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Un voyage d'où le passé surgit !
Par Tobby
Harry Potter  -  Humour/Action/Aventure  -  fr
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Que l'entraînement commence

 

Chapitre 2 : Que l’entraînement commence !!!

Le lendemain matin, Harry, qui n’avait pas très bien dormi, descendait les escaliers dans le but d’aller dans la cuisine, lorsqu’il entendit les bribes d’une conversation :

«Je vous le dis monsieur…cela fait déjà trop longtemps qu’il n’a rien fait, il n’a même pas essayé de libérer ceux que nous avons capturés en juin dernier au ministère. Il faut qu’on se méfit.»

Harry, sentant que la conversation était sur le point de se terminer et ne voulant pas être aperçu, descendit, cette fois pour de bon, à la cuisine.
Il y trouva Lupin (devrait-il l’appeler Remus ou Lupin maintenant ?) assez endormi devant une tasse d’où s’échappait une légère fumée.

« Bonjour Lupin, vous….tu as bien dormi ?»

Décidément, il ne savait vraiment pas sur quel pied danser avec lui.

« Harry, on se connaît maintenant depuis 2 ans, bientôt trois, j’aimerais vraiment que tu me tutoies et que tu m’appelles Remus s’il te plaît, sinon j’ai l’impression d’être une très vieille personne dit-il en esquissant un de ses fameux sourires dont il avait le secret, un léger sourire en coin qui devait sûrement faire tourner la tête des filles. Même Harry se sentit rougir. »

Lorsqu’il était jeune, Harry ne doutait aucunement du charme de Remus. Il avait dû faire des ravages à Poudlard avec…Sirius et ses parents.
A cette pensée, Harry se sentit de nouveau sombrer dans un gouffre. Il n’avait plus de famille, il ne restait que quelques personnes et certains vestiges et souvenirs de ses parents et de son parrain. Ce fût Remus qui le tira de ses pensées :

« Tu veux boire quoi ? J’ai du chocolat chaud ou du café si tu préfères. Pour manger, j’ai fait pleins de toast pour toi mais je ne savais pas ce que tu mettais dessus alors j’ai pris de la confiture, du miel, j’ai même acheté ce truc bizarre tout noir du…, Remus prit le pot et lu, ah oui…du Nutella. »

Harry était assez content de tout le mal que se donnait Remus pour lui faire plaisir. Il en était vraiment touché, et pour ne pas le décevoir, il prit une tartine et mit du Nutella dessus, sous le regard dubitatif de Remus.

« Tiens, tu veux goûter ?
-Euh…non…enfin si, allez, je tente…ça va j’ai connu pire. »

Harry rigola légèrement ce qui fit énormément plaisir à Remus.

« Alors, quand est-ce qu’on commence à s’entraîner ? » demanda Harry, d’une voix enjouée.
-Et bien, une fois que tu as fini de déjeuner, Dumbledore et moi allons t’expliquer comment on va fonctionner pour gagner du temps et t’apprendre beaucoup de choses. »

Remus avait prononcé son dialogue sur un ton assez mystérieux.
Là, c’était sûr Harry voulait à tout prix y être, surtout après cette étrange remarque de la part de Remus.
Il finit donc de déjeuner assez rapidement et rejoignit Dumbledore et Remus dans une pièce qu’il n’avait encore jamais vue.

’’’ C’est drôle que je ne connaisse absolument pas cette pièce, pourtant j’ai bien visité toutes les pièces de cette maison c’est étrange !!’’’

Dumbledore prit la parole.

« Harry, je vais déjà t’expliquer certaines règles qu’il faudra que tu respectes absolument pour pouvoir t’améliorer…»

’’’ C’était trop beau, je le savais, encore des règles, mais il n’y a donc que ça dans la vie ? Pourvu qu’il finisse vite et que je commence enfin à apprendre.’’’

Harry était vraiment avide de connaissance, il voulait se trouver sur un pied d’égalité avec Voldemort, surtout depuis qu’il avait appris la prophétie, mais il voulait aussi devenir assez puissant pour détruire Bellatrix, celle qui lui avait pris son bien, son parent le plus précieux.

«J’ai eu grâce à Fudge…»

Harry frémit. Il ne voulait plus voir Fudge de sa vie et surtout ne rien lui devoir, après tout ce qu’il lui avait fait, après tout ces mensonges, après toutes les humiliations qu’il avait subi, il ne voulait plus entendre parler de lui et pourtant…

«…un Retourneur de Temps… »

Harry le coupa brusquement.

« Vraiment ? Comme celui d’Hermione lors de notre troisième année ? »

« Oui, exactement le même. Tu sais bien que Fudge doit faire son possible pour se racheter et il a accepté sans trop poser de questions. Je dois donc te rappeler comment il marche, tu le retournes d’un tour et tu reviens une heure en arrière. Mais surtout Harry n’oublie pas la règle fondamentale, il ne faut pas que tu te voies, tu connais les risques. Miss Granger avait très bien réussie cette règle toute l’année, j’espère que tu seras aussi sérieux qu’elle.
-Oui professeur, je serais très sérieux.
-Je n’en doute pas une seule seconde. Bon ensuite, passons à l’entraînement, aujourd’hui tu t’entraîneras toute la matinée avec moi et Remus. Les autres membres de l’ordre étant en mission, tu vas faire donc deux cours en parallèles. Tu as bien compris ? »

Harry hocha de la tête positivement.
Il s’enferma donc avec Remus pour trois heures de cours intensif en Défense contre les forces du mal.

« J’espère que tu n’as pas oublié tout ce que tu as appris lors de ta troisième année ? Dit-il d’un air mystérieux. »

Remus avait été son professeur de défense contre les forces du mal lors de sa troisième année, et ça avait été de loin la meilleure année, avec sa quatrième année, sauf que Maugrey n’était pas Maugrey, mais il avait appris beaucoup de choses intéressantes.

« Non je n’ai pas oublié. »

« As-tu toujours aussi peur des Détraqueurs ? Non ne te vexe pas, dit précipitamment Remus en voyant le regard que Harry lui avait jeté, surtout pas. Mais j’ai à ma disposition un Epouvantard et je voulais juste vérifier que tu maîtrisais parfaitement le sort face à un Détraqueur. »

Harry avait eu peur à un moment que Remus pense qu’il ne savait plus rien. Il allait lui prouver le contraire.

« Essayons dit Harry sur un ton mystérieux emprunté à Remus, ce qui fit sourire ce dernier.
-Les cours de drague et de mystère, ça sera pour après. »

Ils rirent tous les deux de bon cœur.

« Prêt ? »

Lupin ouvrit légèrement le petit placard qui bougeait tout doucement qu’Harry n’avait même pas remarqué quelques instants plus tôt.
Ce dernier hocha la tête mais n’était pas très rassuré.

’’’Et si ce n’est pas un Détraqueur qui sort de ce placard ? J’aurais l’air fin devant Remus, moi !! Pourvu que ce soit un Détraqueur, pourtant je n’en ai plus autant peur qu’en troisième année. C’est normal, je sais comment les repousser. Et si je n’y arrivais pas cette fois ci ? C’est vrai après tout je n’ai pas refait ce sort depuis longtemps. Allez, pense à quelque chose de joyeux ! Mais quoi ? Ma pensée la plus joyeuse était d’aller vivre avec Sirius loin des Dursley, maintenant c’est impossible.’’’

Harry était maintenant encore moins prêt que d’habitude, il commençait à sombrer dans le désespoir.

’’’Allez, il faut que je me reprenne, je dois faire honneur au cours que Remus me donne. S’il voit que je ne travail pas, je peux dire adieu à mon entraînement et sûrement à ma vengeance sur Voldemort et ça il n’en est pas question.’’’

Harry tenta de trouver un moment joyeux, mais il fallait qu’il réfléchisse vite.

’’’Pourquoi pas le jour où Cho m’as embrassé ? Non pas assez fort, je pense. Je n’ai vraiment pas eu une année très joyeuse l’année dernière, je crois que je n’en garde aucun bon souvenir. Ah si !! Le groupe, mon groupe de défense contre les force du mal, j’étais tellement fier, l’armée de Dumbledore !!’’’

Ce fût à ce moment précis que Remus libéra totalement l’Epouvantard qui se plaça devant Harry pour se transformer soudain en…

Harry sentit ses entrailles se glacer, mais contrairement aux cris de sa mère qu’il entendait d’habitude, ce furent les cris de Sirius. Enfin pour être exact, les propres cris d’Harry appelant désespérément son parrain. Harry revoyait la scène de la mort de Sirius. Complètement déstabilisé par cette vision, il ne chercha même pas à contrer le Détraqueur. Lupin, voyant Harry sans aucune réaction, fit rentrer l’Epouvantard dans le petit placard et prit Harry dans ses bras, celui-ci étant sur le point de défaillir.
Lorsque Harry rouvrit ses yeux il sentit ses propres larmes glisser sur ses joues.

« Je l’ai vu Remus, je l’ai vu.
-Je sais que tu vois ta mère, Harry mais ce n’était pas la première fois. Pourquoi n’as-tu pas réagi … »

Il ne continua pas sa phrase, voyant le garçon secouer négativement la tête.

« J’ai revu la mort de Sirius, je l’ai revu. »

Les larmes ne s’arrêtaient pas. Harry essayait de se contrôler devant Remus, mais les larmes étaient incontrôlables.

’’’Mon dieu, j’ai compris, il a revécut la mort de Sirius. Il n’avait vraiment pas besoin de ça. Bravo Remus, tu es la champion en bêtises, pire que James !’’’

« C’est ma faute Harry, je suis désolé, je n’aurais vraiment pas du…
-Non ce n’est pas grave Remus, je veux recommencer. »

Harry était déterminé à réussir. Il fallait qu’il surmonte cette épreuve, il fallait qu’il fasse payer à Bellatrix, il fallait qu’il fasse payer Voldemort, il fallait qu’il supporte la mort de Sirius.

« Tu es sûr Harry ? Je veux dire, on peut passer à autre chose, j’avais dans l’idée de…
-Non, je veux recommencer. »

Voyant qu’Harry n’abandonnerait pas, il se replaça devant le placard. Il était fier d’Harry, il savait que celui-ci n’abandonnerait jamais et il ouvrit le placard.
L’Epouvantard sortit de nouveau et se dirigea vers la première personne qu’il vit. Il regarda Harry et se transforma de nouveau en Détraqueur.
Harry ressentit ce même froid glacial et revécut à nouveau la mort de Sirius, mais cette fois il était prêt.

« Spero patronum »

Un jet de couleur argenté jaillit de sa baguette et un instant plus tard, Cornedrue était devant lui.

’’’Mon père avait vraiment un magnifique animagi, je ne ressens même plus la présence du Détraqueur.’’’

L’Epouvantard, paniqué par cette apparition, se tourna vers Remus et se transforma en lune. Lupin replaça l’Epouvantard dans le placard et se tourna vers Harry l’air enchanté.

« Bien Harry, je suis très fier de toi, ton patronus était particulièrement bien réussi. Tu sais qu’on apprend ce sort uniquement en sixième année ? Tu seras en avance sur les autres ! »

Remus lui fit un clin d’œil malicieux.

’’’J’espère bien être en avance, je veux être prêt pour la prochaine fois où je me retrouverais devant Lui.’’’

Lupin lui enseigna ensuite un nouveau sortilège qui lui permettrait de se protéger contre les sorts puissants.

« Tu dois connaître le sort du bouclier, je crois ?
-Euh…je connais le sortilège de protection protego, mais…disons que l’année dernière, nous n’avons pas eu de cours de défense contre les forces du mal donc je ne crois pas avoir appris ce sort.
-Dommage, il est pourtant très utile, tu le maîtriseras très vite. Le sort du bouclier est assez simple, il faut que tu penses assez fort au début quelle sorte de bouclier tu veux, ensuite tu te concentres sur sa forme et tu dis scutum. Ce n’est pas très compliqué, regarde. Je pense à un bouclier qui me protègera le devant de mon corps et…..scutum.»

Alors, sous les yeux admiratifs d’Harry, des étincelles violettes jaillirent de la baguette de Remus et elles formèrent une sorte de petite barrière violette translucide devant lui.

« Harry, essaie par exemple de me jeter un petit sort.
-Petrificus Totalus ! »

Mais au lieu d’atteindre Remus, le sort fut comme absorbé par le bouclier.

« Finite incantatem, Le bouclier disparut, tu vois, c’est un sort uniquement défensif, mais si tu fais un bouclier beaucoup plus puissant, il peut contrer des sorts tels que les sorts de désarmements, ou même les blagues un peu idiotes de James. Ça m’a été utile parfois. »

Harry et Remus rirent légèrement. Harry adorait quand Remus parlait de ses parents, des Maraudeurs, des blagues qu’ils faisaient, il adorait.

« Personne n’avait réussi à échapper à leur blagues ?
-Oh non !! Nous étions trop forts, dit-il d’un ton supérieur qui fit sourire Harry. Mais quelquefois, on a eu du mal. Qu’est-ce que tu veux, certains élèves se font beaucoup moins avoir que d’autre.
-Personne ne tentait de répondre à leurs blagues ?
-Oh si !! Mais c’était tellement rare que ces blagues réussissent, seulement un élève nous avait posé pas mal de problème. Qu’est-ce que nous étions jeunes et bêtes. »

Harry souriait.

« Bon allez, assez de souvenirs, au travail. »

Harry ne réussit pas du premier coup le bouclier mais, au bout de quatre essais, il le possédait sans trop de problème, sauf que son bouclier était encore un peu petit.

«Le mieux Harry, c’est que tu puisses pouvoir faire un bouclier qui t’englobe complètement, pour assurer une bonne protection devant tout comme derrière toi. Les mangemorts ne sont pas très loyaux. »

Harry travailla encore une heure avant de réussir parfaitement le bouclier.

« C’est bien Harry, je savais que tu y arriverais vite ! Ce sort est enseigné pour les 5èmes années, et les élèves le maîtrisent généralement en un mois. Les Maraudeurs l’ont maîtrisé en une semaine, tu nous as largement battu Harry. »

Harry était content, il savait à quel point les Maraudeurs étaient réputés pour être des élèves doués. Il en tirait une certaine fierté.

« Bon maintenant, on va travailler un bouclier beaucoup plus puissant. C’est le même principe que celui qu’on vient d’étudier, mais la formule change et bien sûr, le sort est plus dur. Je ne m’attends pas à ce que tu y arrive aujourd’hui. »

Harry voulait épater Remus, il devait réussir ce sort, il fallait qu’il y arrive.

« Quel est la formule ?
-Ah oui, que je suis étourdi par moment, la formule c’est tueor scutum »

Lorsqu’il eut prononcé ces mots, les mêmes étincelles violettes jaillirent de la baguette et formèrent un bouclier tout autour de Remus.

«Allez, essaie un sort de désarmement.
-Expeliarmus »

Le sort fut complètement absorbé par le bouclier. Harry était vraiment intéressé par ce bouclier, il pouvait être très utile.

«Mais est-ce qu’il bloque les sortilèges impardonnables ?
-Hélas non, Harry !! Les sortilèges impardonnables sont très difficiles à contrer et l’Avada Kedavra est impossible à contrer, tout comme le Doloris. Il faut savoir supporter la douleur et ne jamais montrer à ton ennemi que tu souffres, il en serait trop content. Toujours rester impassible, mais Snape te l’enseignera. Essaie à ton tour le sort. »

Harry obéit et se concentra au maximum pour réussir.

« Tueor scutum »

Des étincelles jaillirent et se placèrent devant Harry, mais ne l’englobèrent pas entièrement.

« Comment voit-on la différence entre le sort du bouclier et celui du bouclier plus puissant ?
-C’est une excellente question Harry, seul toi sais s’il est assez puissant ou non. Je vais essayer de te désarmer. Expeliarmus »

La baguette d’Harry bougea faiblement dans sa main, mais Harry la retint.

« Je suis assez impressionné que tu réussisses ce bouclier la première fois ! Entraîne-toi encore pour qu’il te protège complètement. »

Après une heure et demie de travail acharné de la part d’Harry, il réussit enfin à maîtriser à peu près ce sort.

« Bien, ça suffira pour aujourd’hui. N’oublie pas que tu as occlumencie avec le professeur Dumbledore. Retourne ton sablier de trois tours puisque nous venons de travailler pendant trois heures, mais fais le dehors, sinon tu te retrouveras face à toi-même. »

Harry comprit le message et sortit dans le couloir, il retourna le sablier de trois tours, tout vacilla autour de lui et il se retrouva dans le dos de Dumbledore qui sortait justement de la salle de Défense contre les forces du mal. La chaîne qui était à son cou et qui portait le sablier, s’enfonça dans la chair d’Harry.

« Ah Harry !! Alors, ton cours s’est bien passé ? Lui demanda Dumbledore.
-Oui, très bien, quoique techniquement, il vient seulement de commencer.»

Dumbledore le regarda amusé.

« Allez, suis-moi Harry, nous allons dans le bureau. »

Le bureau, voilà encore une pièce qu’Harry ne connaissait absolument pas. Qui aurait pu croire que cette maison regorgeait de pièce encore inconnue ?

’’’Je comprends mieux pourquoi Sirius trouvait tous les passages secrets de Poudlard, il était habitué à en avoir chez lui !!’’’

Le bureau était en fait une pièce toute simple et très peu meublée. Elle possédait deux fauteuils et un bureau simple et assez joli. Dans le coin gauche, Harry remarqua un petit secrétaire et au fond de la salle à droite, il y avait une armoire qui contenait beaucoup de livres anciens, vu l’état des reliures.

« Bon, l’année dernière le professeur Snape t’as enseigné l’occlumencie, cette année pour des raisons évidentes, c’est moi qui te l’enseignerai. Il faut vraiment que tu te concentres très fort Harry, il faut que tu veuilles que personne ne lise ce que tu as dans ta tête. »

Il n’était pas prêt de recommencer à suivre ses rêves. Il voulait définitivement fermer la porte d’accès à son esprit à Voldemort.

« Mais professeur, est-ce que ma cicatrice me fera moins mal, si j’empêche Voldemort de pénétrer dans mon esprit ?
-Non, je crains que non, Voldemort ne pourra plus lire dans tes pensés Harry, mais cela ne l’empêche pas d’éprouver des sentiments et ceux-ci n’affectent pas les pensées, ce sont deux choses complètement différentes. »

Harry était déçu. Si seulement il trouvait le moyen de faire taire la douleur de sa cicatrice chaque fois que Voldemort éprouvait quelque chose.

« Bien, on va commencer, tu es prêt Harry ? »

Harry se leva du fauteuil dans lequel il s’était assis et se concentra pour fermer son esprit.

« Un... deux…trois…legilimens. »

Harry s’attendait à une douleur, comme ce fût le cas à chaque fois avec Snape, mais cette fois, c’était moins douloureux. Il s’aperçut qu’il revisitait ses souvenirs.

FLASH-BACK

Le lieu était familier à tous les petits moldus qui sont allés à l’école primaire. En effet, on se trouvait devant une école assez simple d’apparence, joyeuse puisque tous les enfants s’amusaient.
On apercevait pourtant un petit garçon qui était tout seul et qui n’avait pas de jouets et surtout pas d’amis. L’apparence du gamin était pathétique, il portait un pantalon deux fois trop grand pour lui qu’il était obligé de tenir d’une main et un pull gris tout délavé aussi grand que le pantalon. Le petit garçon n’avait pas l’air triste de sa condition, il l’acceptait, il devait pourtant n’avoir que 7 ans.

« Hé Harry !! »

Un grand garçon s’approcha de ce dernier et commença à le bousculer. Sous le choc, Harry tomba à la renverse et regarda le garçon dans les yeux. Ce dernier riait aux éclats.
On ne pouvait lire aucune haine dans les yeux d’Harry, seulement de l’incompréhension face à l’attitude du garçon.
Quand soudain, un deuxième garçon surgit, gros pour son âge, c’était Dudley.

«Nicolas, qu’est-ce que tu fais avec cette erreur de la nature ? Dit Dudley.
-Rien, je m’amuse juste un petit peu. »

Tous les autres garçons qui avaient accompagné Dudley ricanèrent bêtement.
Harry se releva et commença à partir dans la direction opposée.

« Harry, ne t’en vas pas, on commençait seulement à s’amuser ! »

Mais Harry n’écoutait plus les mauvaises blagues des garçons.

« Pas la peine de rechercher la compagnie de quelqu’un Harry, je ferais toujours en sorte que tu sois seul dit Dudley. »

Les autres garçons recommencèrent à ricaner.

FIN FLASH-BACK

Harry reprit ses esprits. Dumbledore avait arrêté de lui-même le sort, contrairement à Snape qui l’année dernière poussait toujours à bout Harry.

« Je vois que tu ne m’as pas beaucoup opposé de résistance Harry, il faudrait que tu te concentre encore plus. »

Dumbledore ne fit aucun commentaire sur ce qu’il venait de voir et Harry l’en remercia. Sa vie avant la magie n’était fait que de solitude et d’insulte de la part de Dudley et des amis de ce dernier.

« Es-tu prêt cette fois Harry ? »

Harry hocha la tête. Cette fois, il ne se ferait pas avoir avec la gentillesse de Dumbledore, il fermerait son esprit.

« Un…deux…trois…legilimens »

Harry se concentra très fort pour ne rien laisser passer. Au début, cela marcha puisqu’il ne voyait aucune image. Il continua de se concentrer mais cela devenait assez épuisant, il se relâcha un peu.
Il comprit son erreur quand il vit surgir à nouveau un ancien souvenir

FLASH-BACK

C’était le matin, il était très tôt, mais le jeune Harry, âgé de 5 ans, ne dormait plus. Il attendait que sa tante veuille bien ouvrir son placard pour qu’il puisse en sortir.
Il savait que celle-ci ne viendrait que vers 7h, or il devait être 5h.

Qu’allait-il faire en attendant ? Il alluma sa petite lumière et mit ses lunettes sur son nez. Il se mit à fixer la porte, en attendant que sa tante arrive. Seulement à son grand étonnement, celle-ci s’ouvrit d’un coup. Pétunia avait dû mal la refermer la veille.
Il sortit de son placard et alla dans la cuisine. Il avait raison il était 5h et demi du matin, c’était marqué sur l’horloge. Il venait tout juste d’apprendre à lire l’heure à la maternelle.

Il alla dans le salon et observa les photos qui étaient accrochées un peu partout.
Soudain, il entendit un raclement de gorge derrière lui, il se retourna et se retrouva nez à nez avec sa tante.

« Qu’est-ce que tu fais hors de ton placard ? Comment as-tu fais pour en sortir ?
- Je…je…ne sais…pas… Il s’est ouvert tout seul comme par…
-La magie n’existe pas !!! »

Elle avait dit cela d’un ton dur mais pas trop fort pour ne pas réveiller toute la maison. Elle administra une gifle à Harry et le renferma dans son placard.

FIN FLASH-BACK

Cette fois, c’était Harry qui avait expulsé Dumbledore hors de ses pensés.

« Bien…tu fais des efforts Harry, cela se sent, je suis fier de toi. Tu sais, on peut arrêter à tout moment, si tu es fatigué ou que tu souffres trop de revoir ses souvenirs. Je remarque quand même que tu avais plutôt bien fermé ton esprit au début.
-Oui, mais cela m’avait beaucoup fatigué, j’ai juste voulu relâcher un peu
-Mais c’est bien Harry, je pense qu’en t’entraînant, tu n’auras plus aucun problème. »

Ils réessayèrent encore trois fois de plus, Harry commençant enfin à comprendre le fonctionnement de l’occlumencie.

« Bon, ça suffira pour aujourd’hui. De toute façon, ça fait déjà trois heures, tu peux quitter le bureau, par contre Harry, ne passe pas devant la salle de Défense contre les forces du mal, je crois que tu dois être en train de retourner le sablier.
Harry acquiesça.

Il retourna dans sa chambre, pour se rafraîchir un peu et prendre une bonne douche.
Il était déjà midi passé, Harry avait faim, il décida de descendre à la cuisine pour manger un peu. Il trouva dans la cuisine Remus en grande conversation avec Maugrey Fol-œil.

« Alors comme ça, Harry, Lupin me dit que tu maîtrises le bouclier puissant dès le premier jour. Je suis un peu curieux, tu veux être un Auror, c’est ça ? »

« Oui, j’aimerais beaucoup. Le professeur McGonagall m’a beaucoup encouragé l’année dernière, même si je pense que c’était plus pour tenir tête à Ombrage.
-Je pense que tu as toutes les capacités pour en devenir un, surtout si tu maîtrises assez vite tous les sorts de protections.
-Mais est-ce que… Harry n’osait pas poser la question qui lui trottait dans la tête depuis qu’il avait appris qu’il s’entraînerait,…est-ce que j’apprendrais à exercer les sortilèges impardonnables ? »

Remus fût grandement surpris par cette question, Maugrey ne le semblait pas.

« Non Harry, tu n’apprendras jamais ces sortilèges. Tu voudrais te rabaisser au niveau des mangemorts qui ne savent faire que ça ? »

Lupin avait parlé assez durement et Harry avait compris qu’il n’aurait jamais dû poser cette question.

« Non…mais comment leur faire payer alors ?
-Tu sais Harry, ton entraînement ne sert uniquement qu’à te protéger, pas à attaquer… »

Harry se sentit tout d’un coup vide. Il allait répliquer quand Remus continua ce qu’il disait.

« …du moins pour le moment, mais les sortilèges impardonnables ne doivent être en aucun cas utilisés, ce serait se rabaisser à leur niveau. Tu peux les faire souffrir bien plus Harry, sans avoir recours aux sortilèges impardonnables. »

Harry se demandait bien comment on pouvait les faire souffrir encore plus.

« Mais comment Remus ?
-C’est assez simple Harry, en les empêchant d’arriver à leurs fins. Voldemort les punira. Bien sûr, il existe quelques sortilèges assez ridiculisant pouvant les empêcher de prononcer correctement un sort. »

Remus sourit à cette dernière remarque. Après le déjeuner Harry remonta dans sa chambre, il ne savait plus quoi faire.

’’’Pourquoi ne pas essayer à nouveau le bouclier ? Remus sera content de voir que je progresse.’’’

Mais Harry maîtrisait déjà à peu près le bouclier, il ne lui fallu pas plus de quinze minutes pour le posséder parfaitement. Lorsque son bouclier était actif, il se sentait protégé, tout comme à chaque fois que son patronus surgissait, il savait que le sort était parfait.
Après quelques exercices pour fermer son esprit, il décida d’aller voir Dumbledore dans son bureau.

Tout ne se dirigeant vers le bureau, Harry remarqua que la maison était étrangement calme. Il n’était pas très rassuré, cette maison était censée être le quartier général contre Voldemort et personne dans les parages, si Voldemort attaquait, quelqu’un l’aurait prévenu quand même.
Harry, ne ressentant aucune douleur au niveau de sa cicatrice, éloigna cette thèse.
Arrivé devant le bureau, Harry frappa quelques coups et attendit une réponse.

« Entre Harry, je t’attendais. »

Harry, surpris de cette réponse, entra dans le bureau et constata que Dumbledore n’était pas seul. Il salua les deux personnes présentes.

« Le professeur McGonagall et le professeur Snape sont revenu pour t’entraîner, Harry. »

Harry n’était qu’à moitié content. Certes il était venu voir Dumbledore pour s’entraîner et il était très heureux que le professeur McGonagall soit là, mais pour Snape c’était une autre histoire, d’autant plus que celui-ci le regardait d’un air dégoûté et méchant.

« Bien, je venais justement vous voir pour vous demandez quand avait lieu mon prochain cours.
-Et bien voilà tu es fixé, tu commenceras avec le professeur Snape… »

’’’Oh non pas ça !! Vraiment il a fallu qu’il vienne pour m’entraîner dès le premier jour, il va me pourrir les vacances !! Je n’ai vraiment pas de chance !!’’’

« Suivez-moi Potter, nous allons dans une salle ou nous pourrons être tranquille. »

’’’Qu’est-ce qu’il entend par tranquille ? Tu veux me voir mordre la poussière c’est ça !! Non Snape tu te trompes de cible !!’’’

Mais Harry connaissait les talents de Snape pour le combat, et surtout pour les duels. Il était très fort, il était digne d’être un bon professeur de Défense contre les forces du mal. Quoique la seule fois où Harry l’avait eu comme tel, c’était lors de sa troisième année et ça n’avait pas été très agréable.
Ils rentrèrent dans la salle où Harry avait eu son premier cours avec Remus. Snape dégagea la salle de façon à avoir de la place pour qu’un duel puisse avoir lieu.

« Bon, je ne m’attends vraiment à rien d’extraordinaire de votre part Potter, je ne sais même pas si je vais réussir à vous mettre quelque chose dans la tête. Si vous êtes aussi arrogant que votre père, on ne réussira à rien. »

Harry était vraiment en train de se battre avec lui-même pour ne rien dire et paraître normal comme si ce que disait Snape ne le touchait pas du tout.

« Vous masquez très mal vos émotions Potter, je vois que vous êtes bouillant de colère contre moi dit-il avec un petit sourire sournois.
-Peut-être que nous devrions travailler cela d’abord, je ne crois pas que montrer vos émotions au Seigneur des Ténèbres soit une bonne idée. »

Pour la première fois de sa vie, Harry était entièrement d’accord avec Snape mais ça, il ne lui dirait jamais, plutôt subir une vingtaine d’endoloris.
Snape continuait sans un regard vers Harry, sachant pertinemment que ce dernier écoutait avidement ses conseils.

’’’ Pour une fois que j’ai l’attention d’un Potter ! Si James savait que son fils dépendait de moi, il en serait vert de rage. Pourquoi Dumbledore m’as confié le rôle de nounou pour orphelin ? Je n’avais vraiment pas besoin de ça !’’’

Snape n’avait absolument pas tort, Harry écoutait avidement ce qu’il lui racontait.

« Tu vois, face à tout adversaire tu te dois de rester impassible. Même quand tu as mal, même quand tu subis un endoloris, tu ne dois pas montrer ce que tu ressens, est-ce que tu m’as bien compris Potter ? Je ne compte pas me répéter. Je n’ai pas que ça à faire, déjà j’ai accepté de jouer les nounous avec toi, puisque ton cher parrain n’est plus là pour jouer ce rôle. »

Snape essayait de mettre Harry en colère, de le faire sortir de ses gonds.

’’’Je vois qu’on se maîtrise déjà un peu mieux.’’’

« Mais non Potter, je lis en toi comme dans un livre, je perds mon temps, je le savais !!! Tu dois montrer un visage froid, un visage sans expression, force-toi !! »

Snape avait presque hurlé cette dernière remarque.
Dire qu’Harry était en colère était un euphémisme, il bouillait de rage, mais il savait exactement ce que Snape essayait de faire.

’’’ Très bien, je vois clair dans ton jeu Snape, tu essaies de me mettre hors de moi, et bien ça a failli marcher !’’’

Cette pensée le fit sourire, mais il prit la peine de faire un sourire froid à Snape.

’’’ Oh bravo Potter, je ne m’attendais pas du tout à ce que tu apprennes si vite.’’’

« Bon, je vois que finalement tu comprends quand même quelques notions de base. Bon, voyons voir si tu sais contenir tes émotions lors d’un duel. »

Ils se saluèrent. Harry avait mis un masque sur son visage, il ne laisserait vraiment rien paraître. Ses yeux étaient devenus durs et froids, il fixait Snape qui avait la même expression.

« Expeliarmus » Harry avait attaqué en premier, mais Snape avait contré le sort.

« Stupéfix »

Harry évita le sort de très peu et sans s’en apercevoir, son visage avait exprimé une fraction de seconde de la peur.

« Potter, je t’ai dit de fermer ton visage, ne laisse passer aucun sentiment, ton adversaire pourrait avoir le dessus. »

« Ligo dit soudainement Snape. »

Harry ne connaissait pas ce sort. Il se sentit soudain complètement attaché à un poteau invisible. Il n’arrivait plus à bouger, il commença à paniquer.
Soudain, il se rappela les conseils de Snape et le regarda avec un visage froid où il fit apparaître un sourire machiavélique.
Cela déstabilisa Snape qui ne s’attendait pas du tout à une expression aussi sauvage de la part d’Harry. Ce regard, il l’avait déjà vu des années auparavant.

« Bien Potter, je vois que tu as quelques petits problèmes. »

« Non, aucun »

Il avait réussi à se libérer sans que Snape ne le remarque et lui lança à son tour un sort.

« Cracbadaboum »

Snape tomba à la renverse et Harry sourit encore plus.
Harry passa environ trois heures en compagnie de Snape, mais au moins cette leçon était très intéressante.
Snape était quand même impressionné par la capacité d’Harry à comprendre et à appliquer ce qu’il lui avait dit, mais ça il ne lui dirait jamais.

’’’ Oh moins, j’aurais réussi à le rendre complètement inexpressif. Il faudra essayer maintenant avec des sortilèges de souffrance.’’’

A cette brillante idée, Snape était d’une humeur excellente.
Harry, quant à lui, était sorti du bureau et alla se cacher dans un coin sombre du couloir. Il retourna trois fois son sablier et se sentit soulevé légèrement. Il réapparut exactement au même endroit, le couloir était désert, il se décida à sortir de sa cachette lorsqu’il entendit des pas.
Il vit passer Snape suivit de…lui même trois heures plus tôt se dirigeant dans la salle de Défense contre les forces du mal.
Une fois la porte de la salle refermée, il retourna au bureau où McGonagall l’attendait patiemment.

« Alors Harry, comment était ce cours ? »

A la plus grande surprise de la directrice de sa maison, il sourit au souvenir de Snape les quatre pieds en l’air. Dumbledore était rassuré finalement de son choix, il savait que Snape était un excellent professeur, mais il avait quand même eu des préjugés.

« Euh…bien, suivez-moi, monsieur Potter, nous allons dans le salon. »

Harry suivit McGonagall, tout en se posant quand même pas mal de questions.

’’’ Qu’est-ce que je peux bien travailler en métamorphose et qui puisse me servir lors d’un combat ? En tout cas, je suis plutôt content d’avoir cours avec elle. Le cours avec Snape était aussi assez surprenant, il n’a pas arrêté de m’insulter et pourtant je lui en suis reconnaissant !! Je crois qu’il y a vraiment quelque chose qui cloche avec moi.’’’

Ils arrivèrent dans le salon. Harry regarda furtivement l’arbre chronologique des Black et tourna son attention de nouveau sur McGonagall.

« Bon, comme nous le savons vous êtes là pour devenir plus adroit en métamorphose. Bien que je ne doute pas de vos capacités, je trouve que l’objectif du directeur est un peu trop dur pour vous. Mais après tout, James y est bien arrivé lors de sa cinquième année.
-Vous voulez dire que vous allez m’apprendre à devenir animagi ?
-Oui monsieur Potter, mais je voudrais d’abord qu’on travaille sur la métamorphose de petits objets en de gros animaux. Ensuite nous passerons aux animagus. »

Harry débordait de joie, ça y est, enfin, il allait devenir un animagi !

’’’ Je pensais pourtant que c’était tombé à l’eau ce projet. Sirius étant mort et Remus n’étant pas un animagi, j’ai vraiment cru que j’en deviendrais jamais un. Décidément, cet entraînement était vraiment une excellente idée.’’’

« J’ai apporté avec moi différents objets et je vous demande de les transformer, pour commencer :
-ce verre à pied en souris,
-cette chaussure noire en putois,
-cet oreiller en chouette,
-ce carton en loup.
-Et si je maîtrise ces différentes transformations, nous commencerons à travailler sur les animagus ?
-Oui monsieur Potter, mais réussissez d’abord ensuite, on verra bien dit-elle sur un ton exaspéré.
-Vous pouvez m’appeler Harry vous savez.
-Très bien, alors Harry, au travail, nous ne sommes pas ici pour nous amuser. »

Harry commença donc le premier exercice. Il se souvint de l’avoir fait en deuxième année, cela ne devrait donc pas être trop dur. Il réussit au bout du deuxième coup.
La suite était déjà un peu plus difficile, ce devait être du niveau de quatrième année. Harry se demandait vraiment si McGonagall le prenait au sérieux.
Après quelques essais aux résultats bizarres, il obtint un joli putois, mais se pressa de le retransformer en chaussure.
L’oreiller, par contre, était du niveau de sixième année, il devait donc l’apprendre cette année. Ce ne fut qu’après avoir passé une heure sur l’oreiller qu’il fut enfin content du résultat : en effet, quand l’oreiller s’était mis à voler à travers la pièce, McGonagall l’avait regardé étonné.

’’’Bon j’ai fait tout ce qui était facile, maintenant le loup risque vraiment d’être difficile. Allez concentre-toi Harry, montre à McGonagall que tu mérites de devenir animagi, prouve-lui que tu seras assez fort pour y parvenir.’’’

Mais malgré toute sa concentration, Harry n’arriva pas à transformer le carton en loup. Tout ce qu’il arriva à faire, ce fût de faire hurler le carton, ce qu’il avait trouvé assez comique.
Le cours se déroula très vite et Harry n’arrivait toujours pas à transformer le carton. Voyant qu’il était épuisé, McGonagall arrêta le cours.

« Bon, ce n’est pas encore parfait, mais vous avez au moins transformé trois objets. Je pensais que vous n’arriveriez pas à transformer l’oreiller, c’est un exercice difficile que l’on demande aux sixième années, c’est donc déjà étonnant à ce que vous y arriviez. Continuez comme ça Harry, j’ai confiance en vous. »

Harry, qui avait perdu un peu le moral, se sentit tout de suite beaucoup mieux, mais il se jura de s’entraîner dans sa chambre.
Pas question de rater une occasion pareille de devenir animagi !!
Le dîner se passa plutôt tranquillement. Harry parla brièvement des cours qu’il avait eu dans la journée avec Remus, les autres professeurs ainsi que Dumbledore étant partis.

« Et comment ça c’est passé avec Snape ?
-Et bien, disons qu’il m’a appris à garder un visage impassible lors d’un duel. Il m’a provoqué plusieurs fois verbalement, puis on s’est battu en duel, pas vraiment de très grands sorts, mais il essayait de me déstabiliser. Je me suis fait avoir au début, mais à la fin, je crois que j’ai réussi à garder au moins un visage fermé. Seulement quand je suis parti, il avait un sourire machiavélique.
-Oui, mais tu sais, je crois qu’il a vraiment raison de t’apprendre à garder ton sang-froid et à garder ton visage sans expression, ça joue beaucoup dans un duel quand tu vois que ton adversaire se sent mal, ça te donne du courage pour gagner. Si personne ne peut savoir ce que tu penses, tu gagnes, c’est aussi simple.
-Vraiment ? Il m’a même dit que je ne devais pas montrer ma douleur et que je pourrais supporter un endoloris sans aucune expression, crois-tu que j’y arriverais ?
-Oui Harry, je crois que tu y arriveras mais c’est extrêmement difficile, peu de gens y résiste. Tu es quelqu’un de fort Harry et surtout tu sais ce que c’est de souffrir alors toi plus que personne peut réussir cet exploit. »

Harry sentit que les paroles de Remus lui faisaient vraiment du bien, il ne voulait pas se l’avouer mais le cours avec Snape avait été éprouvant. Remus était vraiment gentil avec lui et Harry savait pertinemment qu’il souffrait beaucoup, voir plus que lui-même il en était sûr. Après tout, Remus avait lui aussi tout perdu dans cette lutte contre Voldemort, il avait perdu tous ceux qui l’avaient accepté tel qu’il était.

Ce que Harry ne savait pas, c’est que Remus adorait être avec lui, le voir, lui parler, cela lui permettait de ne pas sombrer dans un gouffre sans fond. Sans le savoir, tout les deux se réconfortaient mutuellement et puisaient la force de continuer dans leur grande amitié naissante. Remus racontait souvent quelques anecdotes des Maraudeurs à Harry, et ils riaient ensemble des bêtises de James et de Sirius. Harry, de son côté, racontait ses petites aventures qu’ils avaient eues avec Hermione et Ron.

« Tu sais Remus, j’aimerais vraiment que tu sois…un peu plus qu’un ami, j’aimerais que tu deviennes…mon parrain enfin si tu acceptes bien sûr. »

Remus ne s’attendait vraiment pas à ça. Il avait bien sûr parlé à Dumbledore de la possibilité de devenir le parrain d’Harry, mais celui-ci l’avait laissé dans le flou avec son sourire amusé habituel.

« Je…enfin tu sais Harry commença-t-il.
-Non, c’est bon j’ai compris, je sais que c’est juste surprenant, mais si tu ne veux pas, je comprendrais parfaitement. »

Harry avait dit ces mots mais il n’y croyait pas un seul instant.

« Non détrompe-toi Harry, je serais plus que fier d’être ton parrain, au contraire, j’attendais juste que tu me le demande et … »

Mais Remus n’eut pas le temps de finir sa phrase : un poids lui était tombé dans les bras, Harry lui avait carrément sauté dessus. Tout deux rirent une bonne partie de la soirée.
Ils commençaient enfin à revivre après trois semaines dans le noir et dans le désespoir.

Tard dans la soirée, Remus et Harry montèrent pour se coucher, mais Harry n’avait pas envie de dormir. Il voulait absolument réussir à transformer le carton en loup, il partit donc dans le salon et y trouva le carton.

Au début, Harry avait juste réussi à faire pousser quelques poils au carton, ce qui était déjà assez comique, mais ce le fût encore plus lorsque le carton eut quatre pattes et qu’il se mit à hurler. Au bout de trois heures d’acharnement, Harry avait quand même réussi à avoir un carton avec quatre pattes et un museau.
Il était maintenant très tard et Harry avait sommeil, demain l’attendait à nouveau une journée bien remplie.
Il monta l’escalier le plus silencieusement possible afin de ne pas réveiller Remus qui à cause de sa lycanthropie avait une ouïe très développée. En rentrant dans sa chambre, il se mit directement en pyjama et s’endormit comme une masse sous le regard du tableau qui parti se balader une fois qu’il fut sûr que le jeune garçon était profondément endormi.

Le lendemain matin, Harry se réveilla heureux, ce qui ne lui était pas arrivé depuis un bon bout de temps.
Il s’habilla rapidement avec l’une de ses robes de sorcier. On pouvait voir apparaître les armes de Gryffondor, il était fier d’être dans cette maison si renommée.
Quand il repensait au fait que le Choixpeau avait failli l’envoyer à Serpentard il sourit, il était définitivement bien plus à sa place à Gryffondor qu’il ne l’aurait été à Serpentard.

Il descendit donc à la cuisine où, comme la veille, il trouva Remus entrain de déjeuner.

« Salut Harry !! Tu as bien dormi ?
-Oui, très bien.
-Dis-moi, tu ne te serais pas entraîner, hier soir ? dit Remus avec un petit sourire en coin.
-Euh…si…mais c’est parce que je n’arrivais pas à transformer un carton en loup et ça m’empêchait de dormir.
-Tu as réussi ?
-Euh…, Harry était persuadé que Remus allait au contraire le gronder pour s’être entraîner sans professeur mais celui-ci ne disait rien,…en fait, non je n’ai pas réussi.
-C’est vrai que moi j’ai eu du mal et pourtant, je connais bien les loups, crois-moi. Il fit à Harry un clin d’œil.
-Mon carton avait à la fin quatre pattes et un museau, il arrivait même à hurler. »

A ces mots Remus éclata de rire.

« Moi, mon carton avait plein de poils et deux grands yeux, nous étions mort de rire. Aucun des Maraudeurs n’avait réussi à transformer ce satané carton en une séance. James, qui était très fort, a réussi uniquement au bout de deux semaines.
-Ce qui veut dire que je dois continuer à m’entraîner !!
-Exact Harry, mais je pense que tu maîtriseras beaucoup plus vite que nous, tu as un professeur particulier, ne l’oublie pas.
-Non je ne l’oublie pas, Harry fit un sourire charmeur à Remus.
-Hé, ne me prend pas mon unique moyen de séduction, comment je vais faire moi maintenant, si tu me piques les jolies filles.
-Je te laisserais les plus vieilles, promis. »

Sur ce, ils éclatèrent de rire, un rire qui se transforma bientôt en un fou rire incontrôlable.
A ce moment, la porte de la cuisine s’ouvrit et laissa passer le professeur McGonagall suivi de Dumbledore. Tous les deux observèrent la scène qui se déroulait sous leurs yeux.
Harry était persuadé d’avoir vu l’esquisse d’un sourire sur les lèvres de McGonagall, quand à Dumbledore il souriait malicieusement.

« Bon, messieurs un peu de tenue, s’il vous plaît. Harry, vous viendrez avec moi pour travailler de nouveau pendant trois heures, dit le professeur McGonagall
-Et je travaillerais avec qui en parallèle aujourd’hui ?
-Avec Nymphadora, dit le professeur Dumbledore. Cet après-midi, tu travailleras avec Remus et moi-même.
-Bien, dit Harry, que le programme de la journée enchantait. »

Il suivit donc le professeur McGonagall dans le salon où il travailla uniquement sur la transformation du carton en loup.
McGonagall était assez impressionné, Harry faisait vraiment tout son possible pour transformer le carton.

’’’ Oh je ne doute pas qu’il y arrivera d’ici même pas une semaine. S’il continue à s’entraîner comme ça, il deviendra très vite un animagi. Je me demande bien en quoi il se transformera.’’’

« Allez Harry, concentrez-vous encore un peu plus, focalisez bien le loup dans votre tête, il faut que l’image soit nette pour que ce carton se transforme parfaitement bien. »

Harry entendait les mêmes explications depuis trois heures et cela ne marchait toujours pas assez. Il commençait à croire que finalement, devenir animagi n’était vraiment pas si facile que ça. Pourtant son père, Sirius et même Peter y étaient arrivés.
Peter était vraiment loin d’être un élève doué, il était aussi nul que Neville et encore c’était une insulte pour ce dernier.

Le cours d’enchantement fut un peu plus facile, Tonks lui demandant pour le moment des choses plutôt simples, comme le sort d’attraction, le sortilège de repousstout, ou encore le sortilège de déverrouillage que Harry possédait parfaitement depuis sa première année, elle osa même lui demander le sortilège de lumière.
Heureusement il apprit tout de même le sortilège de bégaiement.

« Ce n’est vraiment pas un sort très dur, mais il est très pratique, lors d’un duel par exemple. Si tu lances ce sortilège, ton adversaire sera incapable de bien prononcer les sortilèges, tu auras un avantage sur lui. Je te montre, tu vois, tu dois faire la forme d’un ‘S’ et prononcer mutismus, lui dit Tonks. »

Harry réussi ce sortilège du premier coup. Les trois heures passèrent vraiment très vite mais il fut déçu, il n’avait rien appris de particulièrement difficile.
Il déjeuna en compagnie de Remus et lui raconta donc sa matinée.

« Mais avec Tonks, on a fait uniquement des sortilèges faciles, que l’on pratique lors des premières années.
-Tu sais Harry, il faut que tu maîtrises parfaitement les sortilèges essentiels pour pouvoir passer aux sortilèges plus difficiles. Après, tu pourras combiner certains sortilèges entre eux, comme par exemple le sortilège de verrouillage et le sortilège de la force. Ces deux sortilèges forment alors une serrure impossible à ouvrir et je te demanderais de te rappeler de ce sortilège Harry.
-Pourquoi ?
-Parce que c’est bientôt la pleine lune et comme à chaque pleine lune je m’enferme dans ma chambre grâce à un sortilège puissant, mais si jamais j’arrive à fracasser ce sortilège, je souhaite vraiment que tu t’enfermes dans ta chambre grâce au sortilège de verrouillage renforcé.
-Comment fait-on ce sortilège ?
-C’est simple mais cela demande beaucoup de magie. Le sortilège de verrouillage se déroule de la manière suivante, tu essaies de former un cadenas avec ta baguette et tu prononces operio. Entraîne-toi sur la porte de la cuisine. »

Harry n’eut aucun mal à fermer la porte, mais un simple sortilège de déverrouillage pouvait l’ouvrir à nouveau.

« Maintenant, le sortilège de force permet de renforcer certains sortilège. Tu formes avec ta baguette un cercle et tu prononces vires. Appliqué au sortilège de verrouillage il est impossible d’ouvrir la porte. Essaie de nouveau avec les deux sortilèges. »

Effectivement, c’était moins simple, il fallait enchaîner les deux sortilèges assez vite pour qu’ils fusionnent.

«Operio vires »

Remus tenta d’ouvrir la porte mais elle était bien verrouillée. Harry avait fait du très bon travail.

« Sinon, en cas de panique et que ce sortilège ne marche pas, tu fais simplement disparaître la porte, mais j’ai peur de pouvoir quand même passer. Tu connais le sortilège ?
-Collaporta.
-Exact et bien lancé, dit Remus voyant que la porte de la cuisine avait disparut. »

Finalement, Harry s’entraînait même quand il déjeunait !!
Le cours de Défense contre les forces du mal fut vraiment passionnant. Il avait montré à Remus son bouclier, et ce dernier n’avait pas réussi à le franchir. Remus était très fier de son élève surdoué dans sa propre matière.

« Bon, nous passerons à un nouveau sort mais on se reverra seulement dans trois jours à cause de la pleine lune. »

Harry était déçu de devoir faire une pause de trois jours dans ses exercices de défense contre les forces du mal mais il en comprenait parfaitement la raison.
Son cours d’occlumencie avec le professeur Dumbledore ne fut pas meilleur que la dernière fois. Harry avait revu quatre souvenirs plutôt douloureux et il était fatigué par l’effort qu’il avait du fournir pour empêcher Dumbledore de franchir ses pensées.
Il sentait que Dumbledore allait dans son esprit de plus en plus fort, mais cela voulait dire qu’il commençait au moins à fermer quelque peu son esprit.
Il savait que lorsqu’il contrerait complètement Dumbledore, alors il pourrait enfin dormir tranquille.
Après un repas avec Remus qui semblait de plus en plus fatigué, il monta directement dans sa chambre tandis que Remus regagnait la sienne.

’’’La pleine lune étant demain soir, je pense avoir le droit d’aller dans le salon pour m’entraîner encore avec le carton.’’’ Pensa Harry.

Il rejoignit donc le salon et s’entraîna encore trois heures. Le carton ne voulait toujours pas se transformer en loup.

’’’ Il y a sûrement quelque chose que je n’ai pas compris, je n’arrive pas à savoir pourquoi ça ne marche pas. J’ai pourtant pris une bonne concentration et je n’arrête pas de m’entraîner !! Non vraiment je ne comprends pas.’’’

Il sortit du salon lorsqu’il entendit un hurlement à vous déchirer les tympans.

’’’Non, ce n’est pas possible ! J’étais pourtant sûr que la pleine lune était demain soir. Mais quel crétin je fais parfois ! Il faut que je regagne au plus vite ma chambre.’’’

A peine avait il pensé cela qu’il vit une forme bouger au fond du couloir. L’homme et l’animal se regardèrent de longues secondes.
Harry était pétrifié. Il savait qu’il ne fallait pas qu’il bouge mais il était hypnotisé par le loup, il était tellement beau…
Soudain le loup attaqua. Harry retourna dans le salon et claqua la porte, fit face à celle-ci et cria sous la panique

«Operio vires. »

Heureusement pour lui, la porte se verrouilla et il entendit le loup-garou cogner contre cette dernière.
Harry resta donc enfermé dans le salon et finit par s’endormir au petit matin, lorsque le loup ne cognait plus contre la porte.
Il fût réveillé par des coups donnés à la porte.

« Harry, c’est Dumbledore, pourrais-tu ouvrir la porte s’il te plaît ? »

Harry était étonné il savait très bien que Dumbledore pouvait ouvrir cette porte comme il voulait, il le fit donc lui même.

« Finite incantatem »

La porte s’ouvrit et Dumbledore y entra.

« Bien, je vois que tu maîtrises le sortilège de verrouillage renforcé.
-Oui, Remus me l’a appris hier et il m’a été très utile cette nuit. J’étais cependant persuadé que la pleine lune était ce soir, je ne referais pas cette erreur deux fois.
-Je ne me faisais pas de souci, je savais que je pouvais te faire confiance pour t’enfermer à temps.
-Où est-il ?
-Il est dans sa chambre entrain de se reposer, mais une visite de ta part lui fera sûrement beaucoup de bien.
-D’accord. »

Harry alla dans la chambre de Remus et trouva celui-ci en train de dormir profondément, un sourire innocent sur son visage. Il paraissait vraiment plus jeune comme ça.

« Au lieu d’admirer ma beauté légendaire, entre dans la chambre et explique-moi pourquoi tu n’étais pas dans la tienne hier soir !! »

Harry sourit chaleureusement à cette dernière remarque.

« Et bien, j’ai cru que la pleine lune n’était seulement que ce soir.
-Je suis fier de ton sortilège Harry, il a tenu toute la nuit, ce qui est assez exceptionnel. »

Harry sourit, et ne put s’empêcher de faire un câlin à Remus, celui-ci sentant toute la peur qu’il avait ressentie en voyant Harry dans le couloir s’envoler.
Il ne se le serait jamais pardonné s’il avait fait du mal à Harry.
Ce dernier avait de nouveau cours de métamorphose et y alla à contre cœur. Le professeur McGonagall l’attendait.

« Alors Harry, êtes vous prêt pour notre nouveau cours ?
-Oui professeur mais même avec de l’entraînement, je n’arrive toujours pas à transformer ce carton.
-Ne soyez pas défaitiste, il faut savoir persévérer dans la vie. »

Harry se concentra sur le carton, mais le résultat était toujours le même.
Soudain, il repensa à son aventure de la veille, et se concentra sur l’image de Lunard.
Le carton se transforma petit à petit. Au début il devint de plus en plus poilu, puis quatre pattes apparurent, une tête se forma, deux yeux s’ouvrirent puis le corps et pour finir une magnifique queue. Harry était vraiment stupéfait, il était devant lui la copie conforme de Lunard, mais surtout il avait enfin réussi.
Le loup semblait un peu désorienté et promena son regard tout autour de la pièce. Lorsque ses yeux se posèrent sur Harry, il alla s’allonger à ses pieds. Harry était vraiment content de lui et McGonagall semblait tout aussi impressionnée que lui.

« Bien…..je dois dire que je ne m’y attendais pas du tout, vous m’étonnerez toujours Harry. »

Harry pris cela comme un compliment et retransforma le loup en carton.

« Vous savez, vous pouvez prendre n’importe quel objet pour le transformer en un animal, cela peut être très utile lors d’une attaque. Les animaux que vous transformez vous sont fidèles, surtout ce loup, comme vous avez pu le constater. »

Harry avait compris l’allusion à Lunard. McGonagall, ayant sûrement déjà vu Remus sous sa forme de loup-garou, l’avait elle aussi reconnu.

La semaine passa rapidement. Harry, ayant eu de nouveau cours avec Snape mais aussi avec Tonks, Remus, McGonagall et Dumbledore, avait appris énormément de choses.
Il avait notamment développé ses pouvoirs magiques et plus il s’entraînait, plus les exercices lui semblaient faciles.
McGonagall avait commencé le cours sur les animagi. Harry maîtrisait parfaitement la théorie. Il avait pris soin de noter ses points forts et ses points faibles sur un papier ensorcelé.
Il l’avait ensuite brûlé en récitant une incantation que McGonagall lui avait apprise :

« Ici j’invoque celui qui
Passera le reste de sa vie en moi
Celui qui me sera fidèle
Celui qui me protégera
Celui qui à jamais fera un avec moi
Convenio animalis modo ego »


McGonagall lui avait ensuite dit que l’animal se manifesterait quand il jugerait que le moment était venu. C’était aussi pour cette raison que certaine fois, l’animal pouvait mettre des années à venir, tout comme il pouvait ne mettre que quelques jours.

On était déjà fin juillet et Harry commençait à ressentir les bienfaits de cet entraînement.

Premièrement, il résistait beaucoup mieux aux intrusions de Dumbledore et il s’entraînait tous les soirs à fermer son esprit.

Deuxièmement, bien que les cours avec Snape étaient difficiles, il apprenait beaucoup sur les Duels, et surtout il apprenait à se défendre, même si Snape arrivait toujours à mettre Harry par terre. Ce dernier ne restait jamais en position de faiblesse bien longtemps, il voulait faire disparaître ce maudit sourire de la figure de son professeur honni.
Ses émotions étaient maintenant indéchiffrables, on ne pouvait plus du tout savoir ce que Harry ressentait. Snape en était particulièrement fier, même s’il voyait encore les petites failles de son élève.

Troisièmement, les cours de défense contre les forces du mal lui étaient vraiment bénéfiques. Il apprenait des sorts que même les septièmes années ne maîtrisaient pas, comme par exemple le sortilège d’aveuglement. Harry avait mis une longue semaine avant de le maîtriser.
C’était un sortilège très particulier. La formule était fulgur caecus, et lorsqu’elle était bien dite, des éclairs de couleur or et rouge, pour la baguette de Harry, sortaient de celle ci et se dirigeait directement dans les yeux de son adversaire. Celui-ci était alors aveugle pendant quelques secondes, ce qui laissait le temps à Harry d’attaquer à nouveau.

Il n’avait toujours aucune nouvelle de ses amis. Peut-être qu’ils l’avaient tout simplement oublié ? Non ce n’était vraiment pas du genre de Ron et d’Hermione, pourtant Harry ne pouvait s’empêcher d’être inquiet.

Après ces deux semaines éprouvantes, il s’endormit tranquillement en cette fin de mois de juillet, sous l’œil attentif du portrait qui ne l’avait pas quitté des yeux chaque soir.

 

A suivre...

 
 
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