Quel beau roi, que tu es toi
Quel beau fantôme, qui vit sous mon dôme
Tu hantes ma vie, comme un ermite
Tu te balades toute la nuit avec tes chaînes sans huile
Qui grincent à tout bout de champ
Et sans perdre de temps
Quand j'invite des amis
Ou bien ma mie
Tu hurles dans le vent
Pour signaler que c'est ton camp
Halte là, fait ton écho
Que tu lances de haut
Tu pleures la vie de roi que tu menais
Car maintenant tu as la haine
Alors hurle en silence ta peine
Car je t'aime, surtout le jour
Quand tu dors dans la tour
Et puis adieu
Car je change de lieu
Je vais vers un nouveau monde
Où j'aurais honte
Si de toi je parlais
Puisque du fantastique, ils se moqueraient.
(05/11/92) |