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au 31 Mai 21 :
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Monochrome
Par Phantom
Originales  -  Romance/Drame  -  fr
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    Chapitre 14     Les chapitres     22 Reviews    
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Faux-semblants
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Un grognement étouffé pour seule réponse. La femme blonde leva ses yeux gris vers l’homme qui lui servait d’époux. A trente-neuf ans, elle était une superbe femme, pleinement consciente de ses charmes et de l’attraction qu’elle exerçait sur les hommes. Elle observe un instant, inspectant de ses yeux mercure son époux. Le regard passa des cheveux bruns parsemée de fils d’argent, élégamment coiffés, sur les yeux marron brillants, plein de vigueur. Pensivement, elle laissa ses perles grises se perdent sur le journal du matin. Les gros titres ? La disparition de son fils… Ne vous y trompez pas, elle l’aimait… Mais elle n’avait jamais réellement voulu d’enfant. Cet enfant, ce Joshua… Il n’était que le fruit d’une union entre deux époux un peu ivres. Elle avait parfaitement conscience que leur attitude n’était pas des plus honnêtes envers cet enfant… La preuve, ils l’avaient placé en nourrice dès qu’elle avait pu reprendre sa carrière, et ils avaient continués à vivre, comme avant sa naissance. Et maintenant qu’il n’était plus là… Elle se rendait compte, un peu tard, qu’elle tenait à lui plus qu’elle ne voulait se l’avouer.

Bien sur, pour les photographes réclamant avec force des photos de cette « famille parfaite », avec le père politicien, la mère actrice et mannequin à ses heures perdues, et le fils. Personne ne savait qu’il avait des problèmes de santé, cet enfant. Personne ne voulait l’avouer, aucun des parents n’avait dit en public qu’il était malade. C’aurait été avouer que la famille était fissurée de l’intérieur… Même si c’était la vérité, c’est toujours mieux de dire que tout va bien…

- J’espère qu’ils vont le retrouver…
- Hmm ?

L’homme leva un regard agacé vers elle. Il la contempla, sans répondre, un pli soucieux barrant son front. Elle était belle… Il se sentait vieux et usé à ses côtés. Elle resplendissait toujours de la grâce de ses vingt ans… Ses longs cheveux blonds dorés, ondulant doucement, ses yeux gris mercures, son visage parfaitement dessiné. Elle avait l’air d’une poupée de porcelaine… Il haussa les épaules, tournant le journal pour tomber sur le visage de son fils. Fasciné, il observa cette dernière, comme s’il voyait pour la première fois ce garçon. Il avait cette même fragilité, cette même douceur… Avec ses grands yeux verts et ses cheveux dorés, couleur miel presque. Il était beau… Même s’il ignorait d’où lui venaient ces yeux si verts… Quoi qu’il avait rencontré sa belle mère, un jour, et elle avait les yeux presque aussi verts… Juste un peu moins.  

Qui était-il, réellement, cet enfant, cet adolescent au visage neutre ? Il ne le connaissait pas. Il ne le reconnaissait pas. Où était ce bébé qu’il avait vu naître avec un mélange de frustration et de joie ? Il avait enfin pu se dire « j’ai un héritier ». Mais peut être n’avaient-ils pas agi de la meilleure des manières, en le plaçant en nourrice, en le voyant rarement… Ils le couvraient de cadeau, et pourtant, ils n’avaient droit qu’à ces regards froids et vides, creux. Comme s’il s’en fichait. Ils étaient des étrangers, tout les trois…

- Oui. Ce serait bien.

Il taisait l’angoisse sourde qui lui vrillait le cœur, elle dissimulait la tristesse et la peur qui l’avait envahie. Ne jamais montrer ses émotions. Ni à l’Autre, ni aux journalistes. Donnez l’impression d’une famille unie et soudée… D’une famille aimante. Ils avaient docilement répondus aux questions. Ils avaient joué leur rôle de parents préoccupés et inquiets de la disparition de leur enfant…. Mais que leur restait-il, désormais ? Juste l’angoisse. Juste la peur de ne pas retrouver cet enfant qu’ils avaient maintenu hors de leurs vies… Elle avec ses amants, lui ses maîtresses… Pâle copie d’une aristocratie décadente. Mais les grands de ce monde ne sont ils pas les plus corrompus ? L’aristocratie se livre à la débauche et la luxure, sous ses dehors lisses et sans failles. Les nobles se corrompent et se perdent dans les affres de la débauche, dans la luxure et les plaisirs de la chair

- Est ce de notre faute ?

Elle posait les questions qu’il ne fallait pas. Elle le savait. Mais… Elle en avait besoin. Savoir, comprendre. Qu’avaient-ils ratés, une fois de plus ? Ils avaient raté la vie de leur enfant. Mais pas la valeur. Non, cette dernière passait avant tout… Il reposa le journal, précautionneusement.

- Eléonore… Ella… Ma puce…

Des petits surnoms, tous doux, tous mignons. Sauvons les apparences, encore, même s’il rejoindra sa maîtresse d’ici deux heures, et elle son amant dans quelques heures de plus.

- Qu’avons nous fait ?! Nous aurions dû être là… Il serait toujours là… Edward, pourquoi ? Pourquoi l’avoir perdu ainsi…

Les mauvaises questions. Il ne voulait pas répondre. Elle était trop absorbée par sa carrière, lui par son emploi. Trop pour un enfant.

- Je ne sais pas…

Il ne voulait pas savoir. Ce serait se dire que quelque chose dans sa vie n’était pas parfait… Avec stupeur, il observa une transformation chez sa femme. Elle releva la tête, ses yeux mercure brillants et agités comme un ouragan, les lèvres pincées, l’air hautain et volontaire. Ils n’étaient pas faits pour être parents. Ni pour être ensemble. Et pourtant…

- Très bien, mon canard. L’ironie… Elle la maniait bien, après des années auprès de lui. Je refuse de refaire la même erreur. Quand il reviendra, j’arrêterais mon travail. J’ai perdu seize années de sa vie, je refuse d’en perdre seize autres. Je n’ai pas le droit de le priver de sa mère, juste pour mon travail.
- Ah bon ? Toi qui aimes tant être sous les feux des projecteurs renoncerait à tout ça pour un gamin qui n’a surement fait qu’une fugue ?
- Ce « gamin », est NOTRE enfant. Et je refuse de l’abandonner à nouveau.

Comme quoi, même une blonde siliconée peut décider de sa vie… Mais s’y tenir ? Y arrivera-t-elle ? Un rictus moqueur décora les lèvres de son époux.

- Si tu veux. Tu ne tiendras pas ma belle. Tu craqueras au bout de deux jours…

Puis il se désintéressa d’elle, se re-concentrant sur le journal qu’il avait rouvert. Avant que la voix froide et désincarnée de sa femme ne le surprenne, à nouveau. Levant la tête vers elle, il la fixa, assimilant ce qu’elle venait de dire… Non, elle ne serait jamais une de ces dindes ignares qu’il affectionnait tant. Après tout, la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale…

- Alors, je te remets du café, oui ou non ?

Sauver les apparences… Pâle copie d’une famille parfaite et aimante. La faille est profonde, et personne n’ose réellement la combler… De peur de froisser les apparences.


Fin chapitre 14
Ou comment sauver les apparences.
Une décision de prise.
Mais serait-elle réellement tenue ?
 
# C.U }
 
 
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