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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Le bien qui fait mal
Par Emmoirel
Harry Potter  -  Romance/Suspense  -  fr
12 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     6 Reviews    
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Le bien qui fait mal

 

L'univers HP et les personnages ne sont pas à moi, tout est à J.K Rowling. La chanson « Le bien qui fait mal » appartient à L'opéra rock Mozart.

Attention, ceci est une histoire de relation homosexuel. Présence d'un lemon. Si ça ne vous plait pas, passez votre chemin.
 

 

 

 Le bien qui fait mal

POV Draco

Aujourd'hui est le jour de la rentrée. Nous sommes arrivés hier. J'ai eu la malchance de croiser la belette avec sa sang de bourbe. Mais Saint Potty n'était pas avec eux, ni à la cérémonie de la répartition, ni de la soirée d'ailleurs. Le survivant aurait-il fuit ? Non, c'est pas son style, toujours là pour sauver les nécessiteux. Dommage, je n'ai pas pu me défouler sur lui, pourtant cela m'aurait soulagé, car j'ai passé un été pourri. Peut être en aurais-je l'occasion aujourd'hui, s'il daigne se montrer. Enfin bref, passons. Il faut que je me dépêche d'aller prendre mon petit déjeuné, il ne faut pas que j'arrive en retard en potion ou parrain va encore me faire la morale.

J'arrive dans la grande salle, les serpentards sont là au grand complet, tout comme les Serdaigles. Il manque encore quelques Poufsouffles et la majorité des Grifffys. Cela ne m'étonne pas d'eux. Il règne déjà un léger brouhaha dans la salle malgré l'absence de pas mal de Griffys, qui sont ceux qu'on entend toujours le plus. Blaise et Théo m'ont gardé une place entre eux. Je les rejoint, m'installe et ils commencent à me raconter leurs vacances quand tout à coup le silence se fait.

Je relève la tête pour voir pourquoi ce silence et aperçois Granger et Weasley qui passent les portes de la grande salle. Je ne vois pas pourquoi tout le monde se tait pour eux. Ils n'ont rien de particulier si ce n'est que ……Mais qui est ce ? Ils sont suivis de près par un garçon. Grand, habillé de vêtements qui mettent remarquablement bien son corps parfait en valeur, brun, cheveux ébouriffés mais volontairement, un sourire timide et des yeux... Il relève la tête, regarde dans ma direction et ……Par merlin ! Des yeux d'un vert profond. Mais c'est……c'est toi, Potter !

Mais d'où vient
L'émotion étrange
Qui me fascine
Autant qu'elle me dérange

Quand tu accroches ton regard au mien, je ressens quelque chose de bizarre. Je suis comme hypnotisé par tes yeux. Cela ne dure que quelques secondes, puis tu détourne le regard et va rejoindre ta table. Je suis désorienté, depuis quand tu n'est plus ce petit malingre à lunettes ? J'étais habitué à te voir avec des fringues trois fois trop grandes pour toi, une coupe qui ne ressemble à rien et tes traditionnelles lunettes rondes. Mais là, plus rien de tout ça. On dirait que tu t'es arrangé cet été.

Peu à peu le silence s'efface, les conversations reprennent. Blaise me charrie, en me disant qu'il ne m'avait jamais vu bloquer comme ça sur quoi ou qui que se soit. Je crois bien que j'ai laissé mon masque retomber sur ce coup là. On ne m'y reprendra pas. Pendant que mes amis reprennent leur récit là ou ils l'avaient arrêté, je ne peux m'empêcher de regarder de temps en temps vers toi. Cette transformation me trouble. Ça me charme. Mais ça me perturbe tout autant. Pourquoi ce nouvel intérêt pour toi ?

Je frissonne poignardé par le beau
C'est comme
Dans l'âme le couteau

Cela fait une semaine que les cours ont repris. J'ai réussi à ne pas te croiser durant celle ci. Mais là je crois que je ne pourrais pas l'éviter. Mais qu'est ce que vous faites à cet étage ? D'habitude personne ni viens, c'est d'ailleurs pour ça que je viens là tout les soirs. M'appuyer aux fenêtres de ce couloir pour être tranquille et laisser un peu tomber le masque Malfoyen qu'il faut que je garde en permanence. Bon, prépare toi Draco, ils n'ont plus que dix mètres à faire pour être face à toi. Essaye de reprendre ton air froid et supérieur.

Une fois que vous vous êtes arrêtés devant moi, je vous ais demandé ce que vous vouliez. Mon ton était cassant mais c'est ta réplique et tes yeux qui m'ont cassé. D'habitude tes paroles et insultes ne m'atteignent pas, mais là. Ça a été comme un coup de poignard dans mon être. J'ai eu des tremblements. J'en suis resté figé. Tes mots m'ont ébranlé. Je n'ai rien répondu, je ne pouvais pas. Quand vous avez vu que je ne réagissais pas, vous avez laissé tombé et fait demi tour. Juste avant de disparaître à l'angle du couloir, tu m'as regardé. Ton regard était perplexe et hésitant. Puis tu as disparu de ma vue.

La blessure traverse mon cœur
Et j'ai
La joie dans la douleur
Je m'enivre de ce poison
À en perdre la raison

J'ai analysé ma réaction de ce fameux soir où Granger, Weasley et toi êtes venus dans ce couloir. Enfin je dirais plutôt ma non-réaction. Dire que je suis resté là, sans rien dire, sans rien réagir alors que tu m'en envoyais pleins la gueule. Mais je sais maintenant pourquoi cette impression de coup de poignard. Car comment réagirais tu si la personne dont tu es tombé amoureux te balançais les pires mots à la figure ? Oui, tes mots m'ont entaillé le cœur ce jour là. Mais j'ai décidé de faire avec, et de reprendre le dessus.

Depuis je suis satisfait à chaque fois que nous avons une altercation. Je suis heureux de prendre les mots et les coups que tu me donnes. C'est comme une toxine qui m'exalte. Je m'en délecte et en redemande, à en dépasser la limite du raisonnable.

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine
Prend le plaisir
C'est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

Je sais que c'est à double tranchant ces bagarres avec toi. Elles me font souffrir autant qu'elles me ravissent. Mais je ne peux arrêter. Ta haine envers moi est forte et me prend mon ravissement de ces corps à corps douloureux. Mais ils sont si bons. Je peux t'y toucher sans que tu devines la vraie nature de mes sentiments. Je te rends bien souvent la pareille de tes verves, en y ajoutant une intonation que tu ne reconnais pas. Je te dit les pires mots comme je si je te déclarais ma flamme. Tu en es souvent déboussolé. Et c'est toujours à ce moment là que tu stop notre bagarre et t'enfuis. Aurais je trouvé une faille, qui te ferait changer d'avis sur moi ? Je vois bien quand tu fuis que ton regard est perdu, et légèrement humide.

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait banal
Ta peine
Les vrais délices
Passent par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

Quand je retourne dans ma chambre après nos accrochages, je me rend compte que j'y ais été peut être un peu trop fort. Je me sens vide et triste de t'avoir autant blessé. Mais que veux tu, je t'aime et c'est la seule manière que j'ai trouvé pour t'avoir près de moi. Bien évidemment l'euphorie retombe après ça. Et le gouffre de mon chagrin m'enveloppe. Obligé de subir ta haine pour pouvoir t'approcher. La tristesse se fait plus forte, je me laisse aller et laisser glisser ces perles salées qui se sont rassemblées dans mes yeux.

Je ressens
De violentes pulsions
J'ai l'impression
De glisser vers le fond

Mon envie de toi se fait ressentir de plus en plus. C'est comme des décharges à chaque fois que je t'aperçois. Tu es toujours aussi beau. De ton coté tu as diminué nos rencontres hasardeuses. Tu m'évites, quel retournement de situation. Quand on sait que c'est moi qui t'évitais au début de l'année. Bien souvent quand nos regards se croisent, j'ai l'impression de me noyer dans le tien. Comme si je glissais dans un abîme sans fond. Et je ressens un maelström d'émotions.

Si j'ignore
D'où vient ce fléau
J'adore
L'avoir dans la peau

Je dois reconnaître que je ne sais pas comment j'en suis arrivé là. Cet amour pour toi est comme un poison qui est arrivé dont on ne sait d'où. Tu as fais tomber toutes mes barrières sans le savoir. Tout détruit sur ton passage. Et t'es incrusté dans le moindre recoin de mon cœur et de mes pensées. Mais j'aime ça. J'aime t'aimer. Même si cet amour est à sens unique.

Envoûté par des idées folles
Soudain
Mes envies s'envolent
Le désir devient ma prison
À en perdre la raison

Bien souvent le soir, quand je pense à toi, des milliers d'images surgissent de mon esprit déchaîné. Toi m'embrassant, me touchant, me léchant…… et bien vite mon désir s'élance. Ces images passent et repassent dans ma tête, m'excitant encore plus si ce n'est possible. Je suis captif de mes émotions. Je ne peux me soustraire à ce besoin de toi. Et je commence à me toucher, en t'imaginant près de moi à faire ces gestes que j'exécute moi même sur mon corps enflammé. Je commence doucement, puis accélère mes attouchements. Je ne contrôle plus mes mains et mes doigts. Je passe et repasse sur la quasi totalité de mon corps avant de prendre en main l'objet de ma délivrance. Après la jouissance, je plonge dans un état second, comateux. Je suis déboussolé. Puis je sombre dans le sommeil.

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine
Prend le plaisir
C'est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais hier soir, quand nous nous sommes croisé dans ce couloir, alors que je faisais ma ronde, notre bagarre a dégénéré. Comme d'habitude je me suis lancé à corps perdu dans cette rixe. Mais toi tu ne semblais pas y répondre comme avant. Ta haine avait l'air absente. Tes mots n'étaient pas blessants. Et tes coups n'avaient pas la même force qu'auparavant. Tu semblais engourdi. Puis tu m'as dis « arrête Draco, je ne le supporte plus. » Quand j'ai entendu mon prénom sortir de ta bouche, je me suis figé. Je me suis redressé et t'ai regardé. De nombreuses gouttes humides coulaient le long de tes joues. Tu avais l'air perdu, bouleversé, comme si tout le malheur du monde t'était tombé dessus. Alors j'ai fait ce que mon cœur me disait. Je me suis rapproché de toi et t'ai pris dans mes bras. Tu t'es laissé aller contre moi, déversant ce flot de larmes incessant. Alors je t'ai conduit à ma chambre.

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait banal
Ta peine
Les vrais délices
Passent par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

Une fois là-bas, tu as continué à pleurer contre moi. Tes sanglots me resserraient le cœur. Te voir souffrir me retournait. C'était comme si c'était moi qui souffrais. Nous étions assis dans le canapé qui faisait face à la cheminée. Quand tes larmes se sont taries, tu m'as regardé et m'as remercié en souriant timidement, tout en restant dans mes bras. Je ne t'ai rien répondu, j'était à mon tour bouleversé par ce qui venait de se passer. Ton air abattu avait eu raison de moi. Je m'étais laissé aller à te consoler. Comment ais-je pu laisser tomber mon masque de froideur devant toi et te prendre dans mes bras ? Et c'est toi qui à agit en premier. Alors que j'étais toujours perdu dans les tourments de ce que je venais de faire, tu m'as embrassé. Quand tu as arrêté notre baiser, auquel j'ai répondu, j'ais laisser tomber les armes. Mon bonheur inondait mes joues, c'était à mon tour de pleurer et au tien de me serrer dans tes bras.

Je ressens
De violentes pulsions
J'ai l'impression
De glisser vers le fond

Puis je me suis ressaisi, et je suis venu quémander un nouveau baiser, que tu as bien voulu me donner. Nous nous sommes embrassé à perdre haleine, une passion dévorante nous entraînant dans son sillage. Je me suis alors relevé et t'ais attiré vers le lit. Tu m'as suivi sans rechigner. Quand je t'y ai allongé, je me suis repu de la vision que tu m'offrais. Tu avais les joues rougies, les yeux embrumés, le souffle court et les cheveux en bataille. Ton corps dégageait une sensualité exacerbée, ta virilité semblait bien réveillée. Tout en toi était un appel à la débauche.

Alors j'ai plongé. J'ai plongé dans cette luxure que tu m'offrais. J'ai ressenti un besoin impérieux de te prendre, là, maintenant. Mais je me suis retenu. Je voulais que tu ressentes toi aussi les affres du besoins de l'autre. Alors j'ai commencé par t'embrasser de nouveau, tendrement, pendant que mes mains se repaissaient des traits de ton visage. Mes lèvres ont fini par lâcher les tiennes et sont parties elles aussi dans l'exploration de ce visage. Elles ont ensuite amorcé une descente vers ton torse que mes mains avaient au préalable déshabillé. Tu haletais sous mes attouchements. Puis ne pouvant attendre, tu nous as dévêtu d'un sort informulé. J'ai alors continué mon excursion linguistique et palmaire sur ton corps. Je suis passé par des zones qui t'ont fait réagir plus que je ne le pensais. Tu n'étais que spasmes et ahanements.

Mais un des plus beau son qui m'a était donné d'entendre, fut le cri que tu as laissé échapper de ta gorge quand je t'ai enfin pris en bouche. Je t'ai léché de haut en bas, tout en m'amusant à souffler sur les sillons humides de mes passages. Puis je t'ai sucé et aspiré, comme on le fait d'une glace qui fond en été. Mon traitement t'a mis à mal. Tu ne retenais plus tes cris et tes coups de hanches. Quand la délivrance est venue, je suis resté, j'ai tout avalé, goulûment. Goûtant ton élixir, dont je me suis saoulé. Il t'a fallu un peu de temps pour redescendre, je t'avais envoyé loin dans les méandres du plaisir.

Quand tu es revenu dans un état à peu près normal, tu m'as regardé et souri avec félicité. Ce sourire pour moi vaut tout l'or du monde, car c'est moi qui te l'ai donné. Tu m'as ensuite attrapé pour m'embrasser, et quand tu as senti mon sexe toujours dur contre toi, tu m'as simplement dis « viens ». Alors je t'ai préparé, j'ai commencé par introduire un doigt en toi. Je sais que tu as eu mal, alors je t'ai de nouveau pris en main pour faire revenir le désir. Ton corps a réagi. Quand j'ai mis un deuxième doigt, j'ai accéléré le mouvement sur ta verge. Puis pour le troisième, je t'ai repris en bouche, pour que tu ne sentes pas la douleur que te procuraient mes doigts. Je te fouillais pour trouver ce point qui allait te faire crier de plaisir. Ce que tu as fait quand quelques secondes plus tard je le trouvais. J'ai alors sorti ta verge de ma bouche et retiré mes doigts, te faisant grogner de frustration.

Puis je me suis présenté à ton entrée, j'y suis allé en douceur. Peut être trop pour toi, car tu as agrippé mon corps avec tes jambes et m'as enfoncé en toi d'un coup. Cela t'as fait crier de plaisir et moi j'ai du me contrôler pour ne pas jouir de suite. Une fois calmé, j'ai commencé un lent vas et viens en toi, tu réclamais que j'aille plus vite. Mais je ne voulais pas, je voulais profiter de la chance qui m'était donnée de te faire l'amour. Je prenais mon temps et nous faisais monter crescendo vers le summum du plaisir. Je touchais à chaque coup de reins ta prostate, ce qui te faisais hurler de plus en plus. Puis j'ai quelque peu perdu le contrôle de mon corps, les mouvements se sont accélérés, jusqu'à n'être plus que des coups de pilon. Jusqu'à ce que ton corps recrache son contentement, et que tes lèvres laissent s'échapper un « je t'aime » presque inaudible, mais que j'ai entendu. Alors je me suis laissé engouffrer dans cette béatitude que ces mots ont provoqué et la sève de mon corps s'est répandue en toi comme les larmes ont coulé de mes yeux.

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine
Prend le plaisir
C'est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait banal
Ta peine
Les vrais délices
Passent par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

A suivre. Le prochain chapitre sera un POV d'Harry.

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