoccupais un peu de tes fesses au lieu de venir vanter le vide de ma caboche, ça pourrait être un bon programme non ? Maintenant je sais pas si tu essayait de passer inaperçu avec ton sort d’entrave, mais il se voit comme le nez au milieu de la figure. Il serait peut-être temps de le lever.

    Attention mesdames et messieurs le Potty nouveau est arrivé. Avec lui pas d’entourloupe ni de coup fourré, il voit tout, sens tout et ne se fera pas prier pour vous le faire remarquer. Demander le Potty nouveau pas de mémoire mais un très bon sens de l’observation !!!!

    Dit donc personne t’a demandé ton avis à toi ! Et puis arrête de brailler sinon je ne vais jamais trouver quoi répondre.

    Essayant désespérément d’échapper aux sursauts plus qu’intelligents de ma petite voix, je décide de lever le sort afin de mettre un terme à cette conversation. Les personnes assemblées autour de moi retrouvent leur mobilité avec soulagement. Cependant je me rends vite compte que tout le monde n’a pas apprécié ce petit tour. Notamment les jumeaux Weasley qui se rapprochent dangereusement de moi. Et une paire de Weasley contrariés ça ne donne pas très envie d’aller tailler le bout de gras, vous pouvez me croire.

    Tout en faisant mine de m’esquiver je me rapproche du Survivant et lui glisse quelques mots à l’oreille. Ce dernier ouvre de grands yeux avant de me fixer et de déclarer :

    -Mais ce n’est pas d’un ange dont j’ai besoin.

    Je me fige au milieu du couloir.

    -Est-ce que tu as conscience de ce que tu viens de dire ? je demande en plantant mon regard dans le sien.

    -Euh…En fait je n’ai aucune idée de ce que ça peut bien être. C’est sorti tout seul un peu comme un réflexe conditionné.

    -Je vois.

    Je me rends alors compte que tout le monde nous observe sans comprendre. D’un autre côté ils ne le peuvent pas et je n’ai aucune intention d’éclairer leur lanterne. Cela ne concerne que Potter et moi.

    -Bien si ce charmant jeune homme en a fini avec mon p’tit ‘Ry, je vais peut-être le récupérer et l’emmener voir les médicomages que j’avais demandé.

    Mon p’tit ‘Ry ?!? J’ai mal entendu là, n’est-ce pas ? Il a pas honte d’être aussi familier ?
Rhoo, c’est pas beau d’être jaloux.

    Je ne suis pas jaloux ! C’est juste qu’un certain respect est dû au sauveur du monde sorcier. Et mon p’tit ‘Ry n’est pas respectueux.

    Oh parce que Potty est une marque d’un profond respect peut-être ?

    Tout à fait.

    Mouais. Au fait ça ne t’intéresse pas de savoir ce que Potter peut bien avoir à faire de si urgent avec les médicomages ?

    Je m’arrache à ma conversation intérieure pour me concentrer sur celle qui a lieu devant moi.

    -Pourquoi Harry doit-il voir les médicomages ? demande Sirius. (Très bonne question cousin)

    -Eh bien, outre l’amnésie, Harry a reçu de nombreuses blessures lors de son combat et mes connaissances en soins magiques ne sont pas assez développées pour pouvoir le soigner correctement. Et puis qui sait, des hommes qualifiés trouveront peut-être une solution à sa perte de mémoire.

    -Dans ce cas il me semble que c’est à moi d’accompagner mon filleul. Pendant ce temps vous pourrez toujours vous renseigner sur votre prise de fonction en tant que professeur dans cet établissement.

    -Sans vouloir paraître collant, je tiens à aider Harry et je ne panse que le ramener et ensuite l’abandonner à une bande d’inconnus soit la meilleure façon de le faire.

    -Nous ne sommes pas des inconnus ! répond mon cousins dans une colère difficilement contenue.

    -Pour lui si. Hormis ce charmant blondinet personne ici n’a su le faire réagir. Alors moi qui suis son ami je me considère le droit de rester avec lui. Et ce ne sont pas vos beaux yeux colériques qui vont me faire changer d’avis.

    Dans le silence qui suit, mon cousin et son vis-à-vis s’affrontent du regard, les sourcils froncés et bien décidés à ne pas céder.

    Aller vas-y Sirius fait honneur à la noble famille des Black et ferme lui son clapet qu’il a tendance à un peu trop ouvrir.

    Donnez moi un S ! Donnez moi un I ! Donez moi un R…

    Stop!!! Je crois que je ne survivrais pas plus loin en sachant que ma conscience est une pom pom girl.

    Pfff t’es pas drôle.

    « Hum, juste au cas où mon avis vous intéresserait, non c’est vrai c’est pas comme si j’étais le premier concerné mais presque, je voudrais dire que ça ne me dérange pas que vous soyez là tous les deux. Déclare Potter en se plaçant entre les deux hommes. »

    Issam se détend instantanément et offre son plus beau sourire à Sirius.

    « Il est étonnant que je n’aie pas pensé moi-même à une solution aussi simple. Il faut croire que vous m’empêchez de réfléchir correctement beau brun. »

    Mon cousin reste sans voix devant cette déclaration et c’est Dumbledore qui clôture le débat en lançant avec bonne humeur que maintenant que tout est réglé, nous pouvons tous vaquer à nos occupations pendant qu’il conduit Harry et ses deux gardes du corps à l’infirmerie.

    Quant à moi il me semble que le moment est tout bien choisi pour m’éclipser avant que les belettes ne se souviennent de ma présence. Mais au moment où j’allais filer à l’anglaise, Sirius m’attrape par les épaules et me chuchote à l’oreille :

    « Ne crois pas que je n’ai pas compris ce qui vient de se passer mon cher cousin. Je viendrai ce soir te voir et tu me racontera depuis quand tu es amoureux de mon filleul. »

    Sur ce il m’abandonne au milieu du couloir, complètement sous le choc. Comment a-t-il deviné ? Ai-je été si transparent ou est-ce que mon cousin commence à trop bien me connaître pour mon bien ?

    Je ne sais pas combien de temps je suis resté prostré de la sorte mais lorsque je reprends mes esprits, je réalise que deux tornades rousses viennent de se saisir de mes bras et m’entraînent dans les profondeurs du château.

    « Alors comme ça Draco on aime entraver ses petits copains pour pouvoir torturer Harry tranquille ? lance un des jumeaux.

    -Tu te doutes bien qu’on ne peut pas laisser passer ça. ajoute l’autre.

    -Je dois avouer que je l’avais bêtement espéré. Allons les gars vous n’allez pas m’en vouloir pour un tout petit sort d’entrave ?

    -Oh si ! s’exclament-ils en chœur.

    Et merde je sens que je ne vais pas apprécier les prochaines minutes moi.

A suivre...

Si vous pensez que les jumeaux se vexent pour pas grand chose...

Si vous êtes d'accord (ou pas) avec mon bla bla du début...

Si vous vous demandez comment Sirius peut être aussi perspicace...

Si vous avez n'importe quel commentaire à faire...

...vous savait ce qu'il vaus reste à faire.