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Par tokyofrance
Eragon  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 4     Les chapitres     7 Reviews     Illustration    
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Adieux...?

Comme le 3e chapitre, et celui qui suivra, et peut-etre même celui d'après, ce chapitre me servira de transition, ou plutôt de résumé de ce qu'il se passe ds le livre, l'histoire de Jéna est plus interessante après 

Bonne Lecture



Une ombre rougeoyante passa comme un éclair devant elle. Il y avait quelqu’un aussi. Un homme. Il se retourna. Ses yeux bleus plongeant jusque dans son cœur…

Puis, ce fut l’obscurité. La peur. Des pas se rapprochant par derrière, menaçant. Une lumière au bout. Presque. Enfin libre ! Non, une main forte l’empoigne et l’entraîne dans les ténèbres.

 

Jéna se réveilla en sursaut.

Elle s’était endormie dans un fauteuil. Il lui fallut un moment pour se repérer. Elle était chez Brom. Le feu était éteint. Dehors le soleil allait bientôt se lever. Elle était seule. Que faisait-elle là déjà ?

Brusquement, elle se releva. Brom n’était pas rentré ! Il était parti depuis bientôt dix heures !

Un frisson la parcourut, il lui était arrivé quelque chose, elle en était certaine !

Jéna sortit dehors, l’air froid de l’hiver souffla dans ses cheveux.

Elle courut. Mais par où aller ? Paniquée, elle resta sur place, indécise, elle était à peine sortie de la ville. Brom était allé vers le campement des étrangers, mais elle ne savait pas où il était.

-          Mince je perds du temps là !

Faute d’autres idées, Jéna parti vers la Crête, il y avait de la forêt par-là, un bon endroit pour camper.

Elle courut. Le plus rapidement possible. Son cœur battait la chamade, elle aurait du insister pour l’accompagner ! Elle était idiote rien de plus !!

Les arbres ralentissaient sa progression, et elle veillait à regarder les alentours le plus méticuleusement possible.

Soudain, elle aperçut un corps étendu dans la neige et le tapis de feuilles mortes.

Elle s’en approcha : c’était Brom !

Jéna s’agenouilla près du vieil homme, il était évanouit, une belle estafilade sur le côté du visage.

-          Brom ! Brom ! tu m’entends ?

Il gémit un peu, et souleva ses paupières lourdes.

-          Jéna… souffla-t-il

-          Oui, c’est moi, que t’es-t-il arrivé ?

Brom se releva péniblement.

-          Les étrangers m’ont repéré, ils m’ont tendu un piège, mais j’ai réussi à m’échapper. Vite Jéna, il faut les poursuivre, ils sont sûrement allés vers le village, ou même s’ils sont partis, ils prendront cette route.

Sans poser de question, Jéna l’aida à se relever, et ils se mirent en chemin. Dans un premier temps Brom avait besoin de son bras comme soutien, mais rapidement il put marcher seul.

Il était devant, ouvrant le chemin, quand soudain, il lui cria :

-          Jéna vite !

Brom courut, Jéna sur ses talons. Eragon se tenait devant eux, visiblement épuisé, du sang maculait ses jambes. Il portait à bout de bras son oncle, Garrow, couvert de brûlures, les vêtements en lambeaux. Le vieux conteur s’élança vers le garçon, le saisissant aux épaules.

-          Eragon, réponds ! Que s’est-il passé ? !

Pour toute réponse, Eragon s’effondra sur le sol, inconscient. Jéna se précipita vers Brom.

-          Ramenons-les vite au village, dit celui-ci.

Jéna souleva tant bien que mal Eragon sur ses épaules et commença à partir pendant que Brom se chargeait de Garrow.

Le chemin jusqu’à Carvahall fut long et douloureux. Ils avançaient lentement, surtout Jéna, sa jambe droite avait de plus en plus de mal à la porter. Chaque pas était un supplice.

Enfin, ils aperçurent l’entrée du village ! Alors qu’ils y pénétraient, plusieurs personnes vinrent à leur rencontre, dont Horst, le forgeron. Il prit Eragon sous le bras, déchargeant Jéna du poids qui l’accablait. Les autres se chargèrent de Garrow. Ils partirent tous en direction de la maison de la guérisseuse, Gertrude, Brom avec eux. Il se retourna et dit à Jéna :

-          Rentre chez toi te reposer, je viendrais te voir plus tard…

La jeune fille les regarda partir, et rentra alors chez elle, à pas lents et douloureux. Elle était épuisée et ne chercha même pas à trouver une réponse à toutes les questions qu’elle se posait.

Arrivée chez elle, elle s’affala sur le lit et s’endormit…

 

Durant plusieurs jours elle n’eut aucune nouvelle de Brom, et était un peu déçue qu’il ne veuille pas venir lui parler. Cependant, le matin du quatrième jour, bien avant que le soleil ne se lève, Jéna, déjà debout depuis un certain temps, entendit frapper à la porte. C’était Brom. Il paraissait assez pressé, aussi l’invita-t-elle rapidement à entrer.

-          Je te dois quelques explications, commença-t-il pendant que Jéna préparait du thé. Tout d’abords, il faut que je te dise, Garrow est mort, hier.

La jeune fille arrêta ses gestes. Elle avait très peu parlé avec cet homme, mais sa mort l’attristait quand même.

-          Et Eragon ? Il va bien ? s’enquit-elle.

-          Il a dormi deux jours, mais désormais il va un peu mieux. Je pense qu’il va vouloir partir.

-          Où ?

-          A la recherche des étrangers. Ce sont eux qui ont tué son oncle. Quand je me suis évanouit dans la forêt, ils sont partis vers la ferme de Garrow pour trouver l’œuf, naturellement il n’y était plus… Eragon est arrivé trop tard, du moins pour essayer de sauver son oncle, si les Ra’zacs l’avaient vu, il serait mort.

-          … Les, quoi ?

-          Ra’zacs. Ce sont les noms des deux « étrangers ». Ils sont au service du roi. Ce ne sont pas des hommes, mais d’abominables créatures extrêmement puissantes et agiles. En combat singulier un homme ordinaire aurait peu de chance de les vaincre.

-          Et donc, Eragon va se lancer à leur poursuite.

-          Oui, et j’ai décidé de l’accompagné. Il aura besoin de moi pour lui enseigner à se défendre, avec l’aide d’un dragon il aurait peut-être une chance face à eux.

-          Je veux venir avec toi ! s’exclama Jéna.

Brom sourit. Mais hocha la tête de droite à gauche.

-          Non, non, c’est bien trop risqué.

-          Mais tu m’as déjà dit ça l’autre jour et regarde la balafre que tu as sur le visage maintenant !

-          Je sais bien que j’ai fait une erreur. Mais tu n’es pas en état de voyager. Ta jambe à besoin de repos, je préfère que tu restes ici.

Jéna poussa un profond soupir.

-          Mais que vais-je pouvoir faire ici, tu es la seule personne avec qui je parle. Ne pourrais-je venir te rejoindre plus tard ?

Brom réfléchit un instant.

-          Le problème c’est que tu n’arriveras sans doute pas à nous retrouver. Je ne peux pas prendre le risque qu’Eragon et son dragon soient repérés…

-          Ce n’est pas grave alors, dit Jéna en baissant les yeux, je trouverai quoi faire… mais crois-tu qu’Eragon acceptera qu’un vieillard fou de contes et légendes vienne avec lui ?

-          Je me suis arrangé pour ça, dit Brom le sourire aux lèvres. J’ai réussi à parler avec son dragon.

-          C’est vrai ? alors ?

-          Pour faire court, il a accepté que je les accompagne…

Brom inspira à fond et expira…

-          L’aventure recommence. Je me sens revivre brusquement ! Bon, dit-il en se levant. Jéna, je veux que tu me promettes de ne pas essayer de me retrouver avant que ta jambe ne soit guérie, d’accord.

-          Oui, après je vous retrouverai, par tous les moyens possibles. Je ne veux pas rester moisir ici, surtout si le roi décide de venir pour avoir plus d’informations... Bon et bien que la chance t’accompagne !

-          Que la paix reste dans ton âme…

 

Sur ces quelques mots d’adieux, Bom sortit. La jeune fille le regarda s’éloigner vers Carvahall, un petit pincement au cœur.

 

Désormais elle serait plus seule que jamais… 

 
 
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