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A Coeurs Perdus : 2e Génération
Par Natalea
Harry Potter  -  Romance/Amitié  -  fr
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    Chapitre 21     Les chapitres     48 Reviews    
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Basculement

Au terme de cette semaine de vacances entre ciel et terre, Rose et Scorpius retournèrent à Poudlard, pour être aussitôt happés dans la tornade hurlante des ASPIC. Pour tous les septièmes années, même Albus, l’ambiance était studieuse au possible, et pour le moins stressante.

Comme sa mère avant elle, Rose trouva la période de révisions plutôt amusante. Elle n’avait jamais particulièrement craint les examens, tout simplement parce qu’elle n’y avait jamais échoué, et elle découvrait en plus ce trimestre la joie singulière d’étudier avec Scorpius, alors sa bonne humeur n’aurait pu être plus optimale.

Rose, Emily, Scorpius et Albus avaient en effet formé un groupe de travail en passe de devenir légendaire. Toute l’école s’était habituée à les voir réserver la même table dans un coin obscur de la bibliothèque, qu’ils auraient hantée jour et nuit si on les avait laissés faire. De temps à autre, Albus tentait vainement de s’échapper, mais Emily le retenait alors d’un regard impérieux. Nombreux étaient ceux qui venaient faire un bref séjour à la table d’études le temps d’un après-midi, dans l’espoir de se voir enseigner quelque point problématique de Métamorphoses ou de Potions. Rose et Scorpius aidaient avec prévenance, et, pour la première fois de sa vie d’adolescente, Rose fut surprise de voir certains de ses camarades la reconnaitre et la saluer dans les couloirs, avec un soupçon d’amitié. Elle était heureuse, tout simplement. 

Les examens se tinrent en juin, et sans surprise, Rose arriva première de sa promotion, quelques points au-dessus du record légendaire décroché par sa mère quelques vingt-cinq ans plus tôt. Scorpius, bon second, la félicita au milieu de tous les autres. Ils n’avaient jamais entretenu de compétition entre eux, mais tous deux savaient que Poudlard avait pris les paris, et que pas mal d’argent avait dû changer de main, ce soir-là…

Peu importait. Ils étaient diplômés à présent, et ils étaient libres.

Durant le premier mois de l’été, Scorpius alla rendre visite à sa mère et à sa nouvelle petite sœur, qui s’éveillait chaque jour un peu plus au monde. Rose, elle, rejoignit le cottage de son père. Les travaux s’étaient terminés pendant que Rose passait ses examens, et depuis, Harry était retourné vivre avec Ginny. Rose avait échangé quelques lettres à ce sujet avec son oncle, et tous deux avaient convenus que le mois de juillet serait la période de transition idéale, puisqu’elle se rendrait elle-même au cottage et qu’ainsi, Ron ne se retrouverait pas tout seul d’un seul coup.

A son arrivée, Ron se fit un plaisir d’accueillir sa fille comme une princesse, puis pendant une journée entière, il lui fit faire le tour de la maison et des environs, discourant sur tout ce qu’Harry et lui avaient rénové, et sur toutes les fois où Harry s’était enfoncé un clou dans l’orteil.

Lui aussi avait l’air sincèrement heureux, et son bonheur déteignait sur Rose. Bien sûr, c’était un bonheur léger, fragile. Ron portait sur lui une sorte de crainte permanente à l’idée de perdre tout ce qu’il venait de gagner. A l’idée que cette minuscule petite flamme qui le remplissait pour le moment ne s’éteigne à nouveau. Alors reviendraient les ténèbres, et le vide. Rose fit son possible pour que cela n’arrive pas. La première semaine, ils restèrent tranquillement à la campagne, savourant la tranquillité, la solitude, et pour Rose, la joie d’avoir achevé ses examens.

A partir de la deuxième semaine, Rose s’efforça de faire sortir Ron de sa bulle. Ils rendirent visite à Harry et aux autres membres de la famille Weasley. Emily avait obtenu de passer une partie des vacances chez Albus, et leur présence à tous les deux suffit à faire oublier à Rose la mine rancunière de Lily. Albus ne l’avait jamais clairement dit, mais il était évident qu’Emily avait réussi à le piéger, en fin de compte. Peut-être sans user de mots, justement. Sans poser d’étiquette sur ce qu’ils étaient ou ressentaient. Ils étaient ensemble, tout simplement, même si Albus répugnerait toujours à l’admettre. Rose était heureuse pour lui, mais surtout pour Emily, et elle se sentait parfois coupable à l’idée d’avoir laissé son amie se débrouiller toute seule avec un énergumène comme Albus. Mais Emily avait prouvé à de nombreuses reprises qu’elle était parfaitement capable de s’en occuper elle-même.

Au fil du temps, Rose entraîna Ron jusque dans les rues de Londres, où ils se rendirent au Chemin de Traverse, au théâtre, et même au cinéma. Ron manifestait toujours autant de circonspection vis-à-vis du monde Moldu, mais il admit que les films en trois dimensions étaient une invention digne d’intérêt.

A terme, Rose espérait lui faire rencontrer quelqu’un, mais elle avait conscience que c’était là un sujet trop sensible pour qu’elle se risque à l’aborder. Les vieilles blessures de son père semblaient enfin s’être refermées, pour un temps. Les cicatrices étaient encore fraîches. Mieux valait ne pas les réveiller.

Ron, en revanche, ne manqua pas de remarquer, avec toute la perspicacité d’un père, que Rose recevait fréquemment du courrier du même expéditeur, et il ne lui fallut pas longtemps pour qu’il se mette à poser des questions. Rose éluda avec sa fermeté habituelle, et Ron s’en amusa plus qu’autre chose. Un soir, il lui dit simplement :

- Je suis heureux pour toi. Que tu puisses te laisser vivre, enfin… J’espère qu’il se conduit bien avec toi.

Rose s’était contentée d’acquiescer, émue malgré elle et gênée, coupable à l’idée de ce qu’elle cachait encore à son père. Tiendrait-il le même discours, s’il savait qu’il parlait de Scorpius ? Probablement pas. A le regarder ainsi, Rose était convaincue qu’il en ferait une attaque, et le fragile château de cartes sur lequel reposaient ces quatre derniers mois s’effondrerait. Aussi pour l’heure, Rose gardait-elle cette perspective loin de son esprit.

Le mois d’août fut une expérience totalement différente. Rose retrouva Scorpius, et tous deux prirent pleinement conscience que ça y était, ils avaient passé leurs ASPIC, quitté Poudlard, et que bientôt, ils entreraient dans une nouvelle vie où ils pourraient être absolument tout ce qu’ils voudraient.

Drago et Hermione leur laissèrent un semblant plus de liberté. Ils s’absentèrent à diverses occasions, emmenant Alice et Hugo avec eux, leur confiant la maison pour eux tous seuls. Ou alors, ils laissèrent Scorpius et Rose se rendre eux aussi à Londres, pour goûter l’atmosphère trépidante de la capitale. Albus et Emily leur rendirent visite plusieurs fois. Eux en revanche ne se montrèrent pas ensemble chez les Potter, car ils ne voulaient pas mettre Harry, Ginny – et encore moins Lily – au courant. La rumeur aurait trop vite fait de remonter aux oreilles de Molly Weasley, et, de là, aux oreilles de Ron.

A la fin des vacances, Rose et Scorpius passèrent une semaine entière à Londres, pour régler les derniers préparatifs de leur entrée dans la vie universitaire.

En plus de son baccalauréat en candidat libre, Scorpius avait décroché une place dans le département d’astrophysique du prestigieux University College de Londres. Comme il l’avait dit à Rose lors de l’une de leurs discussions en haut de la tour d’Astronomie, il se destinait ainsi à des études Moldues. Cependant, comme presque chaque institution de Londres, l’établissement cachait une autre facette, accessible au monde sorcier. Scorpius s’était ainsi également inscrit au département des Sorts et Enchantements du Wizard University College, et cette double licence lui promettait déjà un emploi du temps chargé. Ce qui n’était pas pour lui déplaire.

Rose, elle, avait suivi Scorpius en postulant au département des lettres modernes, à la fois Moldues et sorcières. Elle avait elle aussi été acceptée, et se faisait à présent une joie d’étudier les auteurs anglais du XIXe siècle.

Albus ambitionnait d’être comédien, tandis qu’Emily se préparait à passer les concours du Ministère.

A la fin du mois d’août, Scorpius et Rose avaient trouvé un appartement non loin du centre de Londres, et à la rentrée, ils emménagèrent ensemble, comme dans un rêve enfin devenu réalité.

Tout aurait pu être parfait. Tout aurait pu le rester, s’ils n’avaient pas oublié un infime petit détail. Ce détail s’appelait Lily.

XXX

Dans le courant du mois de novembre, Rose s’était habituée à ses cours et savourait de plus en plus sa condition d’étudiante. La vie avec Scorpius lui était plus qu’agréable. Même s’ils dépendaient encore financièrement de leurs parents, tous deux avaient la sensation d’avoir construit un petit quelque chose qui n’appartenait qu’à eux, dans ce quartier animé de Londres, et ils posaient jour après jour les bases d’un amour plus profond. Plus sincère, plus vrai, car intensément vécu.

Scorpius travaillait d’arrache-pied, ce qui ne l’empêchait pas de rester rêveur, disponible, et si délicieusement inspirant. Quelques fois, quand elle n’était pas trop occupée à décortiquer l’œuvre de Keats, Rose pouvait le regarder étudier pendant des heures, tandis qu’il s’efforçait distraitement de lui expliquer les rudiments de la physique des corps et de la gravité terrestre. Il semblait véritablement absorbé par ce qu’il faisait, et cela faisait plaisir à voir.

Sur son bureau, un carnet entier gisait, déjà rempli des annotations pour son projet personnel sur Mars.

Sur les bancs de l’université, Scorpius et Rose s’étaient tous les deux faits des amis, tant Moldus que sorciers. Comme dans la vie de tous les jours, les deux milieux ne se mélangeaient pas ou très peu, à tel point que Rose avait l’impression parfois qu’ils vivaient dans deux atmosphères fondamentalement différentes. Lorsqu’ils étaient dans la cafétéria ou à la bibliothèque Moldue, Scorpius et Rose étaient un couple. Devant leurs amis, il ne faisait aucun doute qu’ils s’aimaient, qu’ils vivaient ensemble, et que leur avenir s’annonçait radieux.

Devant leurs camarades sorciers au contraire, ils n’étaient que demi-frère et sœur d’alliance. Ils vivaient ensemble pour arranger financièrement leurs parents. Ils étaient amis, mais rien de plus. Même s’ils n’en avaient pas discuté entre eux, Scorpius savait que Rose tenait absolument à préserver ce secret.

Et elle y parvint, jusqu’à ce jour de mi-novembre. Ce jour-là, Rose sortait d’un cours sur Oscar Wilde qui l’avait littéralement passionnée. Elle s’apprêtait à rentrer chez elle, avide de préparer sa dissertation sur le sujet, lorsqu’une silhouette familière attira soudain son attention, par-delà le flot des élèves, assise sur un banc à l’entrée du campus. Lily Potter.

La jeune fille rousse avait les yeux braqués droit sur elle, et il était trop tard pour que Rose puisse prétendre l’éviter. Avec réticence, elle s’avança donc vers sa cousine, s’exhortant par avance à la diplomatie :

- Qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu, lorsqu’elle arriva à sa hauteur.

Lily s’était levée à son approche. Elle avait grandi durant l’automne, et sa beauté s’affirmait plus que jamais. Tous les regards s’attardaient sur elle. Elle en avait visiblement conscience, et elle rejeta ses cheveux en arrière d’un air crâne :

- C’est comme ça qu’on salue sa famille ?

- Tu m’attendais ?

Lily se fendit de ce sourire que Rose avait appris à qualifier de condescendant :

- La vie ne tourne pas autour de toi, Rose, dit-elle. J’ai rendez-vous. Avec un professeur du département d’arts plastiques. J’envisage de postuler ici après ma septième année.

- Tu as encore du temps devant toi, non ?

- Je préfère prévoir à l’avance.

- Oui, ça ne m’étonne pas de toi…

Cette petite pique, Rose n’avait pu la retenir, et peut-être était-ce ce qui décida Lily à passer à son tour à l’offensive :

- J’ai entendu dire que ta vie à Londres te plaisait bien, commença-t-elle d’un ton badin.

- Plutôt, oui, c’est assez…

- Comment va Scorpius ?

Surprise, Rose eut un mouvement de recul, mais se reprit. Lily avait pu apprendre qu’elle cohabitait avec Scorpius, mais il ne fallait surtout pas qu’elle apporte de l’eau à son moulin…

- Il va bien, répondit-elle évasivement.

- Vous ne trompez personne, vous le savez, j’espère.

Lily sourit à nouveau, satisfaite de son effet. Rose lui trouva l’air aigri de ces gens rongés par la jalousie :

- Je sais que vous sortez ensemble Scorpius et toi, reprit-elle, faussement indifférente. Inutile de me mentir. On ne peut pas dire que vous ayez été d’une discrétion exemplaire.

- Je peux savoir ce qui te fait dire ça ?

Lily haussa les épaules :

- C’est mon troisième rendez-vous ici, et il m’est arrivé de vous apercevoir en traversant le parc. Et puis, tu n’aurais pas l’air aussi stupidement béate si ce n’était pas le cas. Je me demande depuis combien de temps ça dure ? Déjà à Poudlard, tu avais l’air d’avoir avalé un pot de miel…

- Ce ne sont en aucun cas tes affaires, répliqua Rose d’une voix ferme. Je n’ai pas à me justifier devant toi.

- Devant moi, non, c’est sûr…

Insidieusement, Lily s’approcha d’elle, telle une vipère susurrant à l’oreille de sa proie :

- Je me demande comment a réagi ton père en revanche, en apprenant que sa fille chérie sortait avec un Malefoy… Scorpius Malefoy, le fils de son pire ennemi, l’homme qui lui a volé sa femme…

- Encore une fois, ce ne sont pas tes affaires. Et je te défends d’aborder ce sujet avec lui. Ça ne concerne que mon père, Scorpius et moi, et tout est au mieux.

Malgré toute sa résolution, Rose n’avait pu empêcher sa voix de trembler, et Lily l’avait senti elle aussi. Subitement, Rose eut l’impression que la situation se refermait sur elle tel un piège. Tout ce qu’elle avait craint et redouté depuis des mois était en train de se réaliser. Cette petite garce de Lily tenait son destin entre ses mains, et elle n’hésiterait pas à l’écraser… Rose tâcha de maîtriser son angoisse, mais elle savait déjà qu’elle ne contrôlait plus rien. Son sang se glaça lorsque Lily lui répondit :

- Vraiment ? C’est étrange, parce que tout n’avait pas l’air au mieux quand j’ai vu ton père, hier… Tu sais, pour l’anniversaire de Mamie ? Tu n’as pas pu venir, c’est vrai, parce que tes vacances universitaires ne correspondent pas avec les miennes, mais… Ton père était là. Je lui ai demandé comment il prenait le fait que sa fille sorte avec Scorpius Malefoy, et il n’a pas du tout eu l’air d’apprécier.

Rose sentit toute couleur se retirer de son visage. En face d’elle, Lily minauda, innocente :

- Comment, il n’était pas au courant ? Mais je croyais que tout était au mieux ? Tu ne lui avais pas dit ?

- Tu n’as pas fait ça…

Rose n’arrivait plus à aligner une seule pensée cohérente. Tout ce qu’elle voyait, c’était le regard implacable de Lily, la cruauté dans ses yeux noirs qui se délectaient, et cette pensée terrifiante, effroyable, qui explosait dans son esprit : son père savait.

- Comment j’étais supposée me douter que tu lui avais caché une chose pareille ? poursuivit Lily, toujours décidée à se donner le beau rôle. Vous étudiez ensemble, non ? Pour ce que j’en sais, peut-être même que vous vivez ensemble !

- Ferme-la.

- Mais je…

- J’ai dit : ferme-la !

Rose avait le souffle coupé. Elle ressentait une immense douleur dans la poitrine qu’elle ne s’expliquait pas, ainsi qu’une angoisse plus forte que tout ce qu’elle avait jamais éprouvé dans sa vie. La sensation qu’une catastrophe était amorcée et que son monde entier basculait.

- Tu n’as pas de preuves, articula-t-elle d’une voix blanche. Mon père n’a aucune raison de te croire.

- Oh, dans ma joie de vous apercevoir, il se trouve que je vous ai pris en photo. Et que j’avais justement cette photo sur moi au déjeuner d’hier.

Sortant un cliché instantané de sa poche, Lily le lui tendit sans se départir de son air innocent :

- Vous formez un très joli couple, tu ne trouves pas ? Aucune ambiguïté selon moi.

Rose se sentit mourir. Au milieu du parc Moldu, elle embrassait Scorpius, et Lily avait raison : il n’y avait aucune ambiguïté dans leur attitude.

- Mon père a vu ça… ? s’entendit-elle demander.

- Oui, acquiesça Lily, presque avec fierté. Et ça n’a pas eu l’air de lui plaire, crois-moi.

Dans le désastre qui s’abattait sur elle, Rose ne songea même pas à lui demander si elle avait fait tout cela intentionnellement. Si elle était venue les guetter à la sortie du campus depuis le début de ses vacances, pendant des heures, des jours peut-être, armée de son appareil photo, rien que pour les prendre sur le fait. Si elle n’était pas venue de nouveau aujourd’hui rien que pour témoigner à Rose du mal qu’elle venait de lui faire. Cela semblait tellement tordu, tellement obsessionnel… Jusqu’où pouvait se rendre quelqu’un comme Lily ?

Au bord des larmes, Rose ne réfléchit pas une seconde de plus. Le temps ne lui était que trop compté et l’urgence se pressait dans toutes les fibres de son être. Ignorant les gens autour d’elle, ignorant les Moldus qui quittaient le campus en masse, Rose abandonna Lily sur place pour transplaner directement dans le cottage de son père.

- Papa ? appela-t-elle à travers toutes les pièces sans obtenir de réponse. Papa, tu es là ?

Jusqu’à ce qu’elle pousse la porte de la salle de bain, et son cœur s’arrêta. L’espace d’une seconde, Rose ne vit que la lumière aveuglante du Soleil à travers la fenêtre, le lavabo qui gouttait, le tapis de bain de travers. Puis son esprit percuta l’inévitable. La grande baignoire en marbre était remplie jusqu’à ras-bord, et l’eau était rouge.

 
 
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