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au 31 Mai 21 :
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L'Espoir
Par Nightsky
Harry Potter  -  Romance  -  fr
10 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 7     Les chapitres     33 Reviews    
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Conversations

 Salut tout le monde!!! Voilà donc le chapitre 7 de l'Espoir! Qui a dit "enfin"? Donc je m'excuse pour le retard mais je suis un peu prise ces temps ci et je n'avance pas très vite mais pas de soucis je finirais tout ce que j'ai commencé^^. 

Depuis le chapitre 6 cette fic est dédicacée à mon petit champi artemis que je ne remercierais jamais assez pour son soutient enthousiaste et sa présence inconditionnelle sur la page des reviews.

Pour finir avec mon bla bla je dirais que ce chapitre est en partie une réponse à celles (je crois que je n'ai que des lectrices) qui voulaient un peu plus de danse, c'est maintenant chose faite. J'espère que ça vous plaira.

Bonne lecture.  

 

 

Chapitre 7 : Conversations

 

Je porte distraitement la dernière touche à mon maquillage du soir. Toute mon attention est accaparée par l’objet de bois fin qui repose à côté de mes produits. Je ne l’ai que depuis quelques jours mais j’ai l’impression qu’elle prend une place immense dans ma vie, je répugne même à m’en séparer le temps du spectacle. Elle m’est si précieuse que j’ai presque peur que l’on vienne me la dérober durant mon absence.

 

Je secoue la tête en me traitant d’imbécile. Qui pourrait vouloir de la baguette d’un simple danseur de cabaret. Je me lève de mon tabouret et attrape l’objet magique avec douceur. Je le dépose ensuite dans le papier de soie blanc qui tapisse l’étui de bois que Théo m’a offert avant d’en abaisser délicatement le couvercle.

 

« Hope !!! résonne alors la voix de Blaise dans le couloir. Hope qu’est-ce que tu fous bordel ? C’est à nous dans cinq minutes !

 

-J’arrive ! je crie en me dirigeant à toute allure vers ma porte évitant de justesse la collision entre le pan de bois et le visage stressé de mon ami. Je suis là, relax.

 

-Facile à dire. Tu sais depuis combien de temps j’ai pas danser ça ?

 

-Tu n’avais qu’à accepté quand on t’as proposé d’engager un pro pour l’occasion. Quoique je préfère quand même danser avec toi.

 

-Mais ça sert à rien de prendre quelqu’un juste pour un morceau. C’est de l’argent gaspillé.

 

-N’empêche maintenant tu flippes.

 

-…

 

-T’inquiète pas tu seras parfait, on a répété toute la journée. Et puis si jamais tu te plantes je compenserai en les faisant baver sur mon corps de rêve.

 

-Merci ça me donne confiance en moi ce que tu me dis là c’est fou.

 

-A ton service. »

 

Je me saisi des accessoires qui m’attendent dans les coulisses et attend patiemment la fin du numéro. A mon côté Blaise se balance d’un pied sur l’autre en regardant  nos collègues sans vraiment les voir.

 

Ce soir nous entraînons nos clients dans la savane africaine au pays des chasseurs et des sorciers vaudous. La scène a été parsemée pour l’occasion de hautes herbes sèches et dans le fond trônent même un baobab d’un taille relativement ridicule comparée à celle des arbres que l’on peut trouvé dans la nature, et un squelette d’antilope en plastique que je me ferais une joie de rendre au magasin  demain matin. Je sais que la représentation que nous donnons est clichée mais après tout les clients ne viennent pas ici en quête d’érudition. Les danseurs, couverts d’un maquillage foncé et brillant, se trémoussent dans des mouvements tribaux et sensuels à la fois, certains portent de grandes lances, les autres des boucliers et un combat dansé se joue sous nos yeux l’équipe victorieuse étant celle qui aura le plus émoustillé le public.

 

Le final arrive bientôt et le noir se fait laissant le temps aux interprètes de ramasser les affaires dont ils se sont délestés et de se retirer pour nous laisser la place.

 

Blaise et moi nous avançons encore invisibles aux hommes attablés. Je me place au centre dos au public, pose sur mon visage le masque de sorcier que l’on m’a attribué et passe à mes majeurs des anneaux retenant chacun un long filin auquel est fixé une sphère de tissu prête à s’enflammer. Innocence quant à lui se saisi des attributs du chasseur et se tapi au fond de la scène comme prêt à bondir sur sa proie.

 

La lumière inonde alors l’espace de danse, formant un cercle lumineux autour de moi et éclairant à peine lui donnant de la sorte un air inquiétant et dangereux. Un son de flûte s’élève alors et je lève lentement les bras vers le ciel la tête baissée. A nouveau le silence, juste quelques secondes. Enfin un second chant de flûte sur lequel j’écarte lentement les doigts et laisse échapper les sphères de tissus. Lorsque ces dernières finissent brutalement leur course en tirant d’un coup sec sur les filins, le mécanisme qu’elles renferment produit une étincelle et elles s’enflamment au moment même où interviennent les djumbes (NdA : je n’ai aucune idée de la manière dont cela s’écrit) et autres percussions. Je bouge en rythme, m’accompagnant dans ma danse des deux boules incandescentes qui semblent voler dans les airs.

 

Blaise sort alors de l’ombre, et se jette sur moi dans un bon félin et gracieux. Un affrontement dansé se joue entre nous mêlant danse afro et ballet de feu. Après avoir subit plusieurs attaques de lances, je fait quelques pas en arrière et lance les deux balles en l’air. Un collègue en coulisse les métamorphose d’un sort de telle manière que c’est une poupée vaudou qui retombe dans ma main. Blaise attaque à nouveau d’un mouvement ample et je m’empresse de planter une aiguille dans le flanc de la poupée. Mon ami stoppe son geste instantanément et s’effondre au sol en se tenant le côté. Je lève à nouveau le bras et l’abat en direction du cœur de la poupée sur un son de flûte tragique. La lumière se coupe avant que ma main n’atteigne l’objet deux coups de percussions clôturent la représentation.

 

« Bravo les gars c’était fabuleux !!! nous crie Seamus quand nous regagnons les coulisse.

 

-Hope, Innocence, vous êtes mes idoles !!! Je vous aime ! Epousez moi !!! plaisante un des danseurs.

 

-Non moi plutôt ! Je suis plus mignon que lui. S’exclame Mike en riant franchement.

 

-Tout doux mes petits ces deux sont mes protégés à moi. déclare Théo en investissant les coulisse. D’ailleurs, au lieu d’essayer de me les dépraver, vous devriez retourner sur scène avant que la musique commence sans vous. Quant à vous deux, mettez des fringues qui couvriront un peu plus vos corps et rejoignez moi en salle, Ron et Draco vous attendent à leur table habituelle. »

 

Je pousse un soupir que j’espère aussi discret que possible. Depuis que Malfoy m’a emmené chercher ma baguette j’ai du mal à me trouver trop proche de lui. J’ai l’impression que son regard ne me quitte plus, qu’il m’observe pour percer le mystère que je suis censé être, comme il l’a annoncé après notre visite à la boutique Ollivander. J’ai pourtant l’habitude des regards sur moi, quelque soit leur signification, mais celui là me perturbe, me rend nerveux. Mes cours particuliers de magie en deviennent lourds à supporter, j’y suis tendu et n’arrive plus à rien au bout des deux heures.

 

Blaise bavarde joyeusement tandis que nous nous habillons. Il est très fier d’avoir effectué cette chorégraphie sans aucune erreur et il est toujours ravi de passer la soirée avec les deux aurors.

 

« J’ai hâte de savoir ce qu’ils en ont pensé ! s’exclame-t-il avec un sourire radieux. Draco va encore sûrement faire sa tête de mule et prétendre qu’il n’est ici que parce que ton futur l’y a traîné mais Ron, lui, nous fera un compte rendu détaillé de tout ce qui lui a plut dans le numéro et il y a de forte chance qu’il nous retrace la chorégraphie au complet comme hier. Ça fait vraiment plaisir d’avoir quelqu’un d’aussi bon public

 

-Huhum. je marmonne en enfilant distraitement une chemise.  

 

-Hope tu m’écoutes ?

 

-Bien sûr, et si j’étais enclins aux conclusions hâtives je dirais que tu as l’air bien content de revoir Ron. je répond avec un sourire plein de sous entendus.

 

-Ben oui, ça me change de Draco qui passe son temps à me faire des remarques sarcastique sur la danse. Réplique-t-il avec une telle innocence que je me demandes si c’est bien mon ami qui se tient en face de moi ou si quelqu’un d’autre a pris possession de son esprit.

 

-Ok. Je suis prêt. Alors à quoi je ressemble ? »

 

Je me plante devant lui et écarte légèrement les bras lui présentant mon jean noir tombant sur mes hanches, ma chemise blanche savamment froissée et ma cravate lâche.

 

« A un jeune homme qui vient de se vautrer dans la luxure et qui n’attend qu’une occasion pour recommencer. Alléchant, vraiment.

 

-Si en fait c’est bien toi.

 

-Hein ?

 

-C’est rien, laisse couler. On y va ? »

 

Nous entrons dans la salle en toute discrétion pendant que les clients ont les yeux rivés à l’effeuillage sensuel de Seamus sur scène et nous glissons à la table où Ron et Malfoy nous attendent. Blaise commence par tenter de tirer au moins un compliment du blond mais je sais d’avance que cette entreprise est vouée à l’échec. Ce denier pose ses prunelles grises sur moi et je détourne les miennes pour entamer une conversation avec le roux vite rejoint en cela par le métis qui semble avide connaître son avis sur chaque mouvement de notre prestation. Mon fiancé finit par oublier ma présence pour exprimer, à grand renfort de mouvements de bras et de mimiques, à quel point il a été impression par notre performance.

 

Je m’appuis sur le dossier molletonné de mon fauteuil et les observe un sourire aux lèvres. Ils iraient tellement bien ensemble s’ils se décidaient à remarquer qu’ils se plaisent mutuellement mais rien n’y fait. J’ai beau m’arranger pour les laisser ensemble, leurs faire des remarques tout sauf subtiles sur le sujet, ils ne semblent se rendre compte de rien et Malfoy ne rate pas une occasion de se moquer de mes efforts en me disant que c’est la première fois qu’il voit un jeune fiancé mettre autant d’énergie à pousser son homme dans les bras d’un autre.

 

En parlant du loup, voici justement mon professeur qui se rapproche de moi.

 

« Bonsoir Dubois.

 

-Bonsoir Malfoy. Comment vas-tu ?

 

-Eh bien je regrette que nous n’ayons pas eu de cours aujourd’hui pour pouvoir te permettre de répéter mais je dois bien admettre que le résultat en valait la peine. »

 

Sous le coup de la surprise je le fixe les yeux grands ouverts et la bouche probablement entrouverte. Ce n’est possible, il ne vient pas de dire que notre spectacle était bon, j’ai forcément eu une hallucination auditive. Comme il me regarde attendant visiblement une réaction plus constructive que mon long silence, je me reprend et lance la première chose qui me passe par l’esprit :

 

« Très bien qui êtes-vous ? Et qu’avez-vous fait de Draco Malfoy ?

 

-Pardon ? répond-il un peu perdu. J’ai manqué quelque chose ?

 

-Laisse moi te reformuler ça. Est-ce que toi, Draco Malfoy, personnage sarcastique et éternel insatisfait de ton état, vient de me faire un compliment sur la représentation de cabaret que j’ai effectué il y a quelques instants ? Avant de me donner ta réponse rappelle toi aussi que cela fait trois soirs que tu prétends ne venir ici que parce qu’il faut bien surveiller Ron.

 

-Tu exagères. Je ne suis pas si avare de mots gentils. Réplique-t-il en croisant les bras sur sa poitrine d’un air boudeur. C’est juste que je ne suis pas comme mon ami la belette à toujours faire dans l’excessif.

 

-Ça pour pas être excessif, c’est pas excessif. je lance, accentuant l’air renfrogné du blond ce qui lui donne un air adorable.

 

-Harry, qu’as-tu dis à la fouine pour qu’elle fasse la tête ? demande Ron joyeusement.

 

-Je lui ai simplement fait remarquer son inclination à toujours garder ses remarques plaisantes pour lui.

 

-Tout cela n’est que pure invention. Pour preuve je viens de lui dire que cette danse valait bien l’annulation de notre cours du jour.

 

-Tu as fait ça toi ? crient en chœur Ron et Blaise l’air parfaitement stupéfaits.

 

-Mais en quoi est-ce si étonnant à la fin ? s’énerve Malfoy. »

 

Les deux autres commencent à le taquiner tout en évoquant ce qu’ils appellent son côté glaçon et remontent jusqu’à l’époque de Poudlard pour lui montrer à quel point il à toujours été froid dans ses critiques. Je me contente de les observer. Ce qu’ils évoquent m’est inconnu, je n’ai pas ma place dans ces souvenirs, ces aventures, ce passé qu’ils ont en commun.

 

Tandis que mes trois compagnons plaisantent et rient, je laisse aller me rembrunit dans mon coin. Je regrette tellement de ne pas avoir été élève de l’école, ma vie aurait été bien plus simple si j’avais eu quelqu’un pour m’apprendre ce que je devait savoir sur la magie au moment où j’en ai eu besoin. Cette absence de passé commun avec les sorciers de mon âge me pèse, j’en ressent un vide immense.

 

Au bout de quelque minute de « et tu te souviens de la fois où » et de « tu avais dit à untel » je n’en peut plus et me lève prétextant un tour de salle à effectuer. Je n’ai pas besoin de baisser les yeux pour savoir que ceux de Malfoy sont posés sur moi avec cette étincelle « tâchons d’éclaircir le mystère » que je ne supporte plus au fond des pupilles.

 

Je m’éloigne d’eux aussi vite que possible et commence à marcher de table en table, conversant avec les clients seuls leur, glissant parfois quelques mots aguicheurs à l’oreille. Tout à coup une poigne puissante m’encercle le poignet et me tire à l’abri d’un rideau.

 

« On peut savoir pourquoi tu nous a planté de la sorte ? demande Malfoy avec humeur.

 

-Je ne vois pas de quoi tu parles. Je fais simplement mon travail.

 

-Ne me prends pas pour un imbécile. Nous avons tous les trois remarqué que tu ne voulais plus être avec nous, la moindre des choses serait de nous dire pourquoi.

 

-Ecoutes, je suis employé ici depuis des années, ce cabaret est devenu ma maison et la moindre des choses que je puisse faire avant d’en partir c’est de faire ce pourquoi je suis payé.

 

-Comme apporter du plaisir aux clients ?

 

-Oui. Mais pas forcément celui auquel tu penses. Je peux leur plaire de bien des manières, parfois seuls quelques mots suffisent à donner le sourire.

 

-Oh je t’en prie, tu ne crois quand même pas sérieusement qu’ils viennent ici pour ta charmante conversation ? Pour eux tu ne représente pas guère plus qu’un gigolo.  

 

-Si j’ai effectivement cette prétention, maintenant, si tu n’as pas d’autre gentilles remarques à me faire, je vais y retourner. Je réplique en enfouissant profondément en moi la tristesse que ces mots ont engendré.

 

-Tu n’as pas répondu à ma question. Pourquoi nous as-tu abandonné de la sorte ?

 

-Vous n’avez pas vraiment besoin de moi pour parler de Poudlard et faire mon travail est plus intéressant que de faire tapisserie, au moins je sais quoi faire. A présent lâche moi que je puisse reprendre là où tu m’a interrompu.

 

-Je n’en ai pas fini.

 

-Moi si. Si tu as quelque chose d’autre à ajouter, attend donc le cours de demain. »

 

Sur ces mots je dégage mon poignet qu’il tient toujours dans sa main pâle et retourne dans la salle en me demandant pourquoi je n’arrive jamais à garder mon calme avec Malfoy.

 

Je pousse un juron en découvrant que tous les clients sont pris en charge et que Neville à la table duquel j’avais prévu de finir la soirée est e grande conversation avec Seamus. J’en suis heureux pour lui, mais cela ruine mes plans et je vais probablement devoir retourner à la table de mes amis si je ne trouve pas vite une occupation.

 

Un de mes habitués vient me sauver la mise en m’emprisonnant dans l’espace compris entre ses bras et le mur le plus proche.

 

« Bonsoir Hope. Ça faisait longtemps.

 

-Bonsoir Viktor. Quel plaisir de te revoir à l’Espoir. Je pensais que tu avais trouvé mieux ailleurs et que tu ne reviendrais plus avant que je parte.

 

-Il n’y a pas de meilleur cabaret que celui-ci, j’ai juste été un peu occupé ces derniers temps. Alors comme ça tu parts ?

 

-Je reviendrai…même si je ne sais pas quand.

 

-Il faut que je te dise au revoir alors et de manière assez mémorable pour être sûr que tu ne nous feras pas faux bond. Chuchote-t-il  mon oreille avec, je le devine un sourire carnassier.

 

-Et comment comptes-tu faire cela ?

 

-Je n’ai pas encore totalement décidé mais cette tenue que tu portes me donne bien des idées. Qu’en dis-tu ? Si nous allions dans un endroit plus intime ?

 

-Avec plaisir. »

 

Krum s’écarte sur le côté pour me laisser ouvrir le chemin et nous empruntons ensemble le couloir menant au chambres. La dernière chose que je vois en quittant la salle sont deux iris gris me fixant intensément.

 

Quand je reviens après avoir raccompagné mon compagnon de la nuit à la zone de transplanage, tous les clients et employés sont partis, il ne reste que Blaise assis sur le bord de la scène le regard dans le vide.

 

« Tu ne vas pas te coucher ? je demande.

 

-Tu le fais vraiment alors. Dit-il comme s’il n’avait pas entendu ma question.

 

-Hein ? De quoi tu parle ?

 

-Je te parle de quitter la salle avec un client. Je te parle d’aller dans les chambre avec lui. Je te parle de te donner pour de l’argent. Je te parle d’être un…

 

-Je crois que tu devrais t’arrêter là si tu ne veux pas que tes mots aillent trop loin.

 

-Pourquoi fais-tu une chose pareille ?

 

-Pourquoi pas ?

 

-Tu pourrais parfaitement refuser, tu es assez apprécier sans ça et Théo ne t’en voudrais pas. Je sais bien que nous sommes dans un cabaret et que tous les autres le font et que ça a fait aussi partie de ton travail mais je pensais que tu avais fini par passé outre cette partie du job. Quand je t’ai vu partir avec lui ça m’a fait l’effet d’une douche froide. Tu n’as donc pas de respect pour ton corps ?

 

-C’est un luxe que je n’ai pas eu l’heure de pouvoir m’offrir. Répond-je froidement. »

 

Blaise me fixe avec un regard grave avant de sauter lestement au sol pour me rejoindre.

 

« Hope je sens qu’il y a quelque chose que ne va pas. Ce n’est pas seulement ce soir mais un peu tous les jours depuis que je te connais. Tu m’as dit que je pouvais toujours venir te parler si j’en ressentais le besoin et je veux que tu saches que l’inverse est vrai.

 

-Merci mais…

 

-Si tu dis que tu vas bien je te casse la gueule comme ça tu arrêteras, au moins un temps, de débiter ces conneries. Il y a quelque chose qui te ronge, je le vois, je le sens et tu ne pourras pas t’en débarrasser en gardant tout pour toi de la sorte. Je ne veux pas voir le jour où tu exploseras et savoir que je n’ai rien fait pour l’empêcher. Je ne te demande d’épancher ton petit cœur ici et tout de suite mais mon oreille sera toujours prête à l’entendre.

 

-D’accord. Merci Blaise. Bonne nuit.

 

-Bonne nuit Harry. »

 

A suivre... (Je sais personne n'aime voir ces deux mots mais je suis obligée)

 

C'est tout pour cette fois j'espère que je n'ai perdu personne en route. je me suis un peu lâchée sur la longueur de la partie danse il me semble mais je ne pouvais pas faire autrement.

 Si vous avez quoi que ce soit à dire sur cette fic (que ça ce voit que je n'ai jamais mis les pied en Afrique, que Hope a l'air un peu lunatique, que vous voulez un Blaise à la maison etc...) il y a sur ce fabuleux site la possibilité de laisser des reviews. N'est pas merveilleux? 

Sur ces mots je vous laisse

Gros Bisous à tou(te)s 

 Nightsky qui doit être en cours dans cinq minutes. 

 
 
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