La nuit monde irréel,
Ou je ne rêve que de réel,
D'histoire phantasmique
Qui parle de maquis.
Le maquis endroit de tant d'évasions,
Le maquis endroit plein d'illusion.
Je rêve d'être un marginal
Qui écrirait dans une nuit de pleine lune.
Un marginal qui garderait les pétales,
Pour en faire un dessin de nuit sans lune.
Moi poète solitaire, mais solidaire je serais.
Moi je n'oublierais pas tous les potes que j'ai aimés
Et que j'aime d'une amitié profonde.
C'est pourquoi je leur dédicace ces vers profonds
Qui leur rappelleront encore plus leur vieil ami.
Je dédicace ce poème aussi à ma mie,
Celle qui fait brûler mon cœur,
Sans un étalage de mes mœurs
Qui sont, je l'avoue très réellement solitaires
Et de plus en plus parsemé de débats terre-à-terre.
Bon, il se fait tard, je vous laisse.
Je retourne dans mon cimetière,
Passer le reste de la nuit
En tête-à-tête avec madame la mort.
(12/08/92) |