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au 31 Mai 21 :
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L'Espoir
Par Nightsky
Harry Potter  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 6     Les chapitres     33 Reviews    
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Professeur particulier

 Salut tout le monde! Me voilà enfin de retoure avec un nouveau chapitre. Bon il faut savoir que je l'ai écrit hier jusqu'à 2h du matin alors je vous demande votre indulgence au sujet de sa qualité. Pour ce qui est de la suite de cette fic et des autres je crois que sauf miracle, vous ne l'aurez avant que ma période de partiles soit entièrement finie. Pour vous consoler (si jamais vous êtes tristes) je vous invite à lire les OS que je compte publier pour Noël. 

Avant de vous laisser profiter de la lecture, je tiens à préciser qu'un changement majeur arrive à savoir que cette fic sera désormais dédicacée à artemis. D'une parce qu'elle a été la première à la reviewer et que je suis sûre de la retrouver sur chacun de mes chapitres et de deux parce qu'elle m'a fait un plaisir monstre en me dédicaçant deux de ses supers fics (et puis aussi parce qu'elle a fait coucou avant d'aller s'enterrer^^). Voilà miss j'espère que tu aimeras la suite. 

Bonne lecture 

 

 

Chapitre 6 : Professeur particulier

 

            J’ai la tête et les paupières lourdes. La lumière agresse mes rétines chaque fois que je tente d’ouvrir les yeux. Comment ça se fait ? Je prends pourtant toujours bien soin de bien fermer les volets avant de me coucher.

            Mon autre raison d’inquiétude c’est que je sais au contact des draps sur moi que je ne porte pas grand-chose hormis un boxer et des chaussettes. Tout est tellement flou dans ma tête que je n’arrive pas à rassembler les évènements de la soirée qui ont fait que je me suis retrouvé au lit sans avoir fermé les volets et sans pyjama. 

            J’inspire une grosse goulée d’air et ouvre mes yeux en grand affrontant avec courage les méchants et agressifs rayons de soleil.

            Quand ma volonté fini par gagner sur mes paupières qui ont une fâcheuse tendance à vouloir se refermer, je me rends compte que je ne suis absolument pas dans ma chambre ce qui explique les volets grands ouverts.

            J’avise alors le désordre typiquement thhéodorenottien qui règne en maître dans la pièce. Bon au moins je sais où je suis. Mais ça ne me dit pas ce que j’y fais ni pourquoi on m’a laissé dormir jusqu’à… 14h30 !!!

            Avec les gestes désordonnés de toute personne venant de se réveiller et essayant de se dépêcher, je commence à rassembler mes vêtements et à les enfiler miraculeusement dans le bon ordre. Cependant, je ne suis ni assez adroit ni assez chanceux pour pouvoir passer les deux pieds à la fois dans mon pantalon sans m’écraser ridiculement par terre.

            Après les douloureuses présentations entre le parquet et mon derrière, je décide de me calmer et d’attendre que le monde ait fini de tourner avant d’entreprendre tout nouveau mouvement. J’en profite aussi pour essayer de mettre un peu d’ordre dans mon esprit. Si personne n’est venu me chercher c’est qu’on peut bien m’attendre encore un peu (et puis je serai pas utile à grand-chose si je passe mon temps à me casser la figure).

            Comme s’ils n’avaient attendu que le retour au calme pour ressurgir d’eux même, les souvenirs affluent dans ma mémoire martelant mon pauvre cerveau tout juste réveillé d’images plus ou moins agréables. Ma tête commence à tourner et je croix que je me laisserais bien tenté par un retour au dodo (en plus le lit de Théo est très confortable) mais une petite partie de moi me fait remarquer que cette fois il y a peu de chance que le sommeil soit sans rêve.

            Je m’apprête à prendre mon courage à deux mains et soulever mes fesses du plancher quand la porte s’ouvre avec fracas, laissant entrer un Théodore Nott en pleine forme qui crie joyeusement :

            « Mon petit Hope, il est temps de se lever ! Le soleil brille, les oiseaux et Seamus chantent et le repas de midi (très) en retard est prêt, il n’attend plus que toi pour être mangé !!! »

            Tout à son entrée fracassante, mon ami n’a pas remarqué que je n’étais plus vraiment dans le lit et lorsqu’il daigne enfin cesser de brailler et regarder dans ma direction, l’étonnement se peint sur son visage. Il faut dire que j’ai pas tellement l’habitude d’accueillir les gens assis par terre en caleçon, mon pantalon au niveau des chevilles et un seul bras passé dans ma chemise.

            « Ben Hope, qu’est-ce que tu fous là ?

            -Du tricot, ça se voit pas ? Plus sérieusement, j’étais en train d’essayer de m’habiller plus ou moins correctement quant mon postérieur a pensé que le sol avait l’air fort sympathique et qu’il voulait le rencontrer tout de suite.

            -Je vois. Bon bouge toi on a tous faim mais Mike et Innocence ont décidé que personne ne toucherai à l’alléchant repas qu’ils ont préparé avant toi et nous on en est réduit à baver devant toutes ces bonnes choses qui ont une odeur des plus exquise sans pouvoir nous en approcher. Alors fait moi le plaisir de sauter dans tes fringues et d’accourir sinon je t’emmène en te traînant par la peau du cul ! »

            J’ai à peine le temps d’enfiler chemise et pantalon que déjà Théo m’a saisi le bras et me tire dans les escaliers. Il en profite pour m’expliquer que pendant que je jouais les marmottes, Blaise et Mike se sont enfermés dans la salle d’audition pour parler entre eux des évènements de la veille et qu’ils n’en sont sorti que pour aller s’enfermer à nouveau dans la cuisine cette fois en déclarant qu’ils allaient s’occuper du repas de midi et en faire un festin pour me remercier de mon soutien d’hier.

            Nous n’avons pas encore atteint les dernières marches que je sens déjà un délicieux fumet dans l’air. C’est ce moment que choisi mon ventre pour manifester bruyamment le vide qui l’habite.

            « Je vois que tu es tout disposé à faire honneur à la cuisine de nos amis. Ça tombe bien il y a assez à manger pour un régiment. »

            Nous arrivons enfin dans la salle principale du cabaret, transformée pour quelques heures en salle à manger. Une longue table rectangulaire occupe le centre de la pièce, surmontée d’une nappe blanche et entourée de tous les employés de la maison qui n’ont pas pu rentrer chez eux hier soir.

            Blaise et Mike se tiennent à l’autre bout de la tablée et jettent des regards noirs à tous ceux qui ont le malheur de tendre la main vers les plats à l’odeur alléchante qui occupent le centre du meuble.

            Les deux cuisiniers contournent la petite assemblée pour venir me rejoindre et sans que j’ai eu le temps de dire quoique ce soit, ils appuient chacun sur une épaule différente et me fond asseoir de force dans le luxueux fauteuil apparu derrière moi.

            « Hope, j’espère que tu aime la cuisine orientale et plus particulièrement le couscous, c’est la seule chose qu’on savait cuisiner sans risquer un massacre. Déclare le métis.

            -On ne savait pas trop comment te remercier pour hier alors on a décider de te préparer ce bon repas. 

            -Merci à tout les deux.

            -Bon assez de palabres, intervient Théo, il est temps de passer à table ! »

            Les couvercles d’argent qui couvraient les plats disparaissent laissant apparaître leur contenu, finissant de me mettre l’eau à la bouche. Sans plus de cérémonie, nous nous servons tous et commençons à manger de bon appétit.

            Lorsque tout le monde s’est bien gaver de semoule, viandes, légumes et sauces ainsi que des nombreux et sucrés petits gâteaux qui ont pris la place des mets salés, les hommes quittent la table un par un et un tournoi d’échec explosif acharné s’installe pour savoir qui aura le plaisir de faire la vaisselle.

            Ne restent à table que Théo et moi. Je me laisse aller au moelleux de mon siège et fais errer mon regard dans la salle. J’aime ce cabaret, son petit côté rétro et moderne à la fois. Je crois bien que je ne me sentirai jamais vraiment chez moi nulle part mais cet endroit est ce qui ressemble le plus à une maison pour moi et mes collègues sont ce qui se rapproche le plus d’une grande famille dont Théo serait le papa involontaire. L’image qui apparaît dans ma tête représentant un Théodore Nott entouré de nous tous en couche culotte, l’air complètement désespéré, me fait pouffer de rire (mon ami a toujours eu du mal avec les enfants).

            « Y a pas à dire je te préfère quand tu souris. Même quand il n’y a aucune raison à ça. déclare alors le « papa » me sortant de mes pensées.

            -Je me sens mieux grâce à ce bon repas.

            -Tant mieux parce que je t’interdis de me refaire le coup d’hier et de remettre ce sujet sur le tapis. Ici tout le monde t’aime alors ne t’en fais pas, tout ira bien.

            -Mouais. J’ai quand même eu l’impression que quelques danseurs me regardaient bizarrement.

            -Ça c’est parce que tu as la joue d’un impressionnant bleu tirant sur les violets. Je peux te promettre que ça attire l’œil. Tu n’as pas mal ?

            -Un peu mais je ne pensais pas avoir de marque. Je la ferai disparaître tout à l’heure, ça ferait mauvais genre devant les clients. Et puis certains pourraient se faire des idées en la voyant.

            -Comme ?

            -Que je me suis reconverti dans le SM, ou alors que tu bats tes employés.

            -Ce serait fâcheux. Enfin surtout la deuxième parce que je suis sûr que la première idée plairait à pas mal d’entre eux. Enfin bref, à la base c’est pas vraiment de ça que je voulais te parler. Dis moi, plutôt que d’en arriver à des solutions radicales, comme celle que tu as proposée hier, tu ne référerais pas prendre des cours pour apprendre à contrôler ta magie ?

            -Je pourrais faire ça ?

            -Bien sûr. Je t’ai même trouvé un prof. Alors ça te tente ?

            -Oh que oui !

            -Ok. J’ai tout arrangé avec lui, tu pourras commencer cet après midi…enfin si tu es présentable d’ici là. »

            Je me lève d’un bond et commence à me précipiter vers ma chambre. Je vais avoir des cours de magie ! Je suis tellement heureux ! Avant de quitter la pièce, je me retourne et lance :

            « Merci Théo ! Je t’adore ! »

 

            Théo je te hais !

            Comment a-t-il pu me choisir un prof aussi exigeant et éternellement insatisfait ? Cela fait maintenant deux heures que je fais voler une satanée plume à plusieurs mètres de haut mais ce n’est jamais assez bien pour Môssieur Malfoy qui passe son temps à me dire des petits mots charmants tels que : « ta trajectoire est pas droite », « c’est trop haut », « contrôle un peu mieux la magie que tu mets dans ton sort » et mon préféré « ne fais pas ces yeux là on dirait que tu veux tuer cette pauvre plume au lieu de la faire voler ». J’ai effectivement des envies de meurtre mais celles-ci ne sont en aucun cas dirigées vers l’objet blanc qui atterri avec légèreté devant moi.

            Draco Malfoy tout récemment proclamé professeur particulier de Harry Dubois, me regarde avec les sourcils froncés comme s’il était en proie à une énigme impossible à résoudre.

            « Bon, on va laisser tomber le wingardium leviosa pour aujourd’hui. Mais ne t’en crois pas débarrasser, nous y reviendrons plus tard.

            -Mais pourquoi ? J’y arrive pourtant à faire voler ta plume ! (Je n’ai vraiment pas envie de recommencer, j’en ai marre)

            -Dubois, si nous étions dans un cours à Poudlard, ton sort serait jugé parfait mais là le but est moins de t’apprendre des sorts que de te permettre de maîtriser complètement ta magie. Or, de ce point de vue tu as encore énormément de progrès à faire.

            -Ok ok. Bon alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

            -Combien de temps te reste-t-il avant de devoir t’occuper de la représentation de ce soir ?

            -Etant donné que Théo à pris l’organisation des choses en main, je peux me permettre de n’arriver qu’une heure avant que ma prestation commence.

            -Parfait alors va le prévenir que tu sorts.

            -Hein ?

            -Nous ne pouvons décemment pas continuer ces cours si tu n’as pas de baguette. Celle que je t’ai prêtée aujourd’hui ne te correspond pas vraiment. En plus elle a appartenu à Ron et tu ne peux pas te présenter devant ses parents avec, ils la reconnaîtraient. Donc on va aller t’en acheter une.

            -Mais…

            -Pas de mais qui tiennent. Théo m’a assuré que tu avais l’argent nécessaire pour te la payer et j’ai pu voir que ton potentiel magique était assez important pour que l’une d’entre elle te choisisse.

            -Me choisisse ?

            -Tu comprendras quand on y sera. Maintenant va prévenir Théo et retrouve moi à côté de l’accès cheminette. »

            Quelques minutes plus tard, je me retrouve à tourbillonner dans la cheminée direction le Chaudron Baveur. Je déteste vraiment ce moyen de transport mais comme je n’ai légalement pas le droit de transplaner, je suis bien obligé de passer par là.

            Je m’arrête enfin de tournoyer et atterrit le plus élégamment possible sur le dallage de pierre du pub sorcier. Personne ne me prête la moindre attention, des clients arrivant par cheminette il y en a des dizaines chaque jour. Les flammes crépitent plus intensément dans l’âtre laissant soudain apparaître Malfoy qui même avec ce moyen de transport là réussi à garder une classe folle (il faudra que je lui demande comment il fait un jour).

            Sans plus de cérémonie, il m’attrape par le bras et me traîne dans l’arrière cour avant de tapoter le mur de sa baguette. Celui-ci vibre alors un peu avant de nous ouvrir un passage vers le chemin de Traverse.

            Il y a très peu de monde. Outre le fait que nous soyons un jour de semaine, cet endroit a été victime de nombreuses attaques des mangemorts et rares sont les courageux qui osent encore s’y aventurer sans transplaner directement dans les boutiques où les cafés. La plupart des clients du cabaret déplorent cette situation qui empêche le développement correct du commerce sorcier et donc de l’économie sorcière mais moi je préfère cette situation. Je n’aime pas sortir de L’Espoir, encore moins quand les rues sont bondées, alors je me réjouis égoïstement du peu de sorciers qui flâne sur la route pavée.  

            Malfoy et moi avançons d’un pas rapide vers la boutique de Ollivander qui se trouve étouffée entre deux énormes bâtiments de commerce. L’écriteau de l’un d’entre eux attire mon attention : Farces et attrapes pour sorciers facétieux, Weasley and Weasley.

            « De la famille de Ron ? je demande en désignant l’inscription clignotante multicolore.

            -Oui. Ce sont ses frères. Quand tu les rencontreras surtout ne bois jamais un verre qu’ils ont rempli à ta place et ne mange pas non plus des bonbons qu’ils ne manqueront pas de t’offrir. On a souvent de très mauvaises surprises quand on n’est pas assez attentif avec eux.

            -Je m’en souviendrai. Mais ils ne doivent pas avoir beaucoup de clients en ce moment.

            -Oh que si. Les gens ont besoin de rire plus que jamais. De plus, leurs inventions ont parfois des conséquences telles qu’elles sont utilisées pendant les batailles pour déstabiliser l’adversaire.

            -Je crois que je vais vraiment faire très attention à ce que j’avalerai chez les Weasley. »

            Malfoy sourit à ma remarque et je ne peux m’empêcher de penser qu’il est réellement beau et troublant. Je me secoue la tête pour me remettre les idées parfaitement en place et suit le blond qui a déjà pratiquement disparu dans la petite boutique.

            L’intérieur est impressionnant, d’immenses meubles à tiroirs occupent la totalité des murs et le reste de la pièce semble dans un désordre sans nom. Nous nous avançons avec difficulté vers le comptoir d’accueil  et attendons que l’on veuille bien venir s’occuper de nous.

            Un homme ne tarde pas à apparaître devant nous, sorti de Merlin seul sait où. Il porte sur la tête un étrange chapeau surmonté d’une lanterne et ses yeux sont agrandis par les verres d’une paire de lunette d’une taille peu commune.

            « Pardonnez moi pour l’attente mais je ne pensais pas avoir de clients aujourd’hui. A cette époque de l’année personne n’achète de baguette habituellement. Alors c’est pour qui ?

            -Pour lui. Répond Malfoy à ma place. Mais dites moi où est Mr. Ollivander ?

            -Il est parti en voyage en Asie pour quelques semaines. Il paraît que le bois de cerisier a des propriétés méconnues. Mais revenons à nos hiboux, qu’est-il arrivé à votre baguette pour que vous ayez besoin d’une neuve ?

            -En fait je n’en ai jamais eu.

            -Vous vous moquez de moi ? Comment est-ce possible ? Vous avez pourtant un tel potentiel magique !

            -Vraiment ?

            -Bien sûr ! En fait je ne suis là que pour rendre service à mon oncle, mon véritable métier c’est de détecter les sorciers afin de pouvoir leur envoyer leur convocation à Poudlard. Avec un pouvoir aussi puissant que le vôtre il paraît impossible que vous n’ayez pas été repéré.

            -C’est pourtant le cas. J’ai compris que j’étais sorcier un peu par hasard quand j’ai changé le boa de plume d’une femme très désagréable en véritable boa constrictor.

            -C’est vraiment étonnant, vraiment étonnant. »

            Tout en parlant dans sa barbe, il grimpe avec agilité sur l’échelle et sort plusieurs baguettes des tiroirs. Il les dispose ensuite sur le comptoir et nous donne le descriptif de chacune d’elles. Il finit par m’en tendre une en me demandant de l’essayer.

            J’effectue un mouvement négligeant du poignet pour voir la lanterne sur le chapeau de l’homme exploser. Je sursaute et repose l’objet sur le meuble de bois sombre sans attendre. Pas troublé pour deux noises, le vendeur rematérialise sa lampe d’un claquement de doigt et me tend la suivante.

            Après une longue série d’essais infructueux, je commence à désespérer. Je sens l’incrédulité monter chez les deux hommes, ça ne doit pas être tous les jours que les baguettes magiques décident de boycotter quelqu’un en masse.

            « Vous êtes décidément une énigme pour moi. déclare le vendeur. C’est la première fois depuis que je suis assez vieux pour avoir ma propre baguette que j’ai connaissance d’un cas pareil. Je pense qu’il vaut mieux que j’aille voir dans la réserve spéciale de mon oncle, il y a peu de chance que l’on puisse trouver ailleurs chaussure à votre pied. »

            L’homme disparaît alors à l’arrière de la boutique me laissant seul avec Malfoy.

            « Tu es vraiment plein de surprise comme garçon. Théo ne nous a pas prévenu de tout ça quand il nous a parlé de toi.

            -Théo ne dit toujours que ce qui l’arrange. Tu le connais, tu as bien du te douter qu’il avait garder des choses pour lui afin de pouvoir bien s’amuser quand vous les découvririez, non ?

            -Bien sûr mais je ne pensais pas me retrouver en présence d’un mystère sur patte.

            -Et moi je ne pensais pas devoir jouer la comédie devant un ministre, toute sa famille et une flopée d’aurors de première classe. Il savait très bien que s’il m’avait mis au courant j’aurais refusé immédiatement. Il sait parfaitement comment amener les gens où il le désire.

            -Ce n’était pas un serpentard pour rien. »

            Le retour du neveu d’Ollivander interrompt là notre conversation. Il ne porte rien d’autre qu’une boîte de forme longiligne entourée de papier de soie.

            « Je n’ai rien trouvé d’autre qui soit digne d’intérêt. J’espère qu’elle vous conviendra sinon je ne sais plus quoi faire. »

            Il sort alors la fine baguette de bois de son étui et me la place entre les mains sans geste brusque. J’effectue à nouveau un mouvement de poignet mais cette fois à mon grand soulagement, rien n’explose dans le magasin et une gerbe d’étincelles d’or sort du bout de la baguette et vient flotter doucement dans l’air.

            « Parfait ! s’exclame le vendeur. Vous voilà propriétaire d’une baguette de très haute qualité. Félicitations. Enfin il va d’abord falloir payer mais ce n’est qu’une formalité. »

            Lorsque toutes les formalités sont réglées, Malfoy et moi prenons congé et repartons en direction du Chaudron Baveur chacun de nous marchant en silence. Je serre sur mon cœur l’étui finement empaqueté. Je me sens étrangement bien en sachant l’ustensile magique à mes côtés. Je suis apaisé, comme si je venais de retrouver un ami perdu depuis longtemps, une part de moi vient de se remplir.

            Quelques minutes plus tard, nous avons atteint le pub et je relance une poignée de poudre dans les flammes tout en criant distinctement le nom du cabaret.

            A mon arrivée je tombe pratiquement dans les bras de Théo qui semble nous attendre.

            « Vous en avez mis du temps ! Je commençais à me demander si Draco ne t’avais pas entraîné dans un coin sombre pour pouvoir profité de ton corps de rêve.

            -Ne dis pas de bêtise mon p’tit Théodore tu sais bien que je n’aime pas les coins sombres, si j’avais voulu m’amuser avec Dubois je l’aurais emmené dans un hôtel. Surtout que ton petit protégé a l’air d’avoir des goûts de luxe. Il n’a était satisfait de sa baguette que lorsque celle-ci a été sortie de la réserve personnelle d’Ollivander, ce qui est la raison de notre si longue absence. Tu te rends compte, même moi dans mes grands jours je n’ai pas réussi un exploit pareil.

            -C’est normal. A personne exceptionnelle, baguette exceptionnelle. Au fait Dray, ton boss a appelé. Comme tu avais oublié ton portable je me suis permis de répondre à ta place. Tes agents auraient apparemment trouvé un témoin pour ton enquête et il t’attendent pour l’interroger.

            -Oh bon sang ! Il y a longtemps qu’il a appelé ? Merlin tu n’aurais pas pu me prévenir plus tôt ? Il faut que j’y aille tout de suite. se met à paniquer le blond »

            Je le raccompagne jusqu’à la zone de transplanage en me demandant quelle affaire peut bien le mettre dans un état pareil, à moins que ce ne soit son supérieur. Dans tous les cas je ne l’ai jamais vu comme ça et je réalise à quel point cela doit être délicat pour lui de s’absenter de son travail si longtemps dans la journée. 

            « Dubois on se voit demain. Entraîne toi avec la plume d’ici là et ne fais pas cette tête, ça te permettra de tester ta baguette.

            -Malfoy, merci de venir me donner des cours alors que tu es si occupé par tes devoirs d’auror. Si je peux faire quelque chose pour toi…

            -Ecoute, tu te fais déjà passer pour le fiancé de Ron et tu as pris Blaise sous ton aile, je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus. Et puis je ne fais pas ça par pur altruisme.

            -Qu’est-ce que tu veux dire ?

            -Tu m’intrigues Dubois, tu es un vivant mystère que j’ai bien l’intention de percer à jour. Disons que je fais cela par curiosité, tu as éveillé mon intérêt. »

            Il ponctue sa phrase d’un petit sourire énigmatique et d’un regard profond. Ses doigts viennent replacer une mèche derrière mes oreilles effleurant ma peau au passage. Je réprime un frisson à ce contact et m’apprête à répondre mais le blond transplane sans m’en laisser le temps. Je me retrouve seul dans la petite pièce en pleine confusion. Pourquoi mon cœur bat-il si fort ?

 

A suivre...

Oui je sais qu'il ne se passe pas grand chose, mais j'avais besoin de ce chapitre pour pouvoir faire évoluer les choses plus tard. J'espère que vous êtes reté avec moi jusqu'à la fin. Je ne suis pas super satisfaite de tout ça mais je vous promet de faire mieux la prochaine fois.

Voilà! Je ne vais pas aller m'enterrer comme artemis a pris l'habitude le faire (j'ai pas le temps j'ai cours dans une demi heure) mais je vais quand même aller me cahcer derrière un gros livre de civilisation américaine tou en pensant à comment faire pour améliorer mes écrits à venir.

Si l'envie vous prend de laisser un commentaire j'en serai ravie alors surtout n'hésitez pas.

Je vous fais de gros bisous.  

 

 
 
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