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au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Les lèvres bleuies
Auteur inconnu
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
11 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     34 Reviews    
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Chapitre 5
Disclaimer: Si vous êtes anglaise, blonde, riche et si vous vous appelez JK Rowling, veuillez me pardonner pour vous avoir emprunté vos personnages et de les avoir massacré avec ma plume indélicate. Je tenterai de les remettre en état après cette ébauche de texte...


Avertissement: Si vous êtes particulièrement crétin, mou du cerveau, petit d'esprit, si vous n'avez pas vu les signes PG-12, Slash et UA avant de venir ici, si vous ne supportez pas l'idée que deux hommes puissent faire autre chose ensemble qu'une partie de foot et si vous êtes homophobes, veuillez contacter d'urgence le poste de police le plus proche en appuyant sur la crois rouge au coin supérieur droit de votre écran.

Remerciements: Si vous avez une patience d'ange, un oeil vif pour détecter mes fautes et une boite mail saturée par mes harcèlements incessants et si vous vous appelez Carmy, alors je suis ravie de vous apprendre que ce texte vous est dédié de la première majuscule au dernier point. Merci.

Note de la gribouilleuse: Ho ho ho! Joyeuse Saint Nicolas!

Eh bien quoi? Je sais que la coutume se perd de plus en plus, mais pour une belge telle que moi, c'est une honte de ne pas marquer le coup avec un chapitre! Bon, d'accord, quelques reviews ont dû se perdre dans la hotte parce que, malgré que je sois sage, je n'ai reçu que quelques oranges pourries, rien d'autre... Tant pis, je garde espoir pour Père Noël!

Bref, j'espère que ce petit cadeau vous plaira. Je n'ai ni barbe, ni mite rouge, mais j'y ai mis tout mon cœur!

☼ Enjoy!

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Merci à Artemis pour sa review!

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• Chapitre 5 •

- Timmy ! s'exclama le petit Côme Potter en voyant son ami apparaître dans l'embrasure de la porte.

- Bonjour Commy ! sourit l'enfant en retour, s'approchant doucement du lit immaculé.

- Bonjour Timothé, bonjour Pansy.

- Comment allez-vous aujourd'hui ? les accueillit tristement Harry.

- A merveille, intervint la mère du visiteur. Timothé est venu vous annoncer une bonne nouvelle !

- Je suis guéri, dit l'enfant d'une voix timide. Je rentre à la maison !

Harry sentit son cœur se serrer à cette annonce. Il détesta alors Pansy et son fils de connaître ce bonheur. Il s'en voulut immédiatement de penser une chose aussi horrible, mais ne parvint pas à effacer le sourire crispé et peu sincère qui s’étirait sur ses lèvres.

- C'est une merveilleuse nouvelle ! Je suis ravi pour toi, bonhomme !

- Tu vas partir pour toute la vie ? demanda Côme qui, lui, ne prenait pas la peine de cacher son désarroi. Mais tu vas où ?

- Ben, à la maison, gros nigaud ! Même que mon frère et mon papa ils ont prévu une fête pour mon retour ! Je vais même avoir une grande chambre rien que pour moi ! s'enthousiasma Timothé.

- Mais qu'est-ce que tu vas faire à la maison de ta maman et ton papa? s'étonna son ami.

- Les enfants non malades habitent avec leurs parents, chéri, l'informa Harry avec douceur. Où veux-tu qu'ils habitent d'autre?

- Ben, à l'hôpital ! Comme tout le monde !

Harry ne savait pas s'il devait rire ou pleurer. En désespoir de cause, il sourit à son fils et ne releva pas la naïveté de celui-ci. Timothé ne réalisa pas que son ami était triste de se sentir soudainement différent. Il s'approcha donc du lit et grimpa sur celui-ci.

- Je vais même peut-être pouvoir avoir une chouette rien qu'à moi, maintenant que je suis plus malade ! Et je vais plus avoir des examens tout le temps... Même que l'infirmière elle a dit que je la verrais plus jamais!

- On passera peut-être leur rendre visite, tempéra Pansy.

- Qu'est-ce qu'on s'ennuie dans ta chambre ! Tu viens, on va courir dans les couloirs ? demanda-t-il sous le regard réprobateur de sa mère.

Le jeune Timothé ne comprit pas pourquoi Côme fondit en larme ce jour-là. Harry, lui, vit tout de suite son enfant s'effondrer. Il se précipita donc pour serrer son fils contre lui pour le consoler. Timothé se sentit tout penaud et se tourna vers sa mère, une question muette transparaissant sur son visage.

-Je voulais pas le faire pleurer, tu sais, maman!

-Ce n'est pas ta faute, Timmy. Tu ne pouvais pas savoir. Côme ne sait plus marcher, murmura Pansy avec douceur.

-Il saura plus jamais?

-Je l'ignore chéri. Viens, on ferait mieux de les laisser tranquilles...

Pansy prit la main de son enfant dans la sienne et le tira hors de la chambre, dans laquelle l'enfant sanglotait encore contre le torse de son père.

Timothé se retourna un dernière fois, quittant des yeux l'ami qu'il ne reverrait jamais...

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Drago Malefoy attendait depuis dix bonnes minutes maintenant que sa meilleure amie sorte de la chambre d'un de ses patients. Nonchalamment appuyé contre le mur, un pied posé à plat sur celui-ci, Drago n'en avait que faire de ces infirmières qui lui lançaient un regard courroucé voulant très clairement signifier "Vous n'aviez pas du travail, vous?"

La porte s'ouvrit enfin, laissant passer une Pansy assez ennuyée et un petit Timothé ayant perdu son sourire. Lorsque la femme aux cheveux coupés au bol vit le médicomage, un sourire étonné illumina son visage pointu.

- Drago ! Quelle bonne surprise ! Comment vas-tu ?

- On fait aller.

- Je rêve ou tu m'attendais ? s'étonna la mère.

- Définis le mot rêver, répondit évasivement Drago.

- Tu as toujours été nul pour t'esquiver, Drago chéri !

- Nul n'est parfait. Je me contenterai donc de frôler cette perfection inaccessible !

- Et toujours aussi humble !

- Non, là je te charriais, fit Drago sur un ton froid.

- Ton humour aussi, fait souvent défaut !

- Comptes-tu me rabaisser encore longtemps ou vas-tu enfin me demander ce que je fais là ?

- Bien, que fais-tu ici ?

- Je l'ignore moi-même ! avoua l'homme avec un sourire narcissique.

- Alors pourquoi vouloir que je m'intéresse à la raison de ta présence à mes côtés ?

- Pour que tu arrêtes de me rabaisser, voyons !

La femme soupira de lassitude mais ne put s'empêcher de sourire à cette remarque. Jamais elle n'aurait le dernier mot, elle le savait. Drago n'était pas l'héritier Malefoy pour rien ! Elle laissa donc tomber l'affaire et dit, sur un ton nettement moins moqueur:

- Drago... Donne moi une seule bonne raison qui expliquerait le fait que je suis en train de te parler !

- Tu parles tout le temps, ce n'est pas compliqué !

- Je suis sérieuse, Drake !

Drago baissa la tête et soupira à son tour. Il était fait comme un rat mort, il le savait. Jamais il ne sortirait de ce couloir sans que Pansy ne lui ait tiré les vers du nez. Mais Drago n'en avait que faire. Au fond, s'il avait piétiné pendant dix minutes en attendant son amie, c'était justement pour en arriver là. Mais cela, jamais il ne se l'avouerait!

- Je n'arrive pas à guérir cet enfant, Pans' ! Le scénario se répète...

- Et tu avais besoin de retrouver les pieds sur Terre...

- J'avais besoin que tu me rappelles que je n'étais pas parfait. Parce que si je ne suis pas parfait...

- Alors ce n'est pas ta faute si cet enfant ne marchera plus jamais, acheva la femme.

Drago la dévisagea un instant, l'air interdit. Le regard dur de son amie l'effraya et, sans un mot de plus, il serra les poings et s'engouffra dans un couloir adjacent avant de dévaler les escaliers à toute vitesse, fuyant Pansy et, par la même occasion, cette vérité inavouable.

Il n'était pas parfait.

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Hermione Granger n'était pas une femme à se laisser marcher sur les pieds. Lorsqu'elle n'était pas d'accord avec quelque chose, elle le faisait remarquer. Parfois de trop. Mais, par-dessus tout, elle détestait être prise pour quelque chose qu'elle n'était pas. Et ce jour-là, ce fut un Drago Malefoy passablement énervé qui paya les frais de sa mauvaise humeur.

- Comment évolue la maladie du jeune Potter ? J'ai entendu dire qu'il tait paralysé ? demanda Hermione durant leur pause de midi, sans aucune arrière-pensée.

- Que voulez-vous savoir ? Le temps qu'il lui reste à vivre ? répliqua sèchement Drago Malefoy en enfournant avec rage une feuille de salade innocente dans sa bouche.

- Ne vous énervez pas, je voulais juste...

- Juste faire parler votre voyeurisme habituel envers un patient qui n'est pas votre, oui !

Hermione Granger reposa brusquement son verre, une expression de totale incompréhension trahie par son visage. Elle dévisagea alors le médicomage, n'osant croire ses oreilles sur ce qu'il avait osé lui dire.

- Mr Malefoy, pour qui me prenez-vous ? Je n'ai pas accepté de dîner en votre compagnie pour me faire ainsi insulter !

- Rectification : Vous m'avez imposé votre compagnie afin d'obtenir des informations concernant un enfant n'étant pas un de vos patients !

- Tout le monde est préoccupé par le cas du jeune Potter ! se défendit la femme, outrée.

- Et bien qu'on se le dise : J'en ai ma claque que tout le monde me demande de ses nouvelles. Qui est là lorsqu'il s'agit de se soucier de la petite Leann, obèse et pas franchement jolie dont les parents ne survivent que grâce au chômage ? Qui est là pour demander des nouvelles de Jay, orphelin et condamné à mourir dans la solitude ? Personne ! Tout le monde espionne ce gosse pour sa notoriété et franchement, j'espérais mieux de vous !

Hermione regarda l'homme déblatérer sa tirade avec une lueur furieuse dans le regard. Lorsqu'il eut fini, l'homme s'était levé dans la foulée, la surplombant dans toute sa hauteur. Hermione, ne se sentant plus de rage, ne se laissa pas ainsi dominer et se leva à son tour, son visage à quelques centimètres à peine de celui du jeune blond.

- J'ignore quelle mouche vous a piqué. Sachez seulement que je ne n'accepterai jamais d'être ainsi traitée. Le sort de ces enfants m'importe plus que tout au monde...

- Laissez-moi rire. Un jour vous vous êtes réveillée en vous disant "Tiens, aujourd'hui, je vais devenir médicomage et je sauverai plein de gens !" Maintenant vous êtes rendue amère à force de voir les enfants mourir sous vos yeux et vous voulez vous donner bonne conscience en demandant de leurs nouvelles ! Mais vous ne connaissez rien de ces enfants !

- Je connais le dossier de Côme sur le bout des doigts! se défendit la femme.

- Oh, la belle affaire ! Quel est le nom de son doudou ? Quelle est sa couleur préférée ? Savez-vous seulement le prénom de son meilleur ami ? Vous ne vous intéressez à vos patients que pour leur maladie ! Laissez Côme assumer sa maladie en paix et retournez pleurer sur le sort de tous ces mômes que vous êtes incapable de sauver parce que vous vous êtes rendue compte que vous étiez une médicomage ratée !

Un claquement sonore accompagna la gifle monumentale que reçut Drago de plein fouet

- Mr Malefoy, vous ne connaissez rien de mes motivations envers les enfants. Maintenant décampez d'ici avant que je ne vous fasse la version main gauche ! fit-elle sur une voix froide, les mâchoires crispées.

L'homme embarqua sa besace et sortit de la salle, se moquant des regards des curieux qui s'étaient tournés dans leur direction ameutés par le bruit qu'ils avaient fait. Hermione le regarda partir avec un soupçon de soulagement. De tels affrontements étaient de trop pour ses nerfs!

Hermione se rassit avec lenteur et plongea son visage dans ses mains. Cette confrontation l'avait bien plus chamboulé qu'elle n'aurait voulu le laisser montrer. Ne voulant pas se laisser submerger par ses sombres pensées, elle souffla un bon coup et entreprit de retourner à son travail.

Mais, dans l'ascenseur qui devait la ramener à son service, elle croisa le directeur de l'hôpital, un homme à l'âge incalculable au sourire bienveillant et à la main de fer en ce qui concernait la gestion de cette vaste entreprise. Lorsqu'elle vit le visage déconfit de son employée, il sourit dans sa longue barbe blanche et lui dit:

-Vous m'avez l'air bien triste, Mrs Granger!

-Ne vous en faites, pas, Mr Dumbledore. Cela va passer...

-Une telle souffrance n'a pas sa place auprès des patients! continua l'homme.

-Non, ne me renvoyez pas, cela ne se reproduira plus! s'effraya la médicomage. Je vous le promets !

-Rassurez-vous. Je ne pensais pas à cela. Le service de cancérologie pédiatrique ne pourrait pas se passer d'une chef aussi compétente. J'envisageais juste de vous laisser votre après-midi de libre. Mais si vous y voyez une quelconque objection, votre travail n'attend que vous!

-Non ! le coupa Hermione avec empressement. Une après-midi de libre, ce serait merveilleux. Merci beaucoup !

-Ce n'est pas pour vous que je dis cela. Je sais juste qu'il y a quelque part un petit garçon qui a bien besoin de voir un peu sa courageuse maman ! finit-il sur un ton mystérieux tandis que l'ouverture des portes de l'ascenseur mettait fin à leur dialogue.

Hermione s'étonna de cette dernière phrase... Personne n'était au courant ! Elle ne s'en formalisa néanmoins pas plus que cela, le directeur de l'hôpital étant connu pour son mystère et son originalité. La jeune femme se remit donc doucement de son choc et appuya sur le bouton de l'ascenseur qui la reconduisit au rez-de-chaussée, annonçant ainsi la fin du service le plus court de sa carrière...

Et le plus mouvementé aussi !

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Quelques minutes seulement avaient suffit à Hermione pour se retrouver en face d'une grande bâtisse blanche parsemée de quelques touches de couleurs vives et joyeuses. Un sourire fleurit sur ses lèvres et elle s'empressa de franchir une porte rouge décorée de quelques dessins d'enfants. Une éducatrice vint derechef à sa rencontre et s'étonna de sa présence:

-Mrs Granger! Vous n'avez pas pour habitude de venir en dehors des congés, il me semble!

-Oui, je suis désolée. Je voulais savoir si je pouvais reprendre Eliot un peu aujourd'hui. J'ai mon après-midi de libre et...

-Il sera ravi de le passer avec vous, croyez-moi! Je vais vous le chercher tout de suite!

L'éducatrice revint quelques minutes plus tard, poussant un petit fauteuil roulant dans lequel un enfant au regard fuyant reposait. Le sourire timide de Hermione se changea en une franche expression de bonheur.

-Bonjour mon Petit Prince! Comment vas-tu? C'est maman, tu me reconnais?

L'enfant ne réagit pas. Ses yeux vaguèrent de droite à gauche, ne montrant pas le moindre signe de compréhension. Hermione serra Eliot dans ses bras pour lui montrer sa présence et retraça du bout des doigts les traits de l'enfant qu'elle ne voyait que trop rarement.

-Tu as grandi, mon chéri! Tu es devenu un beau jeune homme. Toutes les filles doivent s'arracher un regard de toi! Maman t'aime, mon Petit Prince...

Ce jour-là, Hermione emmena promener son fils dans un parc non loin de là. Un sortilège empêcha la chaise roulante de buter contre les cailloux du bosquet et quelques bouts de pains jetés dans une marre couverte de canards permirent à son fils de montrer quelques signes de vie. Le soleil brillait, le cœur de Hermione et le minois d’Eliot aussi.

Le regard de l'enfant parvint à se fixer sur les animaux quelques secondes... Ses muscles furent moins parcourus de spasmes incontrôlables... Son visage se fit plus détendu... Quelques mots difficilement articulés franchirent ses lèvres...

Pour la première fois depuis longtemps, Hermione se dit qu'Eliot méritait de vivre.

Car même un enfant auquel la vie ne sourit pas, est capable de sourire à la vie...

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A l'instant même où il comprit qu'il avait fait une énorme erreur, l'homme s'empressa de remettre ses habits. La femme, étonnée, le regarda d'un œil surpris mais n'enfila pas sa robe en retour pour autant. Elle se contenta de remonter la couverture sur ses seins nus et de lui dire, ironiquement:

-Alors, comment j'étais?

-Un peu trop, répondit-il évasivement.

-Quoi?

-Un, peu trop, c'est tout...

-T'es vraiment un gars bizarre, Harry! Allez, fais pas durer le suspense et dis-moi en quoi j'étais un peu trop... Un peu trop bonne? Un peu trop belle? tenta la femme avec un grand sourire.

-Un peu trop féminine, murmura Harry en prenant la direction de la sortie, de sorte que la femme ne distingue qu'un vague borborygme.

-Au fait, beau brun... Tu t'es protégé, j'espère?

Harry déglutit difficilement. Sans un mot de plus, il sortit de la chambre, laissant derrière lui une femme nue dans un lit trop grand pour elle et quelques milliers de spermatozoïdes en partance pour la grande course aux ovules...

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TBC...

 
 
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