La suite. Cette fic nous appartiens en intégralité avec Feanor, sur ce bonne lecture!!! 

                 Je me réveille dans la chambre de Tease et j'ai mal partout... mon corps est engourdi et j'ai beaucoup de difficultés à bouger mon bras droit. J'essaye de me relever mais c'est vraiment un effort pénible pour moi...
Surtout que je n'ai qu'une main pour le faire.
D'ailleurs... pourquoi je n'ai qu'une main de mobile... bien sûr cette main est celle qui est rattachée à mon avant-bras souffrant...
Alors je tourne la tête et vois que Tease est là. Et que c'est lui qui est en possession de ma main gauche. Il la serre et je vois que nous avons les doigts entrelacés. Sa tête est posée sur ma main et j'aime ce contact. C'est un simple contact mais c'est très agréable de sentir que quelqu'un vous tient la main, surtout quand ce quelqu'un jouit d'une grande beauté...


Je n'arrête pas de le regarder et je n'ai qu'une envie c'est de lui caresser la tête en entortillant ses cheveux autour de mes doigts. Je lutte contre mon désir et je remarque qu'une lettre est posée sur mon ventre.
Je la prends et la lis. Dessus une liste d'ordres est écrite.



Pour me réveiller exécute les ordres ci-dessous:

-caresse-moi les cheveux
-ensuite découvre-moi le visage et caresse le moi
-descend doucement jusque dans mon cou et là approche toi calmement de mon oreille
-chuchote mon nom
-chuchote le jusqu'à ce que je me réveille tout en me caressant le cou.


Je fais tout ce qu'il y a d'écrits dans la lettre. Et au bout de quelques minutes Tease ouvre enfin les yeux.
Il est encore plus beau quand il a un air endormi.
Je continue de lui caresser le visage et il le relève lentement. Il a l'air heureux et il me sourit encore de cette manière...

- Hugo... si j'avais su que tu allais abuser de la salle d'entraînement je ne t'aurais jamais mis au courant.
- Pardon...
- Shhh... ce n'est pas grave, tu aurais simplement pu faire attention c'est tout.
- ...
- Mais en tout cas, je suis fier de toi. Tu as suivi tout mes ordres, parfait.
Tu as le droit de me demander une chose maintenant.
- ...
- Réfléchis, mais pas trop longtemps d'accord ?
- ... je... j'aimerais que... que tu viennes dans le lit avec moi... et que tu... que je me mette sur toi...
- D'accord.

Il se relève et se glisse sous les draps. Je me pousse un peu et il m'ouvre ses bras. Je m'y réfugie et attends...

- Tu peux mettre ton cou au creux du mien si tu veux...
- Merci...

Je le fais sans me faire prier et là je respire son doux parfum... Rien que d'inhaler son odeur cela me trouble.
Je ne sais pas pourquoi mais je me sens bizarre...
J'ai envie de choses qui ne sont pas... bonnes à penser.
Ce ne sont que des désirs pervers et immoraux. Je ne devrais pas concevoir de telles idées.
J'en ai tellement envie... mais il ne faut pas que je le provoque, mais, est-ce que de me laisser aller atteindrait la provocation ? Je n'en sais rien, alors pourquoi ne pas laissais faire mes désirs ?

Puisque ma tête est au creux de son cou, je laisse mes lèvres le frôler. Il ne réagit pas... peut-être croît-il que je ne l'avais pas fais exprès...
Alors je relève mon visage et le poste juste en face du sien. Il me regarde, avec son regard que je ne connais pas bien... celui qui me fascine et que je redoute.
Il a des yeux magnifiques, des yeux bleu glace, si doux... à force de les contempler, je m'y perds petit à petit...
Et sa peau blanche, si agréable à caresser.

Brusquement une nouvelle envie me prend : celle de le toucher. Il me regarde toujours, mais il ne se doute de rien. Je m'avance un tout petit peu vers lui quand je sens ses mains parcourir mon dos.
Je suis surpris et l'interroge du regard.

- Normalement, tes blessures doivent avoir disparues. Je cherche donc le bout de tissu qui m'aidera à ôter ton bandage. Mais pour cela baisse-toi.

Alors je fais ce qu'il me dit de faire, mais apparemment cela n'est pas bien.

- Non, ce n'est pas assez, baisse toi encore.

Je m'exécute encore une fois, mais je ne trouve rien dans son regard qui puisse m'indiquer que j'ai bien fait.

- Cela n'est pas encore assez. Colle-toi à moi s'il te plaît.

Je suis une fois de plus surpris. Il me dit de me coller à lui. Contre son corps. Nous serions encore plus proche si je fais ça... je... je ne peux pas.
Et ne voyant aucune réaction de ma part, il me plaque contre son torse. Je rougis énormément à cause de ce qu'il vient de faire. Et je n'ose plus bouger ensuite.

Ses mains arpentent toujours mon dos et je dois dire que cela est très agréable. Finalement, après quelques minutes d'exploration, il trouve enfin ce qu'il cherchait.
Alors il me défait lentement le bandage. Il m'a un peu relevé pour que ce soit plus facile, et en quelques minutes c'est terminé. Après il me recolle à lui et suis le chemin de mes cicatrices faites par les brûlures. Elles représentent mes anciennes runes. Et cela indique combien j'étais puissant pour la pension.

- Hugo, apparemment tu étais une personne importante pour la pension.
- Oui, assez...
- J'ai déjà trouvé deux corbeaux, combien en as-tu ?
- J'en ai sept.
- Pardon ? Sept ? Mais... attends je les cherche...
- ... ah ah... ça chatouille...
- Cinq... six... mais... où est le septième ?
- Ah ah... cherche bien...
- Hum... ha ! Je l'ai trouvé !
- Ah ah ah...
- Combien de temps cela prenait pour te faire ces runes ?
- Chaque corbeau prenait deux heures.
- Tu devais vraiment beaucoup souffrir non ?
- Beaucoup moins que pour la marque...
- Ah... et... combien de temps a-t-elle pris ?
- Deux jours...
- Quoi ? D-deux jours ? Deux jours de souffrances ?
- ... heureusement que je n'en fais plus partie...
- Oui depuis l'incendie.
- ...
- Qui étais-tu pour Raven ?
- Une personne parmi tant d'autres...
- Avec sept corbeaux ? Tu rigoles. Réponds.
- Je... j'étais... je faisais partis de l'élite.
- Hugo... c'est un ordre...
- Mon rôle était celui du chef de l'équipe N°6 et je devais assurer la sécurité du Directeur...
- Tant que ça ?
- Oui... mais un jour... on m'a demandé de supprimer toute une génération de Poussin* pour le bien de Raven.
- Ah ? Et ?
- ...
- Hugo ?
- ...
- Bon... je vais être obligé de te forcer à me le dire alors...
- Non...
- Que ?!?

Il me regarde mais ne me soupçonne pas... j'ai ma chance alors je la saisis car mon envie n'est toujours pas passé... bien au contraire...
Je me relève lentement et ses bras glissent légèrement de mon dos. Ils arrivent sur mes reins. Je suis troublé sur le moment mais je reprends vite mes esprits et me retire de ses bras. Il m'observe toujours et son regard n'a pas changé.
Je lui plaque les mains de chaque cotés de sa tête et lui bloque avec la force d'une main... 

*Poussin : C'est la plus jeune génération de pensionnaire dans Raven.

Voili voilou, un dernier chapitre avant la semaine prochaine.