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au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Les lèvres bleuies
Auteur inconnu
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
11 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     34 Reviews    
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Chapitre 6

Disclaimer: Si vous êtes anglaise, blonde, riche et si vous vous appelez JK Rowling, veuillez me pardonner pour vous avoir emprunté vos personnages et de les avoir massacré avec ma plume indélicate. Je tenterai de les remettre en état après cette ébauche de texte...

Avertissement: Si vous êtes particulièrement crétin, mou du cerveau, petit d'esprit, si vous n'avez pas vu les signes PG-12, Slash et UA avant de venir ici, si vous ne supportez pas l'idée que deux hommes puissent faire autre chose ensemble qu'une partie de foot et si vous êtes homophobes, veuillez contacter d'urgence le poste de police le plus proche en appuyant sur la crois rouge au coin supérieur droit de votre écran.

Remerciements: Si vous avez une patience d'ange, un oeil vif pour détecter mes fautes et une boite mail saturée par mes harcèlements incessants et si vous vous appelez Carmy, alors je suis ravie de vous apprendre que ce texte vous est dédié de la première majuscule au dernier point. Merci.

Note de la gribouilleuse: Hallo Leute! (aujourd'hui, c'est mode Allemand!)

Bonne nouvelle, encore deux petits chapitres, et nous en arrivons au niveau de ff.net! Profitez-en, donc, le rythme va se ralentir peu à peu... Surtout qu'en Belgique, la période des bilans de Noël arrivent!

Sinon, vous participez au projet "Père Noël 07"? Courrez vous inscrire, c'est une tellement belle initiative du staff!

Bref, bonne lecture, comme toujours!

Enjoy!

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Merci à Dray et Elenawen pour leurs reviews!

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• Chapitre 6 •

La femme n'avait jamais été gâtée par la vie. Elevée dans une famille d'accueil qui avait fait des enfants orphelins une entreprise rentable et lâchée dans la dure jungle des adultes à tout juste dix-huit ans avec pour seule valise sa guitare, sa casquette et son test de grossesse positif, elle avait eu une conception de la famille assez restreinte et un énorme vide à la place du cœur.

Un mari violent lui avait, quelques années plus tard, brisé ce vide béant lui servant d'organe vital et laissé sur les bras, un second test de grossesse positif. C'est donc une mère célibataire courageuse et désillusionnée qui se rendit sur la tombe de sa fille aînée ce jour-là. Sa cadette, elle, s'accrochait comme elle pouvait au pantalon usé de sa mère pour suivre la cadence.

-Allez, avance, Ebony!

-Tu vas trop vite, maman, se plaignit la fillette en mâchouillant ses mots.

-C'est toi qui ne suis pas, Ebby!

-Mais la neige, elle me freine, maman! Et mes orteils, ils sont tout froids!

-Arrête de te plaindre, petite égoïste!

-Mais j'aime pas la neige!

-Alors, tu n'aimes pas ta sœur! hurla soudainement la mère en surprenant sa petite fille. Tu n'aimes pas Libby... Tu n'aimes pas...

-Pourquoi tu dis ça, maman? s'enquit la fillette avec étonnement.

-L'enfant de la neige, murmura la femme pour elle-même.

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Mr et Mrs Davidson avaient toujours eu une vie équilibrée. Fervents catholiques, ils s'étaient mariés dans la plus pure tradition chrétienne. Lorsque, trois mois plus tard, Mrs Davidson s'était retrouvée enceinte, ils avaient tout d'abord cru à un cadeau de Dieu.

Mais depuis quelques mois, cette famille autrefois si tranquille avait perdu la foi. Leur trésor, Aylee-Rose avait été diagnostiquée mortellement malade et leur petit monde bien rangé s'était brisé en mille morceaux, leurs convictions avec.

Néanmoins, le couple ne pouvait se voiler la face. Même s'ils vouaient aux gémonies ce Seigneur qui les maudissait du haut de ses nuages, ils ne pouvaient pas renier du jour au lendemain leur éducation. Quelque chose au fond d'eux continuait à leur murmurer que tout finirait par s'arranger... Etait-ce cela, la foi envers et contre tout?

Et quelques fois, il advenait de leur triste sort un miracle. Une prière murmurée sans espoir au fond de la chapelle de l'hôpital, un chapelet glissant entre des doigts tremblant et un regard fixé sur le ciel suffisaient parfois à égayer leur quotidien...

Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu...

-Fais un sourire à maman, Lilee!

-Ou hire! gazouilla joyeusement la petite fille aux cheveux blancs en agitant les bras couvertes de compresses.

-Oui, c'est bien, ma colombe! Tu es une grande fille maintenant!

Aylee-Rose fit son plus beau sourire à ses parents, dévoilant au passage ses premières quenottes blanches. Ses parents tombèrent sous le charme de ce visage poupon, comme chaque fois qu'ils avaient affaire à ces yeux rieurs... Malgré tout, ils restaient des parents fiers de leur enfant, bien que celle-ci soit nourrie par perfusion et bourrée de médicaments.

Une fois n'était pas coutume, Aylee-Rose semblait en pleine forme aujourd'hui. Son père décida alors de la faire tenir sur ses deux frêles jambes en la posant sur le sol, comme il en avait l'habitude les jours où la fillette en avait la force. Lorsqu'il la lâcha enfin, Aylee-Rose s'accrocha au pied de son lit pour garder l'équilibre.

-Oh, mais elle a des jambes fortes, ma fille! s'extasia le père.

Aylee-Rose rit de bon cœur, ne comprenant rien à ce que son père lui disait. Sa tendre maman ouvrit alors grand ses bras. Confiante, la petite lâcha le pied de lit et mit un pied après l'autre, sous le regard ébahi de ses parents, qui n'en pouvaient plus d'être fiers.

-Elle marche! Mon amour, notre petite Lilee marche comme une grande!

-Bravo ma fille! s'enthousiasma la mère alors que la petite arrivait dans ses bras. Papa et maman sont très fiers de toi, mon ange!

Quelques fois, en effet, sans qu'on ne s'y attende, des miracles arrivent. Rares et éphémères, ils sont des choses qui donnent le courage aux familles d'avancer. Car les malades restent des enfants avant tout. Qu'ils soit dans ou dehors ces murs froids et austères, rien ne les empêchera de grandir... Tant qu'ils en ont encore la possibilité.

Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés...

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Voila un mois maintenant que le petit Côme Potter n'arrivait plus à bouger les jambes, un mois qu'il restait collé sur les draps blancs et rêches, rêvant d'un ailleurs qu'il n'atteindrait jamais. Depuis lors, Harry passait le plus de temps possible auprès de son enfant, n'ayant même plus ni le temps ni l'envie de s'entraîner en vue de la Coupe du Monde qui approchait.

-Dis Papa... Quand est-ce que je rentrerai à la maison comme Timmy? demanda un jour l'enfant malade alors que son père le forçait à manger.

-Je ne sais pas, chéri, lui répondit le père avec un sourire las.

-Tu m'as fait une jolie chambre, comme la maman de Timmy elle a fait?

-Non, la chambre que j'ai fait pour toi est encore plus jolie, le rassura Harry. Maintenant mange au lieu de t'esquiver! Tu aimes bien le jambon, d'habitude!

-Elle est bleue, ma chambre? Avec un grand lit rien que pour moi?

-Et plein de peluches sur les armoires, promis! Maintenant mange ce jambon avant de mourir de faim! gronda Harry en approchant le fourchette des lèvres bleuies de Côme.

-Mais ça me fait mal quand j'avale, se plaignit Côme sous le regard amer de Harry.

-Depuis quand ça te le fait? Tu as mangé ton petit déjeuner sans rechigner ce matin, pourtant!

-Au matin, ça le faisait pas. Mais là, ça me brûle la gorge!

-Ce n'est rien, Commy! Ce doit être le médicament qui fait effet, mentit Harry avec un sourire qui sonnait étrangement faux.

-Mais j'ai faim, moi! fit remarquer l'enfant tandis que ses yeux se noyaient peu à peu dans leurs larmes.

Lorsqu'il rentra chez lui ce jour-là, Harry sut que son fils n'avait pas cru à ses mensonges. Condamné à cacher la vérité à un enfant avide de réponses, Harry se sentait minable. Il était incapable de faire face à la vérité.

Alors Harry s'était forcé à sourire, toute la journée. Il lui avait lu de belles histoires, qu'il avait prit soin de sélectionner sans tristes sorts. Juste des princesses qui vivaient heureuses et avaient beaucoup d'enfants... Juste des frêles fées délivrées de leur tristesse par un prince sur son cheval ailé...

Et aucune fée noire ne se penchant sur le berceau d'un nouveau né...

Et Côme avait rit tant qu'il pouvait. L'espace d'un récit, il était devenu roi, dragon ou chevalier. Son sourire était venu hanter de nouveau ses fines lèvres et les rêves avaient peuplé ses songes. Côme était resté un petit garçon parmi tant d'autres dont le père veillait les nuits et lui avait promis une toute belle chambre pour quand il serait guéri...

Harry se sentait honteux à présent... Honteux d'être tel le violoniste sur le Titanic qui continue de jouer comme si tout allait bien alors qu'il a déjà les pieds dans un mètre d'eau. Le naufrage, il le savait, était imminent. Mais malgré l'eau glacée qui affluait, ne leur laissant aucune chance, il tenterait le tout pour le tout... Même si aucun gilet de sauvetage ne les sauverait...

-Parce que c'était ça ou crever! murmura Harry pour lui-même, seul devant la tasse de thé fumante qui l'attendait sur la table de sa cuisine.

Harry se sentait étranger dans cet immense appartement. Il l'avait acheté il y a peu, pour être plus proche du Portoloin dans Sydney qui le menait directement à son fils. De plus, le terrain de Quidditch n'était qu'à quelques pas de là, ce qui lui facilitait la vie. Mais, malheureusement pour lui, il n'y était que rarement...

Cet endroit lui semblait alors inconnu. Les placards, il devait les ouvrir tous pour trouver enfin ce qu'il cherchait. Les clés, il devait les essayer toutes pour retrouver celle qui correspondait aux portes. Dans cet espace trop vide à son goût, seul son lit lui procurait un vague sentiment de familiarité...

Ce qu'il manquait pour qu'enfin il se sente chez lui?

Des rires d'enfants...

La tasse vide alla s'échouer dans le fond d'un chaudron sale, attendant l'heure de la vaisselle. Las, Harry erra quelques minutes dans son salon, lit la Gazette du Sorcier et ses pas finirent par le porter jusqu'à une petite porte blanche qu'il n'avait plus ouverte depuis un certain temps...

La main de Harry hésita un instant avant de tourner la poignée de cuivre. La porte s'ouvrit alors sans un grincement, pour laisser pénétrer le visiteur dans une petite chambre bleue. Au milieu de celle-ci, un lit de bébé prenait la poussière. Les armoires en bois de chêne n'étaient recouvertes que de peluches aussi colorées les unes que les autres. Et pourtant, une lourde atmosphère envahissait l'endroit...

Ce qu'il manquait pour qu'enfin cette chambre retrouve sa gaieté?

Des rires d'enfants...

Harry inspira longuement comme pour distinguer une odeur familière, qu'il ne trouva pas. Il fit le tour de la chambre, comme s'il ne l'avait jamais vue. Ses doigts effleurèrent la couverture du petit lit vide dans lequel Côme ne rentrerait même plus à présent et qu'il n'avait jamais pris la peine de changer, sachant qu'il ne servirait jamais plus à rien.

Ce soir-là, Harry se sentit plus seul que jamais. Et c'est en serrant contre lui une peluche de son fils que, roulé en boule sur la moquette de la triste chambre d'enfant, il tomba de sommeil...

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-Réveille-toi, fainéant! hurla une voix mélodieuse dans les oreilles de Drago ce matin-là.

Ce dernier, l'esprit embrumé, força un de ses yeux à affronter la lumière vive du jour mais le malheureux déserta aussitôt sa mission, savourant la confortable obscurité que procurait les paupières. Mais la propriétaire de la voix n'était pas décidée à laisser dormir Drago plus longtemps...

-Oh non! Tu ne te rendors pas, Drago! Tu dois travailler dans peu de temps et il fallait réfléchir avant de jouer au débauché!

-Qu'est-ce que tu hurles, Pans'? demanda Drago d'une voix pâteuse. J'ai pas de travail aujourd'hui.... Et qu'est-ce que tu fous chez moi?

-Chez toi? Tu plaisantes j'espère! Je t'informe, Monsieur le médicomage que c'est mon canapé sur lequel tu as bavé toute la nuit!

A présent incapable de se rendormir, Drago fut forcé de se redresser pour faire face à son amie. Celle-ci, le regard assassin, n'avait pas pris la peine d'enfiler autre chose qu'un peignoir avant de venir écourter sa nuit, qu'il n'avait pas le souvenir d'avoir passé ici.

Il avisa sa besace retournée sur le tapis de sol et sa cape de voyage roulée en boule sur le divan et se dit que tout ceci n'était vraiment pas normal...

-Mais qu'est-ce que je fiche ici?

-Tu n'as vraiment aucun souvenir? demanda la jeune femme. Tu as replongé, idiot!

-Replongé?

-Merci, je n'ai pas besoin d'un écho! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que tu en arrives à ce point, mais tu es venu par Poudre de Cheminette hier. C'est Blaise qui t'a retrouvé complètement ivre dans l'antre de la cheminée! Encore un peu et Timothé te surprenait plus bas que terre!

-Mais qu'est-ce que j'étais venu faire chez vous?

-C'est à moi que tu demandais ça? Tout ce que ton esprit embrumé par l'alcool a été capable de nous dire, c'est que tu avais peur de faire une connerie!

-Au moins j'étais capable de me rendre compte que je courais un danger!

-Le vrai danger, Drago, c'est ton alcoolisme! cria Pansy pour le brusquer.

-Je ne suis pas alcoolique! hurla Drago plus fort qu'elle.

-Alors pourquoi tu en arrives à te mettre dans des états pareils, Drago? fit-elle sur un ton fatigué. Pourquoi?

Drago détourna du regard et se leva du canapé. Il réajusta ses vêtements qu'il n'avait pas pris la peine d'ôter, se saisit de sa besace d'une main et de sa cape de l'autre. La tête haute et la démarche pourtant mal assurée, il entreprit de repartir via la cheminée de son ami, sans daigner lui donner nulle autre réponse que:

-Je ne supporte plus de les voir mourir à petit feu, Pansy... Mais je ne suis pas comme mon père... Je sais me contrôler...

Pansy le regarda partir avec un air de lassitude sur le visage. Elle ne chercha pas à la retenir, elle savait que cela ne servirait à rien. Depuis le temps qu’elle le connaissait, elle avait appris à faire avec son attitude bornée et renfermée.

-Dis maman, pourquoi t'as crié sur Mr Drago?

-Pour rien, mon chéri. Je crois qu'il est un peu malade lui aussi... Mais il devrait guérir un jour ou l'autre...

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Ebony ne pipait plus un mot depuis que sa mère lui avait hurlé dessus. Elle se contenta de faire de grandes enjambées pour suivre sa mère qui avait repris sa procession. La fillette regarda filer sous ses yeux nombreuses pierres tombales et vit alors se profiler au loin la silhouette vague d'un ange de plâtre...

La petite fille avait l'habitude de voir les gens autour d'elle pleurer en repensant à sa sœur. Pourtant, lorsqu'elle vit les larmes baigner le visage de sa mère lorsqu'elles s'agenouillaient sur la dalle recouverte de fleurs, son cœur saigna comme pour la première fois.

-Notre père, qui êtes aux Cieux... Priez pour le repos de cet enfant... marmonna la mère.

-Priez pour Libby, entonna à sa suite sa fille.

-Que votre volonté soit faite...

Au fur et à mesure que la prière retentissait, Ebony se sentait de moins en moins bien. Sa tête se mit à lui tourner et la douleur que sa mère ressentait enserrait sa poitrine. Les larmes lui brouillèrent la vue et ses mains jointes se mirent à trembler.

-Que... que... que vo... balbutia Ebony.

L'enfant ne comprit pas bien ce qu'il lui arrivait. Son corps se fit soudainement plus lourd que d'habitude et elle vit le sol se rapprocher de son visage à une vitesse impressionnante. Sans qu'elle ait eu le temps de s'apercevoir qu'elle sombrait dans l'inconscience, Ebony tomba dans la neige, un filet de sang sortant de sa bouche bleuie...

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La femme n'avait jamais eu aussi mal de toute sa vie. Depuis des heures qu'elle souffrait le martyr sans que l'anesthésiant ne fasse effet, elle ne souhait qu'une chose: que cela finisse vite!

Les infirmières en face d'elle tentaient de la rassurer sur le sang qui coulait le long de ses jambes et sur ce rythme cardiaque qui s'affolait brusquement...

-Ne vous inquiétez pas, le médicomage s'occupe de tout. Il vous faudra juste être forte quelques minutes encore!

-Comment cela se présente?

-Il y a quelques complications pour le moment, mais si vous écoutez bien ce qu'on vous dit, tout devrait rentrer dans l'ordre... A la prochaine contraction, vous allez pousser de toutes vos forces, d'accord?

-Oui, oui..... Argh, hurla la femme tandis qu'elle se déchirait de l'intérieur.

-Bien, encore une contraction et cela devrait être bon. Le papa n'est pas là pour vous tenir la main?

-Non, il a préféré aller voir chez la voisine si la citrouille y était plus ronde.... Argh!

Le regard brouillé par les larmes et par les mèches collées sur son front par la sueur, la jeune mère vit son enfant sortir de son corps. La frêle créature, d'un bleu inquiétant, fut de suite prise en charge par le médicomage... Et ce n'est que quelques heures plus tard qu'elle put avoir des nouvelles de son enfant...

-Mrs Granger? Nous avons eu des nouvelles de votre fils...

-Alors c'est un garçon? Mon petit Eliot...

-Un très joli petit garçon. Malheureusement, comme vous l'avez constaté, il y a eu des complications lors de la libération. Le cordon s'est emmêlé autour de son cou et a failli l'étouffer... Il souffrira certainement par la suite de problèmes cervicaux graves dûs au manque d'oxygène... Je suis désolée, lui annonça l'infirmière.

-Par Merlin! J'ai enfanté d'un monstre!

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TBC...

 

 
 
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