manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Amis de Toujours
Par Citronelle
Harry Potter  -  Romance  -  fr
7 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     2 Reviews     Illustration    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Le Temps d'Espérer

Voilà la suite ^^ Bonne lecture !

 

Chapitre Premier - Le Temps d’Espérer

 

-       Vous êtes parfaite, Miss Parkinson, absolument parfaite !

 

L’adolescente sourit au reflet de Dilis, sa vieille elfe de maison.

 

-       C’est vrai, tu trouves ? Je n’ai pas l’air trop... ?

-       Non, vous êtes belle à ravir, réaffirma sa nourrice, ses longues mains jointes en geste d’émerveillement.

-       Si tu le dis, fit Pansy en se détournant du miroir qui lui montrait pourtant l’image d’une adolescente petite et un peu ronde. La robe y est pour beaucoup ! Si seulement je pouvais t’offrir de beaux vêtements, à toi aussi...

 

Dilis frémit d’horreur.

 

-       Et me signifier ainsi mon renvoi ?!

-       Tu es bête ! Tu sais bien que je ne pourrais jamais te renvoyer, répondit Pansy en se précipitant sur sa trousse de maquillage.

 

A peine eut-elle le temps de saisir un crayon de khôl qu’elle entendit Ernest, le majordome de son père, frapper à sa porte.

 

-       Miss Parkinson, votre père me charge de vous dire qu’il n’est pas question d’arriver en retard chez les Malfoys et qu’il s’apprête à transplaner sans vous.

 

La menace fit son effet.

 

-       Non, dîtes-lui que j’arrive, s’écria-t-elle, paniquée, à la recherche de ses escarpins et de son sac.

 

Dilis les lui tendit et lui souhaita de passer une merveilleuse soirée. A la voir débouler de la chambre et dévaler les marches dans une avalanche de satin vert, elle ne doutait pas que ce serait le cas. Sa jeune maîtresse attendait le réveillon avec tant d’impatience !

 

Sitôt arrivée au manoir des Malfoy, plus grandiose que jamais sous son manteau de neige, Pansy chercha Draco des yeux. Leurs hôtes, chez lesquels ils passaient le réveillon depuis plusieurs années, faisaient les choses en grand : une centaine d’invités, appartenant pour la plupart à la meilleure société britannique ou au groupe désormais très restreint des sangs purs, décorations somptueuses et montagnes de mets délicats… c’était à la fois un bonheur et un privilège que d’être invité à de telles réceptions mais si Pansy s’en réjouissait autant, c’était surtout parce que son ami y était.

 

-       Chers amis ! s’exclama lord Malfoy en venant à leur rencontre. Entrez vite vous mettre au chaud ; tenez… Denise, Lise ?

 

Deux petites elfes de maisons surgirent de nulle part pour prendre leurs manteaux et Narcissa Malfoy eut l’amabilité de complimenter sa mère et elle au sujet de leur toilette, bien que la sienne n’eût strictement rien à leur envier.

 

-       Vraiment magnifique, renchérit son époux, tout aussi affable. Maintenant que vous êtes là, Noël peut commencer !

 

Pansy ne partageait pas tout à fait cet avis. L’objet de toutes ses attentes demeurait invisible et le hall, en dépit de toutes ses illuminations, ne brillait pas encore assez à ses yeux.

 

-       Il ne doit pas être bien loin, lui dit soudain Narcissa avec un sourire complice.

 

Pansy rougit. Elle devait avoir l’air bien sotte, à chercher son fils du regard de la sorte. Quand enfin elle l’aperçut, son cœur se mit à battre la chamade, un phénomène auquel elle était désormais habituée et qui n’avait rien d’un cliché de romans. C’était tout ce qu’il y a de plus vrai. Elle ne se rappelait plus à quel moment précis elle avait commencé à aimer Draco à ce point, à quel moment l’admiration éperdue qu’elle vouait au prince des Serpentards, la fierté d’être son amie et la secrète conviction qu’il était le seul parti digne d’elle s’étaient mués en sentiments plus profonds. Une seule certitude : au cours des cinq dernières années passées à Poudlard, elle avait appris à le connaître mieux que quiconque et à l’inverse de certaines filles qui fantasmaient sur lui mais déploraient son caractère, elle l’aimait exactement pour ce qu’il était, pour tout ce qu’il était.

 

-       Ma Serpentarde préférée ! s’exclama-t-il en la voyant arriver. En vert, comme il se doit.

-       Tu aimes ? demanda Pansy en tournant sur elle-même.

-       J’adore !

 

Plus que ravie, Pansy se pendit à son bras et se laissa conduire dans un coin du grand salon. Par Salazar, comme il lui avait manqué ! Lui et sa voix trainante, ses yeux gris, son petit sourire en coin, sa prestance !

 

-       Comment se passent tes vacances, lui demanda-t-il, tu as hâte de rentrer ?

-       Tu n’imagines même pas. Et toi ?

-       Oui et non. Parfois, comme ce soir, je retrouve au manoir l’atmosphère de mon enfance, et c’est merveilleux, mais à d’autres moments… L’école me manque. Mes parents ne me mêlent à trop à cela, mais… comme tu le sais…  Enfin tu sais.

 

Pansy savait. Les parents de Draco n’avaient renié leur passé de Mangemorts qu’officiellement et, quelles qu’en soient leurs raisons, s’étaient remis au service de lord Voldemort dès son retour, renouant avec des pratiques aussi dangereuses que terrifiantes. Plusieurs camarades de Serpentard étaient dans la même situation que Draco et c’était une chose dont on parlait à mi-voix dans leur maison, d’un ton soit fanatique, soit soucieux… Heureusement, l’école leur offrait une sorte de refuge, leur permettant de conserver leur innocence quelques années encore et de penser à autre chose qu’à leur futur engagement dans un camp ou dans l’autre.

 

-       Mais ne parlons pas de cela, ajouta-t-il presque aussitôt. Tu veux boire quelque chose ? Un French martini?

-       Tu me connais trop bien.

 

Toute la soirée, Draco resta auprès d’elle et Pansy se prit à rêver qu’il en serait toujours ainsi, comme dans ses rêves les plus tendres. Draco et elle unis pour la vie, sans mage noir ni rivales, sous un grand sapin illuminé. D’abord seuls tous les deux, puis entourés de leurs enfants. Pansy en voulait plusieurs, elle avait trop souffert de solitude dans son enfance. Elle espérait qu’ils tiendraient tous de Draco physiquement et non pas d’elle ; inutile de leur transmettre ses traits un peu trop prononcés. Les gens disaient toujours d’elle qu’elle avait « du chien » mais jamais qu’elle était belle, alors que devant la beauté aristocratique de Draco, seule la contemplation était de mise.

 

Elle passa d’ailleurs le repas à le contempler discrètement, parlant avec lui de Poudlard, de ces idiots de Gryffondors et de tout ce qu’ils partageaient, puis ils dansèrent ensemble sans trop s’intéresser aux nombreux invités qui gravitaient autour d’eux. Ils ne purent toutefois pas ignorer le commentaire tonitruant de Zeldon Arias quand ils passèrent près de lui.

 

-       C’est votre fils, Lucius ? A quand le mariage avec la petite Parkinson ?

-       Ah, c’est à eux qui faut le demander, répondit le père de Draco.

 

Pansy se raidit, anticipant le rejet et le démenti que son ami ne manquerait pas de formuler, mais Draco se contenta de l’emmener valser plus loin, les sourcils froncés.

 

-       De quoi il se mêle, ce crétin ?

-       A croire qu’on fait un beau couple, répondit Pansy, écarlate, feignant de plaisanter.

 

Draco la dévisagea un instant, un sourire sur les lèvres, et elle pria pour que ses mains ne se fissent pas trop moites, ses yeux pas trop brillants, pour que rien ne la trahît.

 

-       Comme quand on était petits et qu’on jouait au papa et à la maman, tu te souviens ?

 

 Si elle s’en souvenait !

 

-       Bien sûr ! C’est même toi qui a dû m’apprendre le concept ! rit Pansy.

-       Bon, et sinon, tu as envie de quelque chose de spécial, pour Noël ? Ça va bientôt être l’heure des cadeaux et je peux toujours essayer de changer le tien à la dernière minute, si tu me donnes une bonne idée. C’est un vrai casse-tête d’offrir un cadeau à une fille.

 

Toi, pensa Pansy. J’ai envie de toi. La valse et son cocktail commençaient à lui faire tourner la tête, à moins que ce ne fussent les bras, les pas, le parfum de Draco… où tout simplement l’envie délirante qu’elle avait de remplacer son jabot de dentelle, de se pendre à son cou et d’y rester.

 

-       Je ne sais pas, je… Et toi ?

-       N’essaye pas de changer de sujet, Sissy. On parle de toi, là.

-       Non vraiment, je ne sais pas ce que j’aimerais. La tête de Granger sur un plateau d’argent ?

 

Une vraie famille. La recette du bonheur. Un traitement vraiment efficace contre l’acné… Toi. Toi, toi et encore toi.

 

-       Aïe, rit Draco, je n’ai pas pensé à ça, tu crois que mon cadeau te plaira quand même ?

-       Ça dépend de ce que c’est.

-       Viens, lui dit-il alors en la prenant par la main. N’attendons pas minuit. Je vais te le donner tout de suite.

 

Draco alla chercher dans sa chambre un petit paquet tandis que Pansy chargeait un elfe de maison de lui apporter le sien. Les deux adolescents se rejoignirent au pallier du premier étage et sans plus attendre, s’assirent sur les marches pour déballer leurs présents respectifs. La musique était moins forte dans le hall et les portraits de toute la lignée des Malfoy s’alignaient sur les murs lambrissés de bois sombre. Des guirlandes aux couleurs de leur maison –vert et argent- serpentaient le long de la rampe d’escalier, assorties au ruban qui ceignait son propre paquet.

 

-       Toi d’abord, dit Pansy, pressée de savoir si elle avait bien choisi.

 

Le papier crissa sous les longs doigts de Draco, dévoilant un étrange petit boîtier en plastique noir.

 

-       Qu’est-ce que c’est ?

-       Une invention moldue, répondit­-elle. L’une de celles qui me font penser qu’à leur façon, ils créent parfois des choses magiques, eux aussi. Ça sert à écouter de la musique où que l’on aille. Bon, les moldus, eux, ont besoin de recharger l’appareil et de transférer dessus toutes les musiques qu’ils aiment, mais pas toi. Je l’ai fait ensorceler : il est désormais étanche, incassable, inusable… Et il te suffira de penser à une musique pour qu’il te la joue automatiquement.

 

Draco contempla l’appareil, sidéré.

 

-       C’est vrai ?

-       Parfaitement ! Il te suffit de brancher ce fil, là, et de mettre les écouteurs dans tes oreilles.

-       Sissy, c’est…

 

Draco ne savait pas quoi dire et c’était pour Pansy le plus beau des remerciements.

 

-       Bah, je savais que tu aimais la musique et puis… je n’ai rien contre notre exceptionnalisme culturel, mais bon… les gramophones ont fait leur temps !

 

Elle regarda par-dessus la rampe des escaliers pour voir s’il ne traînait pas d’oreilles indiscrètes dans le hall puis lui confia, malicieuse :

 

-       Tu n’imagineras jamais tout ce que j’ai dû faire pour te dénicher cela ! Si mon père l’apprenait ! J’ai dû aller dans un magasin moldu, tu te rends compte ? J’en avais entendu parler mais je ne savais même pas comment ça s’appelait et quand j’ai lancé un « accio lecteur de musique », une dizaine d’appareils se sont mis à voler vers moi.

-       Non ?! Il y a eu des témoins ?

-       Heureusement que non mais, le temps que j’annule le sort, une alarme avait retenti… Enfin bref, c’était épique !

-       Je m’en doute ! Oh Sissy…

 

Pansy lui avait souvent répété combien ce surnom l’agaçait avant de renoncer, finalement séduite par sa sonorité dans sa bouche. Ce soir-là il la comblait, parce qu’elle le voyait heureux et que c’était grâce à elle.

 

-       Merci ! C’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire... en plus de ton amitié.

-       Allez, répondit-elle, embarrassée, les effusions de sentiments c’est bon pour les Gryffondors. Essaye juste de cacher l’appareil à tes parents et à tous les sorciers un peu intégristes sur les bords. Et à Granger ! Ça lui ferait bien trop plaisir de te prendre en flagrant délit de possession d’objet moldu ; enfin, en dehors de tes cigarettes, cela s’entend.

-       C’est promis. Je te préviens, mon cadeau à moi est beaucoup, mais alors beaucoup plus traditionnel. J’espère qu’il te plaira quand même !

 

Pansy n’en doutait pas et elle avait raison. Dans un petit écrin de velours vert reposait un pendentif, si beau que Pansy sentit les larmes lui monter aux yeux en le découvrant. Une tête de dragon finement détaillée. Quoi de plus merveilleux que de recevoir un bijou de l’homme qu’on aime et comment ne pas voir dans ce geste mille symboles exquis ?

 

-       Tu aimes ? lui demanda Draco. S’il ne te plait pas, je peux…

-       Il est parfait ! le coupa Pansy. Vraiment parfait.

-       Il appartenait à ma grand-mère, lui dit Draco en le soulevant du satin pour le lui accrocher lui-même. Elle adorait les dragons. D’où mon nom, je suppose…

 

Pansy souleva ses cheveux et inclina la nuque, s’autorisant même à fermer les yeux une fraction de seconde pour mieux savourer la caresse de ses doigts sur cette partie si sensible de son corps. Elle ne revenait pas de la tournure que prenait la soirée et s’attendait désormais à tout. Son imagination galopait au-devant de ses rêves, lui faisant croire que ses vœux les plus chers étaient peut-être sur le point de se réaliser et que peut-être…

 

-       Il devrait normalement attendre de revenir à ma future épouse, poursuivit la voix de Draco, mais c’est à toi que je veux le donner. Toi ma complice de toujours, ma meilleure amie.

 

Ne pas se retourner. Ne pas se demander pourquoi ses mots la rendaient triste, tout d’un coup, pourquoi le poids de la déception la ramenait brusquement sur terre alors même que celui du pendentif venait se poser tout près de son cœur, au-dessus du décolleté ; une place qu’il ne quitterait plus. Elle aurait pourtant dû nager dans le bonheur !

 

-       Merci, murmura-t-elle en se maudissant d’être si naïve et se résignant à la frustration.

 

Et elle se retourna, un sourire de façade collé à son visage d’amie fidèle.

 

... to be continued

 

J'espère que le début vous plait, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Et merci d'avoir lu ^^

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>