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au 31 Mai 21 :
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pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Les lèvres bleuies
Auteur inconnu
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
11 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     34 Reviews    
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Chapitre 2

Disclaimer: Si vous êtes anglaise, blonde, riche et si vous vous appelez JK Rowling, veuillez me pardonner pour vous avoir emprunté vos personnages et de les avoir massacré avec ma plume indélicate. Je tenterai de les remettre en état après cette ébauche de texte...

Avertissement: Si vous êtes particulièrement crétin, mou du cerveau, petit d'esprit, si vous n'avez pas vu les signes PG-12, Slash et UA avant de venir ici, si vous ne supportez pas l'idée que deux hommes puissent faire autre chose ensemble qu'une partie de foot et si vous êtes homophobes, veuillez contacter d'urgence le poste de police le plus proche en appuyant sur la crois rouge au coin supérieur droit de votre écran.

Remerciements: Si vous avez une patience d'ange, un oeil vif pour détecter mes fautes et une boite mail saturée par mes harcèlements incessants et si vous vous appelez Carmy, alors je suis ravie de vous apprendre que ce texte vous est dédié de la première majuscule au dernier point. Merci.

Note de la gribouilleuse: Kalimera! (en mode grec...)

Est-il nécessaire que jme batte pour faire une note d'auteur pour cette histoire, lorsqu'on sait que tous les gens qui ont reviewé jusqu'ici avaient déjà lu tout ce blabla sur ff.net? Telle est la question...

Brefouille, je vais faire bref (nan? Quel hasard, vraiment!) et laisser place au chapitre, que certains auront peut-être le courage de relire, qui sait... Mais le mieux reste de le découvrir, non? Cela existe-t-il quelqu'un qui passe ici sans avoir lu la fic ailleurs?

☼ Enjoy!

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Merci à Ayuluna et Phalanx pour leurs reviews.

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• Chapitre 2 •

Harry Potter se pausa sur le sol avec légèreté puis descendit de son balais en un enjambement. Des gouttes de sueurs dévalèrent les courbes de son visage. Leur course infernale se fit vite arrêter par la manche de sa tenue qu'il utilisa pour éponger sa sueur. Son souffle erratique se fit plus régulier et il trouva enfin la force de dire:

-Alors, capitaine? Combien, ce chrono?

-Cinq secondes dix, répondit ledit capitaine avec un sourire retenu.

Harry Potter laissa exploser sa joie. Deux semaines d'entraînement pour parvenir, enfin, à battre son record. Il le savait, il aurait bien besoin de toute ces secondes de gagnées s'il voulait vaincre l'équipe d'Equateur lors du prochain match. Face à cette équipe de molosses, il revenait à l'attrapeur la dure tâche de terminer le match le plus rapidement possible s'il voulait que ses coéquipiers restent entiers.

-On va leur mettre la pâtée! s'écria l'attrapeur avec bonne humeur. Ils verront de quel bois l'équipe d'Australie se chauffe! On va leur faire ravaler leurs balais!

-Ne vend pas le crin de la licorne avant de l'avoir tuée! Nous devons encore travailler ton esquive. Leurs batteurs sont sans pitié! Sais-tu qu'ils travaillent dans un abattoir pour renforcer leur mouvement de poignet? Ces hommes sont monstrueux! Imagine les pauvres bêtes. Tuées à coup de batte, fit l'entraîneur en laissant échappé un rire gras.

-Olivier! J'ai connu bien d'autres coups de batte et je n'en suis jamais mort! On ne me surnomme pas le Survivant pour rien! Leurs cognards ne me font pas peur! Donc l'esquive attendra demain matin, indiqua Harry en se dirigeant vers les vestiaires.

-Tu es sûr de ne plus vouloir refaire un tour de terrain? Tu ne seras jamais trop entraîné, Harry!

-Les visites commencent dans dix minutes, coach. Je ne veux pas être en retard! cria l'attrapeur alors que le bruit du jet d'eau de la douche commençait à couvrir ses paroles.

-Comme chaque matin, murmura Olivier Dubois en sortant des vestiaires.

Harry Potter se pressa de se nettoyer. Il ne s'essuya qu’à moitié, laissant le bon soin au soleil de mieux le sécher puis sauta dans ses vêtements. Sa tenue de Quidditch resta pendue à un crochet en attendant le prochain entraînement et il sortit rapidement du vestiaire.

En chemin, Harry croisa ses collègues qui arrivaient pour leur entraînement de groupe. Il les salua furtivement d'une poignée de main et se dirigea vers la sortie, non sans leur adresser un sourire complice. Ses coéquipiers ne se formalisèrent pas de son empressement. Ils avaient l'habitude.

-Remet le bonjour à Commy! lança Charly Weasley, un des poursuivants de l'équipe.

-Je n'y manquerai pas, répondit Harry en passant la grille du stade.

Depuis quelques années, en effet, Harry avait un entraînement privé le matin. Cela lui permettait de s'occuper avant l'heure des visites, lui prenait peu de temps étant donné qu’il était le seul joueur et lui laissait ainsi le reste de la journée à consacrer à son fils. Ses coéquipiers avaient fini par accepter cet état de fait. C'était cela, ou ils devraient se passer de leur meilleur élément.

Harry prit une venelle à sa droite et accéléra le pas. En cours de route, il évita de justesse une bicyclette qui roulait à vive allure, s'engouffra dans une rue parallèle. Ce chemin, il le connaissait comme sa poche, le parcourant chaque matin depuis quatre ans. C'est à bout de souffle qu'il arriva devant une fontaine couverte autant d'eau que de mousse.

Avec un sourire soulagé, Harry tendit une main, se saisit d'une pièce de monnaie au fond de l'eau et le Portoloin se déclencha aussitôt. Le trajet ne lui fit ni chaud ni froid. Il s'était habitué depuis longtemps à cette sensation désagréable qui lui tirait le nombril. Harry atterrit sur ses deux pieds, ne tanguant même plus sous l'impact.

-Bonjour Mr Potter! fit la secrétaire de l'accueil d'une voix joyeuse.

-Bonjour Lavande. Alors, le verdict du procès de Seamus?

-Ils l'ont déclaré coupable, les salauds! Mais on va faire appel, ne vous en faites pas! répondit la jeune femme en mâchant son traditionnel chewing-gum.

Harry ne prit même pas la peine d'écouter cette réponse. Il s'était déjà engouffré dans l'ascenseur depuis longtemps lorsque la femme eut fini son discours. Il savait déjà la réponse à l'avance. Bien sûr, le petit ami de la secrétaire était coupable et croupirait un certain temps encore en prison. Mais on lui avait appris la politesse et cela incluait de s'intéresser à la vie des gens, aussi inintéressante soit-elle...

-Comme d'habitude? demanda l'ascenseur d'une voix morne une fois que les portes se furent refermées.

-Exactement, répondit Harry.

-L'hôpital national de Sydney vous souhaite un bon voyage et vous remercie d'avoir choisi notre société. Si vous êtes atteint d'une maladie contagieuse, ne sortez pas de cet ascenseur et rendez-vous de toutes urgence à l'étage de la mise en quarantaine. En cas de panne de cet ascenseur, deux portes de secours se situent à l'avant de l'appareil. Si les portes ne s'ouvrent pas, dans ce cas...

-Vos plus sincères condoléances seront transmises à ma famille... Oui, je sais, coupa Harry d'une voix fatiguée.

-Vous êtes arrivés à destination, récita l'automate.

-Merci, bonne journée, Harry prit-il la peine de répondre en sortant.

Arrivé au quatrième étage, Harry se rendit dans un cagibi où il trouva une cape, un masque et un chapeau stérile, éléments obligatoires dans le service pédiatrique. Une fois Harry paré pour affronter la journée, la première porte de verre dudit service se volatilisa. Il rentra et se retrouva face à une seconde porte tandis que la première se matérialisait à nouveau.

Un gaz mauve emplit l'endroit confiné où Harry était immobilisé. Harry ne s'en formalisa pas, il savait que c'était dans l'unique but de le rendre totalement stérile, pour la sécurité de Côme. Le gaz s'évapora et la seconde porte put enfin disparaître pour laisser l'attrapeur continuer son chemin.

Harry s'engouffra dans le couloir décoré de personnages de contes et s'arrêta devant la porte portant le numéro treize. Doucement, il prit une grande inspiration et poussa la porte. Il n'eut pas le temps de faire un pas à l'intérieur de la chambre qu'une voix cristalline se fit entendre:

-Papa!

-Bonjour Commy! s'exclama Harry avec un immense sourire avant d'aller serrer son fils contre lui.

-Dis, Papa? demanda l'enfant d'une voix faible. Aujourd'hui, tu veux bien que je sorte du lit? On ira faire un tour dans l'hôpital?

-Si le médic' est d'accord, pourquoi pas?

-Et je pourrai aller dire bonjour à Timmy? Je lui avais promis d'aller dans sa chambre ce week-end...

-Mais Timothé va être opéré ce soir, Commy! Je ne pense pas que sa maman serait contente que tu ailles le voir aujourd'hui, le raisonna son père. Il faut le laisser se reposer avant l'opération...

-Mais non, t'es drôle! rit l'enfant de bon cœur. Il a pas besoin de faire dodo avant l'opération puisque de toutes façons, il dormira pendant qu'il se fait charcuter!

-Côme, je t'ai déjà dit de ne pas parler comme ça des opérations!

-Mais c'est vrai que c'est des bouchers, les chirurgiens! T'as déjà vu la cicatrice de Leann? Elle est énorme! s'exclama l'enfant en illustrant ses paroles de gestes rendus difficile par la fatigue.

Harry sourit devant l'enfant si enjoué. Il laissa alors Côme raconter avec sa voix douce ce qu'il avait fait hier soir après qu'il ne s'en aille. Les yeux du garçonnet brillèrent de malice lorsqu'il parlait de ses amis de service et des bêtises qu'il faisait avec eux...

Les yeux verts en question étaient si pâles qu'ils paraissaient transparents. La peau de lait de l'enfant et ses cheveux étaient de la même pâleur, d'un blanc presque éclatant. Dans ce visage fantomatique, seules deux petites lèvres tranchaient par leur bleu maladif. Car malade, Côme l'était bel et bien...

-Côme, il est l'heure de faire ton aérosol, indiqua Harry en allant chercher la machine.

-Mais Papa, j'ai pas fini de raconter mon histoire! bouda-t-il tristement.

-Tu achèveras avec le masque sur la bouche, répondit Harry en retirant l'aide respiratoire du nez de l'enfant puis masquant son visage.

-Tu sais bien que tu ne comprends jamais rien avec le bruit de la machine!

-Qu'est-ce que tu as dit?

-Tu vois que tu sais pas m'entendre raconter ! On aurait pu attendre encore un peu avant de le faire!

Harry lança un regard attristé à son fils. Le problème n'étant pas que la machine faisait beaucoup de bruit, mais plutôt que Côme était tellement affaibli qu'il ne parvenait plus à parler que par une voix basse et inaudible dès qu'un peu de bruit se faisait entendre. Ne voulant pas enfoncer son fils un peu plus, il choisit donc la solution la plus simple: la fuite.

-Côme, l'heure, c'est l'heure! Tu sais bien que si ce n'est pas ton histoire, ce sera autre chose qui repoussera l'aérosol!

-Je sais bien, mais elle était chouette mon histoire, se plaignit l'enfant tandis qu'une épaisse fumée verte emplissait le masque.

L'enfant toussota sous l'assaut du gaz dans ses narines mais baissa les armes. Il savait bien que rechigner ne servait à rien. Son histoire pourtant si passionnante attendrait donc que la séance de torture ne se finisse.

C'est ce moment que choisit le nouveau médicomage pour entrer dans la chambre. Il toqua trois fois puis entrouvrit la porte, attendant confirmation de Harry pour enter complètement. Même ici, la vie privée des patients était conservée vaille que vaille.

-Bonjour, entama le nouvel arrivant sur un ton neutre. Je suis le médicomage Malefoy.

-Enchanté, l'accueillit Harry en tendant une main que Drago serra poliment.

-B'jour, murmura l'enfant avant de tousser une nouvelle fois.

-Côme, je présume? fit-il sèchement en direction du patient. Apparemment, vous avez déjà pris la liberté d'enclencher l'aérosol, chose pour laquelle j'étais venu. Rien ne me retient donc ici...

-Excusez-nous. Nous avons pris les habitudes de la maison. Votre prédécesseur ne venait jamais faire l'aérosol lui-même. Après quatre ans, Côme et moi avons fini par connaître le fonctionnement de cette machine!

-C'est parfait. Malheureusement, mon prédécesseur n'a pas pensé à me transmettre les habitudes du service avant de se suicider, se plaignit Drago sur un ton froid.

-En tous cas, vous êtes bien plus mieux que le médic' Johnson! fit une petite voix couverte par le bruit de la machine.

-Je prends cela pour un compliment...

-D'un côté, ce n'était pas difficile, tempéra Harry.

-Je ne me permettrai pas de juger un homme que je n'ai pas connu. Mais le camarade de la chambre d'à côté semble avoir le même avis que vous!

-Vous avez vu Timmy ce matin? s'enthousiasma Côme.

-Timmy comme dans Timothé? Alors oui, je dois avoir rencontré la célébrité locale de ce service... répondit le médicomage d'un œil distrait, trop occupé à lire une liste de données dans le dossier de l'enfant.

-C'est pas une célébrité, c'est mon copain, corrigea le patient.

-Oh, suis-je bête! dit Drago en se permettant le luxe d'une ébauche sourire sans pour autant quitter la liste des yeux.

-Dites, Mr Drago? C'est vous le boucher de Timmy?

-Côme, ton langage! gronda le père.

-La vérité sort toujours de la bouche des enfants! fit Drago sans se sentir vexé le moins du monde. Et pour répondre à ta question, je ne suis que cancérologue. Si tu veux, je dirai au médicomage en charge de son opération de ne pas lui faire une trop grosse cicatrice. C'est promis...

-Juré craché?

-On ne crache pas dans un hôpital, répondit Drago sur un ton complice qui surprit le père. Mais je le jure quand même!

-Papa, il reste combien de temps encore avec le masque?

-Quelques minutes, Commy...

-Je vais donc vous laisser pour finir la séance et je repasserai dans l'après midi pour faire les examens de Côme et lui donner la potion de substitution rénale. Aucune objection?

L'enfant hocha simplement la tête en signe de négation. Drago lui fit un clin d'œil que lui seul ne vit puis se saisit de la fiche posée sur la table de chevet de l'enfant afin de remplir en vitesse une case. Une fois la chose faite et sans un mot de plus, il tourna les talons.

Drago poussa donc un soupir et la porte de la chambre. Un fois sorti, il put enlever cet air rassurant qu'il avait collé sur son visage et partit à la conquête de nouvelles chambres. Pour son premier jour, il avait fait l'effort de se montrer un brin aimable. Il savait que les médicomages faisaient toujours peur aux enfants et ne voulait pas avoir à supporter des crises de larmes aujourd'hui. Ses nerfs ne le supporteraient pas.

Pourtant, Drago n'avait jamais eu trop de mal avec les enfants. Il se faisait très facilement accepter par eux malgré sa froideur et se droiture apparente. Un air doux sur le visage suffisait le plus souvent pour les rassurer. La psychologie infantile n'avait en effet plus aucun secret pour lui. Là où le bât blessait... c'était avec les parents.

Ses rapports avec les adultes n'avaient jamais été faciles. Autant il s'autorisait quelques fois un sourire en présence des gosses, autant il était sec et distant envers leurs géniteurs. Selon lui, jamais les enfants ne devraient grandir... Encore une imperfection de la vie.

Drago desserra les poings, se força donc à paraître aimable à nouveau, frappa trois fois sur une nouvelle porte et attendit le signal pour entrer.

Sa première journée en tant que médicomage en Australie ne faisait que commencer et déjà, ses zygomatiques avaient trop souffert... Drago pesta. Pourquoi rien ne pouvait-il jamais être parfait?

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L'enfant pleurait à chaudes larmes. Dans ses yeux, Drago pouvait lire toute la désillusion du monde. Cette douleur lui fit mal. Comment un enfant pouvait-il être déjà si adulte?

-Je vous déteste, Mr Drago! murmura la fillette aux cheveux blancs.

-Ne dis pas cela, Lib'

-Je veux plus de vos traitements! Je veux plus les médicaments et je veux plus avoir mal! Je veux plus la machine qui a le bruit qui m'empêche de dormir! Je veux plus...

-Ne t'en fais pas. Tu n'auras bientôt plus mal... C'est promis.

-Juré craché? demanda la faible voix.

-Voyons, Liberty! On ne crache pas dans un hôpital! Mais je le jure quand même... Tu n'auras bientôt plus mal...

Ce jour-là, Drago ne se doutait pas d'où cette promesse allait le mener...

TBC...

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Note de la gribouilleuse: Le manque de commentaire encourageant fait des ravages. Chaque jour, dans le monde du net, trois fics meurent avant d'avoir atteint leur troisième chapitre. Parrainez une fic, cela ne vous coûte qu'une review par chapitre et ça permet à une fic dans le monde de grandir. Pour que nous ne les oublions pas, faits passer l'information auprès de vos amis. Pensez aux fics orphelines...

 
 
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