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au 31 Mai 21 :
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It's time to forget about the past...
Par Narcheska
30 Seconds to Mars  -  Romance/Angoisse  -  fr
16 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     21 Reviews    
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journée repos

Voila le Chapitre 3,( toujours en pov jared ) ambiance un peu plus légère pour celui là.
J'espère qu'il vous plaira quand même.
Donner moi votre avis, c'est important

Miciiiiiii a Lio pour la béta *caliiiiiin*

Je ne connais toujours pas les marsmen, et ceci n'est toujours en aucun cas la vérité...




POV Jared



Nous nous approchons de la fin de la tournée, ta cheville n’est plus qu'un mauvais souvenir. Aujourd'hui il n'y a aucun concert de prévu, enfin un peu de repos. Tout le monde manque d'énergie, cela se ressent dans notre façon de jouer. C'est imperceptible pour le public, mais je l'entends, et le perfectionniste en moi grince des dents.
Shannon et Tim en ont assez de subir mes remontrances, ils font semblant de ne pas m'entendre, il paraît que c'est la meilleure technique avec moi. Je ne sais pas si c'est la plus efficace, mais c'est celle qui me porte le plus sur les nerfs. Cela me donne envie de les plaquer contre le mur et de les obliger à me répondre. Tim, je pourrais peut-être, en le prenant par surprise, au détour d'un couloir, ou à la fin d'un concert, quand il est fatigué. Mais Shannon, je ris tout seul, je crois que je n'arriverais même pas à le bouger d'un centimètre s’il ne le voulait pas. La force passive personnifiée...

Vous avez parlé si longtemps l'autre soir mon frère et toi. Quand je suis entré pour me coucher, tu t'étais enfin endormi, ta main emprisonnée entre les siennes. Tu avais l'air presque paisible. Je ne lui est pas demandé de quoi vous aviez discuté, je ne le devine que trop. J'aurais aimé être celui capable de t'écouter, mais c'est vers Shannon que tu t'es tourné, et je le comprends très bien. Il a quelque chose de bien plus rassurant que moi. Et puis c'est moi qui ai réveillé tes craintes... Je me sens coupable.
Mais au moins je n'ai pas revu cette peur dans tes yeux. Tu as croisé mon regard le lendemain matin, et tu m'as souris comme s’il ne s'était rien passé. Ça a été l'une des plus belles seconde de ma journée.
J'attends ta réponse, avec avidité, avec impatience, avec désespoir parfois. J'attendrai le temps qu'il faut. Ton air paisible me suffit, je ferais tout pour ne plus revoir l'angoisse dans tes yeux.

Un éclat de rire me parvient, alors que vous entrez dans le tourbus, de retour de votre expédition café. La voix grave de mon frère raisonne dans l'habitacle, il pousse Tim dans le dos pour le faire avancer plus vite. Le bassiste jure en manquant de renverser son café et se jette sur Shannon pour réclamer réparation. Les voilà partis à chahuter comme des gamins.
Mon regard accroche le tien par dessus leurs épaules, j'aime ton sourire paisible.
Mon frère se détache enfin de Tim pour m'adresser la parole.
-Alors ton interview s'est bien passée bro' ?
-Aussi bien que possible, face à des journalistes qui confondent cinéma et musique.
Je réponds en grimaçant un peu, et repique du nez vers mon blackberry, je viens de commencer à modifier les paroles de l'une des chansons dont on va bientôt tenter l'enregistrement. Quelque chose ne colle pas entre le rythme que j'ai imaginé et le texte que j'ai mis dessus. Je n'arrive plus à me concentrer depuis quelques jours, tout me semble avancer au ralenti, le moindre changement de virgule me pose un cas de conscience. Résultat, moins de temps libre, et ce n'est pas plus mal. Je m'étourdis dans les concerts, la préparation du troisième album, les interviews. Je te vois peu en dehors de tout ça, et je savoure chaque moment, tout en les remerciant d'être si court, et de ne rien provoquer de définitif. J'ai bien trop peur de te voir fuir.

Un mouvement près de ma chaise me fait relever les yeux, tu m'agites un gobelet de café sous le nez. L'arôme puissant et amer envahit mes poumons et j'inspire un peu plus profondément encore. Sans lâcher mon blackberry, je tends une main vers la boisson, mais tu l'éloignes hors de ma portée. Surpris, je t'interroge du regard.
- Pose ça Jared, arrête de travailler cinq minutes. Le repos c’est valable pour toi aussi.
Je t'observe un long moment, immobile, je soupèse ta détermination face à la mienne. J'avoue ma défaite, et d'un geste nonchalant je pose l'objet près de moi. Je pourrais presque t'entendre crier victoire, pourtant c'est une flamme timide qui s'allume au fond de tes prunelles sombres. Ma gorge s'assèche.
-Tu veux venir t'installer sur le canapé avec moi ? C'est plus confortable...
-Bien sûr !
J'ai répondu précipitamment, un sourire stupide doit me barrer la figure d'une oreille à l'autre. Mais cela n'a pas la moindre importance, la seule chose qui compte, c'est ton sourire qui se fait un peu plus hésitant, un peu plus grand, ton regard un peu plus lumineux.
Je te suis sur la courte distance qui nous sépare de la banquette, et m'assoie doucement à tes côtés. Tu me tends enfin ma tasse, et je te remercie d'un murmure. Ma voix est incertaine, comme si je ne savais pas quoi dire, pourtant ce ne sont pas les mots qui me manquent d'habitude. Mais rien n'est habituel avec toi, trop d'incertitudes, trop d'attentes, trop de sentiments viennent brouiller mon esprit. C'est toi qui trouve à rompre le silence qui s'est installé.
-Tu me montreras les nouvelles paroles ?
Mon cerveau se remet en route, et je ne peux pas m'empêcher de te taquiner, comme toujours, comme avant.
- Il me semblait avoir entendu « repos » ?

Tes yeux sont étonnamment graves, plongés dans les miens, mon cœur sombre encore un peu plus.
-Ce n'est pas du travail, c'est juste pour les lire... J'aime lire ce que tu écris.
Ma respiration se bloque, alors que tes joues rougissent fortement. Il faut que je rende tout cela moins sérieux, il faut que je trouve quelque chose à dire. Nous ne sommes pas prêts encore, toi et moi, à nous regarder dans le blanc des yeux pour échanger nos pensées, je le lis dans la gène qui se rallume dans ton regard.
Shannon passe près de nous, et je ne cherche pas à savoir où il avait disparu avec Tim, j'en profite.
-Hey, viens voir là Shann, Tomo a enfin avoué que j'avais énormément de talent comme écrivain !
Je surprends l'étincelle de soulagement dans tes yeux, mêlée à celle d'indignation.
-Oh oh, s'exclame le Shannimal en se dirigeant vers nous munit de son café.
-J'ai pas dis ça !
-Si tu l'as dit !
Tim se joint à nous, et s'assoit près de mon frère. Un moment je songe à leur demander pourquoi ils ont le même air fixé sur le visage, mais mon attention tourne sur toi quand ton poing vient frapper mon épaule. Je pose ma main dessus avec un faux rictus de douleur.
-Il a pas dit quoi ? demande notre bassiste en trempant les lèvres dans sa tasse.
-J'ai pas dis qu'il avait un énorme talent pour ses textes !

Tim interroge mon frère du regard, un peu surpris. Il ne peut pas savoir que c'est notre grand jeu avec Shannon, réussir à avoir des compliments sérieux de ta part. Bien sûr, tu n'es jamais à court d'avis dans les interviews, ni de louange à l'occasion. Mais dans la vraie vie, avoir ton opinion est aussi dur qu'un parcourt du combattant, et pour un compliment.... il y en a qui sont morts comme ça, à les attendre.
J'exagère peut-être un peu, mais c'est vrai, tu ne m'as jamais dit que tu aimais mes textes, ni que j'avais du talent.
-Allez, rougis pas Tomo, qu'est-ce t'as dis ? le taquine le batteur.
En réponse tu lui lances le coussin du canapé sur la tête, mon frère te le renvoie aussitôt. Je pose précipitamment ma tasse presque vide à l’abri et je vois Tim faire la même chose. Shannon et toi vous en êtes déjà débarrassé. Au premier oreiller volant dans ma direction à la place de la tienne, je me lance dans la bagarre. Bien sûr au corps à corps avec le Shannimal je me retrouve rapidement repoussé en arrière, affalé dans le canapé, pratiquement sur tes genoux.
Les coups de coussins pleuvent, ton rire emplit l'air. Les grands bras de mon frère me soulèvent comme un fétu de paille et me décale de son chemin. Il se jette sur toi et profite de ton point faible, les chatouilles.
-Allez avoue Tomo, t'as dit quoi ?
Tu ris tellement, tu manques tellement d'air, que même si tu l'avais voulu je ne crois pas que tu aurais réussi à répondre. Je vais pour me jeter sur Shannon, mais Tim est entré en jeu à son tour et m'intercepte. Les camps sont établis. Nous lutons vaillamment, mais le désavantage se fait rapidement sentir. Je maudis la nature qui a doté mon frère de tant de force, alors que j'essaye de m'extraire de l'étreinte dans laquelle il nous a enfermé tous les deux, son allié en profitant lâchement pour nous assaillir avec son oreiller.
A bout de souffle tu te figes contre moi, et nous les déclarons vainqueurs à contre cœur. Nous sommes écrasés dans le canapé, emmêlés dans un ordre étrange, je ne sais pas très bien qui est où. Je sais juste que ta respiration précipitée me brûle la joue, et que ton odeur m'entoure.
-Alors ? demande de nouveau Shannon, un grand sourire victorieux sur les lèvres. Il ne nous à pas relâché, et son poids nous maintient toujours fermement.
Je te sens soupirer dans mon cou, et j'arrive à intercepter ton regard.
-J'ai juste dit que j'aimais... ses écrits.
Pourquoi ai-je l'impression, que ce n'est plus de cela qu'on parle, pourquoi mon cœur bat-il si fort ? Pourquoi tes yeux sont-ils fixés avec tellement de calme dans les miens ?
Je ne prête pas attention à Shannon qui se relève, à Tim qui me libère, je reste un long moment étendu sur toi, ton regard dans le mien. Lentement, la paix m'envahit, j'ai l'impression de savoir où nous allons. Je te souris, et tes lèvres se recourbent à leur tour.
Je ne sais pas ce que j'aurais fait, mais Shannon me saisi soudain à bras le corps pour me remettre sur pied. Je retrouve la terre ferme, et c'est comme si il me manquait quelque chose, le moment s'est brisé.
J'inspire profondément et ferme un instant les paupières. L'espoir, maintenant, ne paraît plus si vain.



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alors ? *n'oeil de tomo apprivoisé*
 
 
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