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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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Sex Alcool&Rock'n'Roll
Par Melkaw
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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    Chapitre 7     Les chapitres     29 Reviews    
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chapitre 7

Dislaiming: Tout appartient à JKR, merci.

Melissa: On veut des reviews, c'est encore noël !! (merde) et bon anniversaire Artoung.

Camille: bonne lecture, bonne année. J'traine pas plus pasque j'ai piscine ce soir et j'ai pas encore talqué mon bonnet !

Melkaw: Merci Zouz' et désolé de t'avoir pressé pour 'rien'. La bise miss.

Chapitre 7 :

Le dimanche était passé très vite. Toute la journée, les deux garçons avaient dormi et ils ne s’étaient réveillés que tard dans l’après-midi. Draco était immédiatement sorti, n’adressant pas la parole à Harry, l’évitant toute la journée.

Mais pendant les répétitions, ils s’échangeaient deux-trois mots histoire de paraître le plus normal possible... Mais 'normal', après un baiser pareil, c’est tout bonnement impossible !, pensaient-ils.

Mais cette situation n’échappa pas à Ron et Blaise qui les connaissaient par cœur. D’habitude, ils se prenaient la tête tout le temps, maintenant, c’était le calme plat, ce qui voulait bien dire que quelque chose clochait.

Blaise voulait absolument une conversation avec Draco et Ron voulait la même chose avec Harry. Mais il s’avéra que c’était plus facile à dire qu’a faire.

Les deux garçons partaient chacun de leur coté laissant le couple seul et sans un indice sur ce qu’il s’était passé la veille. Les excuses étaient toutes plus pitoyables les unes que les autres : "j'ai oublié ma trousse en cours", "j'dois parler au prof", et j'en passe...

Blaise soupçonnait une baise de folie, mais Ron lui fit comprendre que c’était impossible car il savait que son ami Harry n’aurait pas fait ‘ça’ de cette façon et encore moins avec lui.

- Harry n'est pas un mec qui pense qu'au cul, Blaise, contrairement à d'autre, avait dit Ron.

Lundi matin, Draco récupérait déjà des numéros de téléphone de filles sur son portable. Ses soi-disants camarades de classes lui filaient les numéros de leurs ex.

Théodore Nott est celui qui lui en avait refourgué le plus. Il lui avait même fait un compte rendu de toutes les bonnes meufs de Beauxbâtons : ce qu’elles faisaient, ce qu’elles ne faisaient pas et si c’était pour le plaisir ou pour quelque chose en particulier. Chaque fille avait sa particularité, son atout majeur.

C’est comme ça qu’il apprit que Loona Lovegood ne couchait que si on lui donnait sa dose de crack, que Hermione Granger savait énormément de choses sur le sujet et qu'elle faisait toujours très plaisir à son partenaire, que Lavande Brown n’aimait pas qu’on ne passe pas la porte de derrière, que Ginny Weasley était toujours vierge mais qu'elle savait quoi faire de sa bouche, et que d'autre étaient de vrais maso... Théo disait qu'il n'approchait jamais ses dernières, mais Draco ne le croyait pas...

Décidemment, les filles de Beauxbâtons étaient des petites garces, même de belles zalopes comme disait si bien Théo.

De son côté, Harry n’en pouvait plus de voir Draco s’exciter comme un possédé sur son portable, envoyant et recevant des messages à la pelle de ces veilles garces. Il se demandait bien ce qu’il leur racontait... De toute façon, depuis le concert, toutes ces filles devaient fantasmer sur lui. Surtout que voilà, Draco était une bête de sexe...

Hier matin, c’était bien lui qui avait dit qu’embrasser un garçon ne le dérangeait pas, alors pourquoi aujourd’hui, il voulait avoir une copine ? Enfin 'copine' était un bien grand mot. Pourquoi voulait-il un coup d’une nuit ? Pourquoi il s’efforçait de passer pour un mec qui en a, un bon gros hétéro ?

Lundi soir, Draco sortit de sa chambre vers 21 heures, laissant Harry sur internet à papoter avec ses potes de Cambridge. Il était de plus en plus mal moralement. Il savait pertinemment ce qu'allait faire Draco à cette heure-ci et cela ne lui plaisait pas du tout. Il se demandait même s'il allait rentrer dormir cette nuit...

Ne pouvant s’endormir, Harry était dans son lit, la lumière toujours allumée, lisant un livre « Le Banquet », de Platon (bah oui, c’est un littéraire). Enfin, Draco rentra, le plus doucement possible, comme pour ne pas déranger Harry.

Mais quand il vit que celui-ci ne dormait pas, il se jeta dans son lit, comme une masse, épuisé, ne faisant plus attention au bruit et au reste.

Harry avait le cœur serré en voyant Draco tout débraillé, la ceinture défaite, la chemise mal boutonnée... Quand il vit son visage neutre et froid, il se demanda pourquoi il allait voir ses salopes si c’était pour revenir dans cet état : même pas heureux d’avoir tiré un coup.

Mardi, Harry ne pouvait plus supporter cette situation. Pour essayer d'oublier tous ses tracas, il appela JD :

- Allo ? dit JD.

- Oui, JD, c’est Harry…

- Ah ! Je suis content de t’entendre ! Ca va ? Enfin… J’espère... sa voix s’était faite plus douce.

- Ou…ouais, ça va ! Tu sais, j’ai beaucoup pensé à toi depuis samedi…mentit Harry.

- Oui, moi aussi, répondit JD d’une voix enjouée.

- J’aimerais qu’on se voit… plus... souvent… demanda Harry mal à l'aise.

- Bien sûr, Harry !! s'écria JD tout heureux. Je n'attendais que ce coup de fil pour venir te voir !

- Alors, je suis content, dit Harry d’une voix morne.

- Ouais, bah, on dirait pas, lâcha JD, déçu.

- Non, ce n’est pas à cause de toi que j'parle sur ce ton, ne te méprend pas. C’est juste… à cause… des cours, c’est dur.

- Ah, d’accord, je comprends !

- Oui… Bon, bah, je dois aller en cours… A toute.

- Bi…

Mais Harry avait raccroché avant d'entendre la fin de la phrase de JD. Draco venait d'entrer dans la pièce et il le dévisageait.

Harry était exténué. Les cours, le silence de Draco, tous ces coups de téléphone de JD entre chaque intercours et bien évidement, les répétitions de Snape le mettaient KO. De plus, avec l’harcellement moral de Ron et Blaise à propos de Draco, il allait craquer.

Mardi soir, Draco était revenu encore plus tard que la veille, des brindilles dans les cheveux, cette fois. Harry avait mal au cœur sans avoir mangé les vieux champignons pourris de la cantine, il ne comprit que plus tard pourquoi sa digestion se faisait difficile. En le voyant comme ça, Harry ne put faire autre chose que de se forcer à penser à JD. Il était avec lui dorénavant, il n'avait pas le droit de penser à quelqu'un d'autre...

Mercredi matin, Harry se réveilla difficilement. Il entra dans la salle de bain, puis dans la douche, et se lava le corps activement. Il avait tellement la tête dans le cul qu’il avait oublié de fermer la porte à clef...

Draco se leva à son tour quelques minutes plus tard. Ses nuits de baise l’avaient grave affaibli et il était comme vidé. Il se rendit compte qu'il était encore habillé comme la veille. Il se sentit alors très sale et voulut se laver immédiatement. Il entra à son tour dans la salle de bain et là, la vision d’un Harry de dos, complètement nu, arriva à son cerveau. Le souffle coupé, les joues en feu, il quitta la salle de bain en courant, sauta dans ses couvertures, les mains entre les cuisses, s’insultant d’avoir été si excité de bon matin. En effet, Draco s’était 'réveillé'. Harry ne s'était rendu compte de rien, l'action n'ayant duré qu'un instant.

Putain de merde ! Je bande de bon matin. Normalement, c’est que le soir, avec les zalopes de Beauxbâtons… Et encore, je dois me concentrer super longtemps… Et là, je le vois LUI et me voilà dans cet état !

Et pourquoi quand je suis près de LUI je réagis si primitivement ? Je suis bien éduqué pourtant ! Depuis ce putain de dimanche matin, je ne pense qu’à ça ! J’suis pas gay ! JE NE SUIS PAS GAY !

Tiens, le voilà, il sort de la salle de bain… avec JUSTE sa PUTAIN de serviette sur SES putains de hanches ! Il se fout de ma gueule ! Je suis sûr qu’il sait. Il le sait ! Lui, il s’en fout, hein ? Il a son JR ! Ce boulet ! Et quoi ? Pourquoi tu me regardes ? Tu veux te battre ?! J’aimerais tellement lui défoncer sa belle gueule, les poings qui se rencontrent tout ça, sa peau et la mienne en contact… encore…

Et Draco rentra de nouveau en trombe dans la salle de bain sous le regard plus que surpri du brun. Draco se voilait la face. Toutes les filles qu’il baisait n’étaient qu’un prétexte pour oublier le réel objet de ses désirs...

Quand il était avec ses filles, il ne ressentait rien, aucun plaisir, c’était plus que chiant. Elles étaient comme un substitut de sa main, en plus doux, bien sûr. Plus bruyante aussi, il se demandait d'ailleurs si elles n'exagéraient pas un peu… Nan, finalement, cela devait être lui. Eh oui, Draco est une bête de sexe.

Il n'en ressortait que plus léger, plus soulagé. Il se disait que s'il pouvait le faire avec des filles, cela voulait dire qu'il aimait bel et bien le sexe opposé. En plus, c’est vrai que ces ‘zalopes’ étaient d’une grande utilité ! Se voilait-il la face ? Oui.

La matinée passa si lentement qu’elle en devint presque mortelle. La dernière heure de cours, la plus longue aux yeux d’Harry, était le cours de français. Le cours de monsieur Jacquot était chiant qu’il en pouvait plus…

Comme le français était un cours de LV2 les rares élèves qui avaient pris cette option étaient tous mélangés : les L, les S et les ES. C’est pour cette raison que les quatre garçons étaient réunis. Un supplice pour le brun et le blond parce qu’ils devaient travailler par groupe de quatre. Qui dit quatre dit : Harry, Ron, Blaise et Draco.

Monsieur Jacquot, surnommé « Mister Bave », était un professeur vraiment relou. Limite gay refoulé sur les bords car très efféminé dans sa façon de parler et sa gestuelle aussi. La cinquantaine, un style de vieux prof de français, d'une voix horriblement barbante et monotone. Il était en total opposition avec Snape... Les deux ne pouvaient pas se saquer pour on ne sait qu’elle raison, mais connaissant Severus, sûrement encore une histoire de cul.

En cours de Mister bave, tous les élèves de la classe avaient les yeux fixés sur sa bouche. En effet, M. Jacquot était bien dégeulasse. Pourquoi ? Parce qu'il parle tellement longtemps sans s’arrêter qu’à la commissure de ses lèvres, deux traces de bave apparaissent et s’incrustent... Il essaye tant bien que mal de les enlever avec le bout de sa langue, mais il en rajoute encore plus, ce qui rend le blanc encore plus blanc et les élèves encore plus dégoutés.

Et quand il écrit quelque chose au tableau et qu'il se retourne de nouveau face à la classe, les deux immondices ont disparu. Epoustouflant, n'est-ce pas? Neville, qui était en français avec eux, aimait raconter à quiconque le lui demandait, l'histoire de 'la bave qui tue'.

Effectivement, un jour où M. Jacquot était malade, il prévint un matin ses élèves qu'il n'arrivait presque plus à ouvrir les yeux, et que, de ce fait, il devrait rester assit toute la journée. Les élèves, plutôt content que leur prof ne voit plus rien, s'endormirent tous au bout de dix minutes chrono.

Tous, sauf Neville qui voulait absolument apprendre au moins un mot de français dans le cours. Et ce dernier vit l'impossible, l'immonde, l'absolument terrifiante bavitude de Mister bave.

Alors que ce dernier était en train d'expliquer que, contrairement aux anglais, en France, c'était la deuxième personne du singulier qui prenait un 'S', un filet de bave coula d'un bon centimètre en dehors de sa bouche, retenu seulement par sa lèvre inférieure. Neville, choqué, faillit vomir.

L'action ne dura pas longtemps car un énorme 'SLURP' réveilla toute la classe, et la bave était rentrée chez elle. Ni vu ni connu, Mister bave échappa à une nouvelle humiliation publique... Quoique tout le lycée fut au courant dès l'heure suivante.

Enfin, la sonnerie de midi sonna. Tous sortirent précipitamment de la salle et se dirigèrent vers le self pour manger. Le self était au bâtiment trois, une chance pour les L qui étaient tout le temps dans ce bâtiment.

Pour s'y rendre, il suffisait de pousser une porte au rez-de-chaussée, de longer un long couloir jusqu'à une machine très moderne, où tous les élèves devaient être munie d'une main et d'un code secret pour avoir accès aux plateaux, et donc, manger. Ensuite, comme dans tout self, il fallait se servir en entrée, plat chaud et dessert, sans oublier les couverts, le verre et les serviettes avant d'aller, si on veut, chercher un verre de lait un peu plus loin. Chaque jour, voire plusieurs fois par jour, il y avait un boulet qui oubliait ses couverts ou qui renversait son verre plein de lait...

Un étrange silence régnait à la table. Ron et Blaise ne disaient pas un mot, de même que pour Draco et Harry.

Et comme un prince sur son cheval blanc, Neville arriva et les sauva de ce silence pesant. Il posa son plateau au côté de Harry et prit la parole :

- Vous savez pas quoi ?! dit-il d’une voix douce.

- Non, mais je sens que tu vas nous le dire, répliqua Ron.

- On va avoir un nouveau prof de français !

- Ah bon ? Pourquoi ? Monsieur Jacquot vient juste de s’étouffer avec sa bave ? Railla Draco.

- Trop naast… Pouffa Blaise.

- Je t’emmerde, Blaise !! Sourit-il.

- OH MY GOD !! Qu’est ce que ça fait plaisir de te voir sourire Draco, dit Ron, hein Harry !!

Et en une fraction de seconde la table était redevenue étrangement silencieuse et Neville ouvrit de nouveau la bouche.

- Mais bof, reprit Neville, je disais on va avoir UNE nouvelle prof, UNE FEMME ! Dit-il tout excité. Et merde, j'ai pris deux fourchettes, rajouta-t-il tout triste. Ron explosa de rire.

- UNE FEMME ?! Nan, tu mens ! C’est trop bon ça ! Si c’est une bête de sexe, elle va y passer ! dit Draco d’une voix fière et pleine de sous-entendus.

- Bah, venant de toi, j’en doute pas, cracha Harry, tout en le fusillant du regard.

- Je t’ai pas sonné, Potty !

- Ah !! Comment s’appelle la nouvelle ? Coupa Ron toujours mort de rire à cause de Neville le boulet.

- Je crois que c’est un truc du genre « Pot de Fleur » ou « Poteau de Flowers »... Euh... attendez que ça me revienne ! Un truc « Dans la cour », « Fleur du truc machin dans la cours », voilà (au fait, il parle en anglais donc imaginez-vous Neville parler en français)…

Draco cracha l’eau qu’il avait essayé de boire juste avant la tirade de Neville, vaporisant de fines gouttelettes Ron et Neville.

- FLEUR DELACOUR ?! s’écria-t-il.

- Ouaiiiiiis, c’est ça ! Acquiesça Neville.

Et dans un bond, Draco sortit du réfectoire laissant son plateau à rapporter aux autres. Harry ne le lavait pas lâché des yeux jusqu'à ce qu’il passe la porte.

Blaise nettoyait le visage de sa moitié pendant qu’Harry alla ranger le plateau de Draco.

- Au fait « pause caca », comment tu sais tout ça ? demanda Blaise.

- Arrête de m’appeler comme ça ! J’aime pas, et c’est pas de ma faute si j’ai l’estomac fragile, bouda-t-il.

- Ah, c’est bon, je rigole ! Allez, dis-nous tout, réclama Blaise.

- C’est Snape qui me l'a dit…, avoua-t-il.

- SNAPE !! crièrent-ils tous les trois.

- Oui… Je sais ce que vous allez dire, mais je l’aime, quand il m’as dit qu’il voulait bien de moi, je suis revenu…

- Mais il t’avait jeté comme une merde ! Qu’est ce que tu as fais ? cria Harry.

- Laisse-moi, ce sont mes affaires, Harry ! Mêle-toi de ton cul, lança Neville en s’en allant, visiblement très irrité .

OoOOoooOOooO

Draco s’était allongé dans le parc, à l’abri des regards. Les sourcils froncés, il regardait le ciel. Il ferma les yeux un instant.

Il y a deux ans, à Cannes sur la plage, Draco était seul, comme toujours, ses parents l’ayant délaissé pour flamber dans les casinos.

Regardant l’immensité de la mer, il était encore plus beau qu’aujourd’hui, les traits plus léger, moins d’animosité dans le regard, plus d’innocence, et les yeux toujours aussi gris, orageux.

Et c’est à ce moment qu’elle apparut, sortant de l’eau, ses long cheveux blonds descendant jusqu’aux courbes de ses hanches, les yeux bleu comme l’océan. Son bikini était un peu trop petit au goût de Draco, mais il lui allait vraiment bien.

Elle s’approcha lentement de lui, la démarche gracieuse, toute en légèreté. Elle lui sourit et s’assit sur sa serviette.

- Bonjour ! (français)

- Lu ! (anglais)

- Oh, tu es anglais !!

- Non à peine…

- Oh… Je suis Fleur.

- Super…

- Toi ?

- Draco.

- T’es super mignon !

- Je sais.

- Je suis 20 ans.

Il la regarda plus attentivement et, en effet, elle avait bien la vingtaine. Il lui sourit parce que son anglais était à chier et il la trouva vraiment belle.

- 16.

- J’aime ta compagnie, tu ne parle pas beaucoup, c’est facile de te comprendre, lui dit elle.

- Je sais…

Fleur continua de monologuer toute seule un bon moment, jusqu'à ce qu’il y participe enfin. Ils avaient passé toute la soirée sur la plage, à parler de tout et de rien ; des sujets faciles à aborder pour Fleur, parce qu’elle était un peu teubée question compréhension.

Elle lui apprit qu’elle voulait venir en Angleterre parce que c’était facile de trouver du travail et qu’elle avait adoré Londres durant ses voyages scolaires, notamment à Cambridge. Elle lui apprit quelques mots de français et elle lui dit que ça serait bien d’être prof de français dans un pays anglophone, mais il lui dit qu’il valait mieux être bon en anglais avant et elle rit.

Il commença à faire froid donc il l’invita dans sa chambre d’hôtel au Carlton, et il lui apprit quelques notes de basse et, elle, quelques belles chansons françaises. Des heures plus tard, elle n’en pouvait plus, elle le poussa jusqu’au lit, lui arracha ses vêtements et l’embrassa furieusement.

Il ne savait pas quoi faire, c’était la première fois qu’on l’embrassait de cette manière. Elle lui apprit le ‘french kiss’ et il adorait ça… Et ce fut sa première nuit d’amour.

Le lendemain matin, Fleur fut très douce, elle le serrait dans ses bras, l’embrassant, le berçant, et Draco se dit qu’enfin il avait trouvé quelqu’un à aimer. Quelqu'un qui serait là pour lui et qu'il pourrait être là pour elle.

Ils allèrent tout deux à la plage, main dans la main, s’embrassant, se caressant, discutant et Fleur pétait la dalle, donc bien gentiment, il alla chercher deux glaces. A son retour, il vit Fleur et un espèce de monstre des mers, un grand brun avec des muscles trop ostentatoire pour les jeunes gens, les cheveux long et la gueule orange, il avait abusé de l’auto bronzant. Tenant fièrement sa planche de surf.

Et elle était là, le tâtant de partout. Elle lui mordillait même l’oreille alors qu’il était là juste en face d’elle. Il l’en fit tomber ses glaces.

- Oh Fleur !! C’est qui ce vilain ?! S’écria-t-il.

- Ah, lui, c’est Olivier Dubois, mon ex…

- Ouais, ok, mais qu’est ce que tu fous avec ce pas beau !!

- Bah, je discute du bon vieux temps.

- Ouais, le bon vieux temps c’est révolu maintenant. Tu viens avec moi, on s’en va, dit-il, l’attrapant par le poignet et l’entraînant deux mètres plus loin.

- Lâche-moi, couina-t-elle.

- Et pourquoi ça ? T’es avec moi, nan !

- Non ! C’était bien sympa, voilà, t’es gentil au lit, tout ça, mais moi, il me faut de la violence de la baise, de la bonne baise qui fait crier, qui fait hurler de plaisir. Toi, tu fais juste soupirer.

- Ah, mais t’es complètement pétée de la tête ma pauvre !! Tu vas me dire que cette bête là-bas te fait prendre ton pied !

- Exactement !

- MAIS REGARDE-LE !! IL S’EMBRASSE LES BRAS !!

- Je trouve ça sensuel.

- T’es complètement teubée ma pauvre ! Va rejoindre la MMP avec lui !!

- La MMP ??

- OUAIS LA MEGA MOCHE PRIDE, ESPECE DE VIEILLE GARCE !

Depuis ce jour, Draco était devenu le gars qu’il était aujourd’hui : froid, distant, ne faisant confiance à personne… Ou presque.

- Draco ? DRACO !! hurla une voix de femme.

Et il ouvra les yeux. En face de lui, il vit deux grand yeux bleus et quelques mèches blondes qui caressaient son visage à moitié éveillé.

- MON DIEU, C’EST TOI DRACO !

- Oui, je sais !! Pas besoin de me crier dans les oreilles, Fleur. Je sais que tu es là…

- Tu te rappelles de moi !!! Je suis si heureuse !

- Comment tu veux que je t’oublie !

- Je sais, je suis tellement sex !

- Nan, trop pas.

- Oh, que tu es méchant, sourit elle. Tu es encore vexé ? Ca se comprend...

- Trop pas ! S’offusqua-t-il.

- Alors que deviens-tu ? Ca a l’air d’aller en tout cas.

- Je suis élève et je vais bien ! Mais voilà, j’ai un rendez vous, alors…

Ne finissant pas sa phrase, il se releva lentement et se dirigea hors de Poudlard, pestant contre le retour de la vieille garce.

- Tu verras, Draco, tu ne m’échapperas pas ! Lâcha-t-elle du coin de la bouche sans que celui-ci puisse l'entendre.

OoOOoooOOooO

Draco était vraiment énervé. Il avait complètement oublié Harry et il se dirigea vers Beauxbâtons. A l’entrée, il vit Hermione papoter avec Lavande, encore une fille du catalogue de Théo. Draco s'arrêta sur le trottoir d'en face et fixa bien dans les yeux Hermione jusqu'à ce que cette dernière détourne le regard vers lui.

Elle lui fit alors un beau doigt d'honneur qui fit sourire Draco. 'Elle en a dans le string, celle-là', pensa Draco. Il s'avanca vers elle. Il se retrouva alors derrière Lavande et tapota l'épaule de cette dernière.

- Ouais ? Lâcha Lavande en se retournant. 'Oh My God', Draco en personne qui me touche l'épaule !! J'vais m'évanouiiiire !! Viiiite un brancard !!

- Allez, va faire mumuse avec tes crottes de nez, j'veux pas t'voir toi, j'suis là pour ta pote Hermione, alors casses-toi maintenant.

Lavande s'évanouie réellement.

Personne ne saura jamais si c'est parce que Draco lui a adressé la parole, ou bien parce qu'elle s'est fait remballer comme un vieux cheeseburger, ou tout simplement car son cerveau ne fut pas assez rapide pour comprendre le sens de la phrase de Draco. Mais bref, Draco l'enjamba et se retrouva face à Hermione.

- Je te demande pardon, dit-il en un souffle.

Hermione le regarda droit dans les yeux, puis sourit. Tout le monde savait que Draco ne pardonnait jamais à personne quoique ce soit. Elle prit donc cette révélation très au sérieux.

- Je t'écoute, dit-elle calmement en se rapprochant de Draco d'un petit pas.

- Tu as besoin de moi, j'ai besoin de toi. Concluons un marché.

- Quoi ? Quoi ?? Mais... En quoi ai-je besoin de toi ?

- J'sais que tu veux te la péter devant tout le monde. Si tu le souhaite, je fais de toi ma copine officielle. Quitte à ne pas avoir le droit d'aller voir ailleurs, encore qu'il faut que tu assures coté vie sexuelle. Tu es la seule en qui j'peux, entre guillemet, avoir confiance. Ce qui va suivre restera entre toi et moi et pi c’est tout.

- Et en quoi je te suis utile dans ton plan ? Je vois bien mes avantages, mais les tiens, où sont-ils ?

- T'es loin d'être si conne que ça, toi ! J'accepte de répondre à cette question à une condition : je veux d'abord que tu acceptes d'être ma sex-friend. Ou pour toi, d'être ton petit copain officiel.

- J'accepte. J'avais épuisé tous les nouveaux mecs mignons et j't'avoue que j'voulais pas trop taper dans la seconde classe. Et puis, ça peut être sympa d'être plus d'une nuit avec le même gars ! Après tout... Mais bof, dis-moi tout maintenant.

- Tu ne vas pas me croire, mais j'veux être sûr que je ne suis pas attiré par les mecs... Mais jure-moi que tu ne diras ça à personne !

- Ah, ouais, Harry m’en avait parlé !!

- Comment ça !! Il t’a dit quoi ??

- Bah, après que tu m’ais repoussé, il m’a expliqué que ce n’était pas de ma faute, mais parce que tu étais gay !!

- Ah, le batard !!!

- Pourquoi ? Il avait menti ?

- Bah oui !!

- Ah, bon ? Et c’est pour ça que tu as besoin de moi, pour savoir si tu ne l’es pas, dit elle en souriant.

- Ouais, bah, c’est bon, t’sais… Enfin, tu va m’aider !! Reprit-il d’un ton sec.

- Evidemment !! Maintenant tu es mon mec, il va falloir qu'on fasse croire à tout le monde que l'on est un couple. Es-tu prêt pour ça ?

- Je crois que je n'ai pas le choix... dit-il d'une voix faible.

Ainsi, Hermione s'approcha dangereusement de Draco, se mit sur la pointe des pieds et ses lèvres ne se retrouvèrent qu'à quelques centimètres de celles de Draco.

- A toi de faire l'autre partit du chemin, souffla-t-elle à Draco.

Ce dernier franchit le cap et embrassa Hermione, n’effleurant que ses lèvres, avec une légère grimace de dégoût. Cette dernière se recula presque aussitôt de quelques pas tout en continuant de fixer Draco et lui lança un clin d'œil avant de se retourner pour partir dans l'enceinte de son lycée.

Lavande, qui avait finalement reprit ses esprits au milieu de la conversation, retomba dans les pommes au moment où Draco l'enjamba de nouveau pour rentrer à Poudlard. Ce dernier sortit son portable sur le chemin du dortoir et envoya un texto à Hermione : 'Merci, mais ouvre pas ta gueule sinon j’te fous la misère. Draco'

OoOOoooOOooO

Pendant ce temps, à Poudlard, Harry était de nouveau en salle de répétition avec Ron, vu que Blaise était allé démouler un cake.

- Dis moi Harry ce qu’il se passe. Je te connais mieux que personne, je vois bien que t’as trop pas la forme !!

- Rien, Ron… Rien, dit il d’une voix faible.

- Ouais, c’est ça !! PUTAIN MAITENANT TU VAS OUVRIR TA GUEULE, ON EST SEULS ! DIS-MOI, HARRY !!! Hurla t-il.

Il s’était jeté sur Harry, le faisant tomber à terre, le serrant fort par les bras. Harry avait le regard vide, fixé sur la batterie de son ami. Il était à terre et Ron sur lui, resserrant de plus en plus fort sa prise, il avait mal mais il ne voulait rien dire.

- Parles, putain Harry, parles… Il avait soufflé ces derniers mots au creux de son oreille, à bout, s’allongeant sur lui.

- Tu ne me dis plus rien depuis qu’il est là… Pourquoi tu es si fermé ? Avant, même pour un truc qui n’en valait pas la peine, tu venais me voir, et maintenant, plus rien… murmura Ron

Il resta un moment allongé sur le corps chaud d’Harry, puis se releva, planta une dernière fois son regard dans celui de son meilleur ami, et commença à ouvrir la porte, lorsqu’enfin Harry lui prit la main pour le retenir.

- Tu es vraiment chiant toi, quand tu t’y mets, soupira le brun.

- Et toi, t’es vraiment con, dit le roux en souriant.

- Promet-moi de m’écouter jusqu’au bout, en silence ! Ne paraît pas trop énervé ni rien parce qu’à la moindre de tes réflexions, je me tais et je me barre compris…

- Oui

- Voilà, ça fait même pas deux semaines qu’il est là, même pas deux semaines qu’il a prit possession de mon espace tout ça, deux semaines que je ne fais que penser à lui !! Ron, j’ai dit quoi !!! Fais pas c'te vieille gueule ! ‘Fin bref… L’autre jour, enfin samedi quoi, j’ai pas pu résister à l’envie de le toucher, encore… Depuis la beuverie d’après concert, on s’est embrassé… mais il n’en a aucun souvenir puisqu’il était déchiré… Mais bof, c’est pas le plus important. Dimanche matin, quand tu nous as vu à la sortie du club, on s’était encore embrassés… Je me suis dis : « Ayé enfin, il est jaloux ! Je me suis trouvé quelqu’un d’autre et lui veut me récupérer ! », et bah, nan… Le lendemain, il ne me calcule pas, et tous les soirs, il sort pour se taper des garces… J’en peux plus, j’ai mal… Tu comprends, Ron, je souffre… Et comme je suis immonde, j’ai appelé JR, non, JD, pour qu’on sorte ensemble, et cette sangsue me lâche plus ! Il me fatigue, me tue à petit feu… Dis-moi, qu’est ce que je dois faire, dis-moi ? J’en peux plus ! Dis-moi si j'dois partir ou pas !! J’en ai assez…

Après sa longue tirade, Harry s’était assis en tailleur les mains cachant son visage et Ron, après avoir pâli de plus en plus, s’agenouilla en face de lui, relevant son visage pour planter ses yeux dans les siens, et dit :

- Je ne sais pas… Je t’avoue que je ne suis d’aucune aide… Si je pouvais en parler à Blaise, ça m’aiderait.

- POURQUOI TOUJOURS LUI !!!

- Parce qu’il comprend tout. Ce n’est pas seulement parce que c’est mon copain, nan, Blaise est un gars bien qui peut aider plus que moi…

- Mais contrairement à toi, je n’ai pas besoin de lui !! Si je te le dis à toi, c’est pas pour lui, t’sais !!

- Pardon...

- Ouais…

- Enfin, si tu n’en peux plus de JD, t’as qu'à le jeter, c’est simple.

- Plus facile à dire qu’à faire !!

- Nan, comme tu ne ressens rien pour lui, ça sera facile.

- Pff… Des fois je me dis Ron que t’es vraiment con…

- Sympa…

- Laisse, vais me débrouiller…

- Si tu le dis…

Harry laissa sa gratte et sortit de la salle de répétition. Il croisa au passage un Blaise qui ne marchait pas très droit, il avait dû lâcher une trop grosse pêche.

Il se dirigea tout droit vers le parc, croisant une belle femme aux cheveux longs et blonds, mais il n’y prêta pas attention, et enfin, il sortit des rampards du lycée, attendu par JD.

- Mais qu’est-ce que tu fous là ?! Demanda t-il d’un ton sec.

- Bah, je voulais te voir… Dit-il en souriant.

- Et si moi je ne voulais pas aujourd’hui.

- Ah, bah, merci, c’est sympa !! Dit JD avant de prendre la route pour repartir.

- Hmm… C’est bon… Reste avec moi, souffla Harry, tout en serrant sa taille.

- Ca te dit une petite promenade...

- Oui, ça me va…

Puis JD prit la main d’Harry et lui raconta sa journée, tout en marchant en direction de « la forêt interdite ». A côté de celle-ci, ils virent un groupe de filles et ils s’approchèrent.

Le groupe de filles était composé d’Hermione, Pansy, Loona et Lavande. Harry reconnaissant la blonde, il alla leur dire bonjour et JD fit de même.

- Alors les filles, pourquoi ça piaille comme ça ? Questionna JD.

- Ah !! C’est une histoire de dingue, dit Loona, tout en prenant la main d’Harry, l’enlevant de celle de JD.

- Ok… Et qu’est ce que c’est ?? demanda Harry.

- Bah, je suis O-FFI-CIEL-LE-MENT la petite amie de Draco !! Insista Hermione, toute heureuse, se la pétant à peine.

- Quoi ? Quoi ? S’étrangla presque Harry.

- Oui, c’est-il pas magnifique ? Il s’est confessé à moi, depuis le jour du concert. Il a regretté le mal qu’il a pu me faire et nous voila ensemble pour la VIE, rétorqua la Granger, enfin pour le moment surtout.

- Tu mens, souffla Harry.

- Trop pas !! C’est la vérité, t’sais.

- Tu mens…

- NAN ! Casses-toi, tu pus !

- Tu…

Et il fit demi tour, laissant JD seul, en présence de la meute féminine. Il l’avait pourtant appelé mais le brun ne s’était pas retourné une seule fois. Le pas lourd, il se dirigea lentement jusqu’au dortoir 1, croisant ses amis, leur pétant tous des vents… Il entra enfin dans sa chambre et s’allongea sur le lit de Draco, trop abattut pour monter à l’échelle qui le mènerait à son lit.

Les draps n’étaient que sensations pour Harry/ L’odeur de Draco était si présente, si envoutante… Extenué, il s’endormit recroquevillé dans ce lit qui n’était pas le sien.

A suivre…

Melkaw: Alors ? Ca trou pas l'cul d'une poule ? Non sérieux... Z'avez interêt à être... complaisant... cette fiction est bientôt fini les gens... 'Voulez un épilogue ? Très bien, le pouvoir est entre vos mains, vous savez ce qu'il reste à faire.
 
 
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